Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
PLR
463 abonnés
1 556 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 11 septembre 2020
On sent bien la structure narrative adaptée du théâtre. Je l’avais perçue avant même de lire les secrets de tournage. Tout comme cette référence de genre à la pièce et au film « Le prénom » (2012). Fil conducteur et thème qu’on peut résumer par deux couples d’amis qui ne vont pas le rester, du fait de la réussite d’un membre du groupe qui va entrainer de la jalousie. Bérénice Bejo joue bien ce qui lui est demandé : discrète, intelligente, réservée, dépassée un peu par son succès littéraire mais en savourant bien entendu tous les instants tout en restant simple. Son mari, incarné par Vincent Cassel, est aussi dans son rôle : pas indifférent au succès de son épouse, passé le temps de la surprise et du doute sur ses capacités. Un peu macho à vrai dire, lui-même ne réussissant pas professionnellement comme il le souhaiterait et pense le mériter. On a là une première ligne de friction dans le premier couple. Le second couple mis en scène c’est avec Florence Foresti et François Damiens. Un rôle de peste envieuse et hypocrite pour la première mais qu’elle ne sait pas donner vraiment. Et François Damiens, comme souvent, assez insipide. Pas forcément de sa faute mais plutôt du contenu somme toute léger du script. De tout ça, il ne sort donc hélas pas grand-chose. Ça reste terne. C’est du registre de la comédie mais laquelle ? Humoristique, caustique, acide ? Ou plutôt de la comédie dramatique, avec un tableau sans doute assez proche de la vraie vie ? Mais comme ça manque d’entrain, rien ne décolle vraiment. Ça se laisse typiquement regarder par le spectateur, en attente de quelque chose qui ne viendra pas.
Toutes nos relations, amicales ou amoureuses, tiennent dans la durée grâce à une subtile alchimie et un fragile équilibre entre chaque individu. Cette comédie met en scène deux couples d'amis vivant une osmose plutôt douillette depuis des lustres, et si tout n'est pas parfait entre eux, chacun se sent à sa place dans ce grand concerto de cette vie socio-affective. Quand Léa (Bérénice Béjo) publie son premier roman et devient en quelques semaines une célébrité, le quatuor bascule peu à peu dans un autre univers... J'ai beaucoup aimé l'approche psychologique des personnages empêtrés dans leurs croyances et ne sachant pas comment accepter le changement d'une façon générale. Si le fond aborde de vrais sujets de relations humaines, le film reste globalement très léger et on s'amuse beaucoup dans ces aventures du quotidien portées par des comédiens vraiment drôles et talentueux (François Damiens et Florence Foresti en tête). Très plaisant. Site CINEMADOURG.free.fr
Adaptée d'une pièce de théâtre, cette histoire de deux couples amis de longue date est assez savoureuse. Le succès en librairie de l'indécise Léa (Bérénice Bejo) va remettre en cause une multitude de choses dans la vie de ces 4 personnages. Cette analyse psychologique (qui reste en surface néanmoins) est assez délicieuse, tant elle peut susciter l'admiration ou la jalousie. Le film montre bien la volonté de trouver un accomplissement personnel dans sa vie, surtout pour exister auprès des autres. Florence Foresti incarne parfaitement cela même si elle en fait des caisses. Au final, on passe un bon moment et même si cela reste une comédie légère, Daniel Cohen nous interroge sur ce que peut ressentir l'entourage de la personne centrale qui prend la lumière.
Sympathique fresque sur les relations amicales qui s'enveniment parfois de la réussite de l'un des leurs simplement par manque de compréhension et de jalousie surtout. On y croit car on a soi même subi ou vécu ce genre de fracture qui dure ou se résorbe selon le caractère de chacun. Un bon moment qui rappelle l'avant Covid ou l'on pouvait vivre sans crispation. Et puis c'est un acte militant que d'aller encourager nos réalisateurs, comédiens et intermittents. Si je peux je retournerai me faire une toile la semaine prochaine. Vive le cinéma français. Moi qui n'aime pas les salles combles, j'étais tout de même déçue de ne partager cette salle obscure qu'avec 2 autres femmes, mais nous étions vendredi 14h, c'est sans doute normal, en période de pandémie.
J'ai passé un moment délicieux. Le film est exquis et amusant ! La première scène du restaurant nous transporte tout de suite dans l'histoire, elle est très révélatrice sur le caractère de chaque personnage et d'ailleurs, par moment on peut s'identifier facilement personnellement. Un récit léger et prenant à la fois, drôle à souhait, j'ai beaucoup ri et je suis sortie avec le sourire. À aller voir absolument !
De très bonnes idées. Fable sur la jalousie drôle mais pas hilarante. Enfin un rôle digne de ce nom pour Florence Foresti qui forme avec François Damiens un couple génial. Par contre quelques longueurs par moments.
Un film qui fait plaisir à voir que ce soit pour la trame ou les acteurs. On y retrouve essentiellement le ton léger de la comédie avec également quelques remises en cause plutôt actuelles. Inspirant.
Le Bonheur des uns est un petit film humble et sans prétention. Son propos peut même paraître assez futile au premier abord mais reste peut-être plus subtil et original qu’il n’y parait. Bref c’est rafraîchissant sans vraiment être une comédie non plus et ça nous change de toutes ces productions françaises ou il est tellement souvent question de dépression, de maladie ou de violence.
Alors certes l’histoire en elle-même est assez improbable et on ne saura finalement jamais pourquoi le roman de Léa a subitement autant de succès, puisque on ne peut évidemment pas le lire à travers l’écran. Peu importe car l’essentiel est ailleurs.
Car ce qui le film réussit bien en revanche c’est de montrer l’envers du décor de ce qu’on appelle couramment et banalement l’amitié. Les amis de Léa devraient normalement être fiers ou du moins contents de son succès puisque ce sont ses amis justement. Et bien non…les relations humaines sont plus complexes que cela. Et c’est là que « le bonheur des uns » est intéressant, car à travers le récit chacun peut mettre en parallèle sa propre histoire ou se rappeler la réaction de ses amis à l’annonce de telle bonne nouvelle, etc. Du coup le film devient intriguant et bien plus accessible que tous ceux qui nous relatent ces drames de la vie, qui nous touchent heureusement moins souvent.
Niveau réalisation et interprétation, c’est du classique. Cassel fait du Cassel, Damiens du Damiens. Foresti semble avoir plus de mal. Mais c’est Bérénice Béjo qui finalement retient l’attention avec son personnage aussi discret et mystérieux que le film lui-même.
Bref, dans quelques mois tout le monde aura oublié ce petit film, mais sur le moment on passe 1h40 plutôt agréables.
J’ai ri...mais de l’énormité des répliques!!! Malgré un beau casting qui nous laissait espérer un bon moment au cinéma on s’ennuie à mourir, il n’y a aucun fil, aucune consistance, les dialogues sont pauvres, les personnages et l’´humour grossiers...bref grosse déception
Si écrire un livre provoque autant d'hypocrisie et de jalousie, bah je vais m'abstenir ! Car derrière les félicitations, et peu importe la personne, il y aura toujours une trace de jalousie, d'envie, d'hypocrisie et le film retranscrit parfaitement les différentes réactions possibles entre le mari qui ne supporte pas que sa femme devienne "l'homme fort" de la maison, la copine d'enfance qui a l'impression que s'était son idée d'écrire un livre et le mari de la copine qui se perd dans ses hobby.
une très belle surprise pour un film qui ne payait pas de mine à la base . un casting surprenant mais des personnages vie interprété . lorsque réussite et jalousie se croisent ...
Daniel Cohen joue de la caricature pour accentuer le fossé qui va se creuser. Ce n'est pas pour rien qu'il y a un couple plus "cérébral", et un couple plus "terre à terre" justement joué par des humoristes. La comédie souligne l'osmose qui existe entre amis au début du film, mais au fur et à mesure que le succès de Léa se confirme les petites mesquineries se font plus fortes faisant glisser la fantaisie vers une amertume plus malaisante, mais aussi forcément plus humaine. On notera une jolie dédicace émotion au sein du couple Cassel/Béjo. On notera surtout quelques bugs niveau direction d'acteurs mais on finit par s'attacher à ces personnages imparfaits mais touchants. Un bon moment. Site : Selenie