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Votre avis sur Le Bonheur des uns... ?
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Yves G.
Léa (Bérénice Béjo), vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter, est mariée à Marc (Vincent Cassel) qui réalise une belle carrière dans l’aluminium. Elle a une passion secrète, l’écriture, et met la dernière main à son premier livre qu’une prestigieuse maison d’édition va publier.
Léa est restée très proche de Karine (Florence Foresti), une amie d’école, et a appris à connaître son mari Francis (François Damiens).
Les deux couples sont très liés. Mais leur belle complicité va se fissurer avec la soudaine célébrité que les livres de Léa lui donnent.
Il existe un sous-genre cinématographique dont je ne comprends pas la raison d’être : le théâtre filmé. Le théâtre, s’il a sur le cinéma l’avantage de permettre aux spectateurs d’être en contact direct avec les acteurs, a par rapport à lui un handicap structurel : son immobilité. Alors que le cinéma peut, en quelques instants, par la magie du montage, nous faire visiter toutes sortes d’endroits, le théâtre n’offre pas une telle palette aussi imaginative et rythmée que soient la mise en scène et la succession des décors. Attention ! je ne suis pas en train de dire que le cinéma est supérieur au théâtre, mais de m’interroger sur l’intérêt d’utiliser dans un film les mêmes codes qu’au théâtre.
Daniel Cohen avait écrit "L’Île flottante" pour le théâtre. Il ne l’a jamais monté mais a écrit sur cette base un film qu’il réalise et dans lequel il joue un petit rôle – celui du patron borné de la boutique du centre Beaugrenelle où Léa travaille. Il confie les rôles principaux à quatre acteurs plus ou moins célèbres qui n’avaient quasiment jamais joué ensemble et, espérant surfer sur le succès il y a quelques années du "Prénom", boucle une comédie française ni drôle ni intelligente.
Au théâtre, elle aurait compté quatre ou cinq actes tous construits selon le même schéma : un dîner entre les deux couples les montrant à chaque étape de leur relation lentement minée par le succès grandissant de Léa. Puisqu’on est au cinéma, le montage est plus dynamique et les décors moins monotones : le film commence certes par une longue scène au restaurant – où les atermoiements de Léa à choisir son dessert éclairent le titre de la pièce – et se poursuit successivement chez Karine et Francis, chez Léa et Marc, dans la boutique où Léa travaille, sur le lieu de travail de Marc, etc.
Puisque la pièce est censée faire rire, le casting compte deux acteurs connus pour leur humour. Hélas, ni Florence Foresti, en amie jalouse, ni François Damiens, en mari aimant « mais un peu con », ne parviennent à être drôles. Le scénario les condamne à incarner des caricatures sans nuances ni évolutions. C’est le cas aussi de Vincent Cassel dans un rôle à contre-emploi de mari jaloux et pas très fu-fute et de Bérénice Béjo dont l’inébranlable bienveillance devient à la longue horripilante.
Il n’y a décidément rien à sauver dans cette comédie française d’un autre âge qui louche plus du côté d’"Au théâtre ce soir" que de celui de Tchekov que le réalisateur a le culot de citer dans son dossier de presse.
Léa est restée très proche de Karine (Florence Foresti), une amie d’école, et a appris à connaître son mari Francis (François Damiens).
Les deux couples sont très liés. Mais leur belle complicité va se fissurer avec la soudaine célébrité que les livres de Léa lui donnent.
Il existe un sous-genre cinématographique dont je ne comprends pas la raison d’être : le théâtre filmé. Le théâtre, s’il a sur le cinéma l’avantage de permettre aux spectateurs d’être en contact direct avec les acteurs, a par rapport à lui un handicap structurel : son immobilité. Alors que le cinéma peut, en quelques instants, par la magie du montage, nous faire visiter toutes sortes d’endroits, le théâtre n’offre pas une telle palette aussi imaginative et rythmée que soient la mise en scène et la succession des décors. Attention ! je ne suis pas en train de dire que le cinéma est supérieur au théâtre, mais de m’interroger sur l’intérêt d’utiliser dans un film les mêmes codes qu’au théâtre.
Daniel Cohen avait écrit "L’Île flottante" pour le théâtre. Il ne l’a jamais monté mais a écrit sur cette base un film qu’il réalise et dans lequel il joue un petit rôle – celui du patron borné de la boutique du centre Beaugrenelle où Léa travaille. Il confie les rôles principaux à quatre acteurs plus ou moins célèbres qui n’avaient quasiment jamais joué ensemble et, espérant surfer sur le succès il y a quelques années du "Prénom", boucle une comédie française ni drôle ni intelligente.
Au théâtre, elle aurait compté quatre ou cinq actes tous construits selon le même schéma : un dîner entre les deux couples les montrant à chaque étape de leur relation lentement minée par le succès grandissant de Léa. Puisqu’on est au cinéma, le montage est plus dynamique et les décors moins monotones : le film commence certes par une longue scène au restaurant – où les atermoiements de Léa à choisir son dessert éclairent le titre de la pièce – et se poursuit successivement chez Karine et Francis, chez Léa et Marc, dans la boutique où Léa travaille, sur le lieu de travail de Marc, etc.
Puisque la pièce est censée faire rire, le casting compte deux acteurs connus pour leur humour. Hélas, ni Florence Foresti, en amie jalouse, ni François Damiens, en mari aimant « mais un peu con », ne parviennent à être drôles. Le scénario les condamne à incarner des caricatures sans nuances ni évolutions. C’est le cas aussi de Vincent Cassel dans un rôle à contre-emploi de mari jaloux et pas très fu-fute et de Bérénice Béjo dont l’inébranlable bienveillance devient à la longue horripilante.
Il n’y a décidément rien à sauver dans cette comédie française d’un autre âge qui louche plus du côté d’"Au théâtre ce soir" que de celui de Tchekov que le réalisateur a le culot de citer dans son dossier de presse.
Malgré un côté un peu artificiel et une Florence Foresti assez insupportable (j’y reviendrai), “le bonheur des uns...” m’a plutôt fait passer un bon moment. Il est pourtant bourré de défauts, le principal étant que son format et son écriture sont sans doute plus adapté au théâtre. Quant à Florence Foresti on a l’impression de la voir réciter un de ces spectacles. C’est monotone et ça manque clairement de finesse. Quant aux autres c’est service minimum pour Cassel, mention bien pour Damiens et félicitations pour Bejo charmante en fausse naïve soumise qui finit par s’affirmer et s’accomplir pleinement.
Incompréhension la plus totale ...
Comme quoi les plus beaux castings ne font pas les plus beaux films
Dommage ...!
Comme quoi les plus beaux castings ne font pas les plus beaux films
Dommage ...!
Daniel Cohen nous propose une comédie surfant sur la jalousie - jalousie conjuguée à tous les temps et sans doute un peu trop, tant Florence Foresti surjoue et c'est franchement désagréable !!! Un portrait au vitriol du mari (Vincent Cassel) et de l'ami d'enfance. Par contre, François Damiens plutôt à son aise, est le premier à donner de la fantaisie, de l'humour à la pelle, quant à Léa (Bérénice Bejo), je pense qu'elle a du faire de gros efforts pour se contenir, tout prendre positivement, avec une gentillesse à toute épreuve. Les dialogues font mouche et suscitent très souvent des rires francs. Réussite et Jalousie aurait pu constituer un titre, et Chapeau bas à Bérénice Bejo, de loin, loin, le soleil de cette comédie !! **
Autour d’un thème intéressant, le regard des proches vis à vis de la réussite, je m’attendais à plus pertinent. Une scène interminable autour d’une commande au restaurant pour nous convaincre du peu de caractère de la vendeuse, écrivaine en devenir. Des caricatures de la jalousie du mari, des amis où les protagonistes en font des tonnes. Bref, la subtilité n’est pas au rendez vous. C’est trop appuyé pour être crédible. Si vous voulez passer un bon moment, choisissez une autre salle.
Attiré par ce superbe casting, je suis resté bouche bée dès la première scène. Rien, dans cette scène entre un patron et une vendeuse ne fonctionne. C'est au-delà de mauvais, c'est crédible comme chuck Norris qui achète des chips.
La seconde scène, interminable, redondante, gênante presque montre 4 gugus qui changent d'avis 8 fois de suite, 3 auraient suffit, on a compris merci. Là j'avais déjà très, mais vraiment très envie de partir.
Puis une autre scène du niveau "scène de ménage" sur M6, qui dure, dure et dure encore.
J'ai tenu une trentaine de minutes et lorsque Florence Foresti a fait pour le 60e fois sa grimace de Florence Foresti sur scène, j'ai craqué. Quand je pense à ce qu'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri aurait pu faire sur ce thème... quel gâchis.
Généralement même quand c'est nul, j'attends la fin pour savoir comment ça se termine mais là, c'était très clairement au dessus de mes forces.
La seconde scène, interminable, redondante, gênante presque montre 4 gugus qui changent d'avis 8 fois de suite, 3 auraient suffit, on a compris merci. Là j'avais déjà très, mais vraiment très envie de partir.
Puis une autre scène du niveau "scène de ménage" sur M6, qui dure, dure et dure encore.
J'ai tenu une trentaine de minutes et lorsque Florence Foresti a fait pour le 60e fois sa grimace de Florence Foresti sur scène, j'ai craqué. Quand je pense à ce qu'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri aurait pu faire sur ce thème... quel gâchis.
Généralement même quand c'est nul, j'attends la fin pour savoir comment ça se termine mais là, c'était très clairement au dessus de mes forces.
Un bon casting ne fait pas forcément un bon film. Le bonheur des uns … en est une preuve. Le film est mauvais. Et je vous assure, ça me fait mal de dire ça tellement je porte Cassel, Bejo et Damiens dans mon cœur. Mais il n'y a rien qui va. La première scène annonce le ton : des longueurs incompréhensibles, un humour beauf, une Foresti too much qui finit par irrité, des dialogues moyens, une Bejo excessivement gentille et naïve qui irrite également. Dommage car le fond valait le coup d'être exploité : la jalousie des proches lorsque quelqu'un réussit.
Une comédie dramatique en demi-teinte, portée par un quatuor d'acteurs inégaux, drôle malgré mes faiblesses de son scénario.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
M’identifiant à Bérénice BEJO l’écrivaine, j’ai particulièrement apprécié ce film. Extraordinairement bien jouées, ces relations nous emportent dans des parcours de vie qui mènent à la réussite... ou pas. Très proche de la vraie vie dans les clichés évoqués (recherche du bonheur, de l’accomplissement de soi, le talent, la réussite, la jalousie...) cette comédie est un véritable régal. Nous avons beaucoup apprécié l’humour et de nombreux gags ont fait mouche... fous rire garantis. Très bon scénario : Ceux qui ont vu des lenteurs dans ce long métrage n’ont manifestement rien compris ! Inutile de rentrer dans les détails pour divulgacher, mieux vaut découvrir.
Nous allons régulièrement au cinéma depuis des années, et ce film est certainement Le meilleur que nous attendions depuis des lustres : il mérite amplement les 5 étoiles !!! Chapeau bas aux artistes pour leur magistrale interprétation !!! Nous avons passé un moment formidable et je vous conseille vivement ce film... qu’il ne faut absolument pas rater.
Nous allons régulièrement au cinéma depuis des années, et ce film est certainement Le meilleur que nous attendions depuis des lustres : il mérite amplement les 5 étoiles !!! Chapeau bas aux artistes pour leur magistrale interprétation !!! Nous avons passé un moment formidable et je vous conseille vivement ce film... qu’il ne faut absolument pas rater.
Distrayant mais vu
Les acteurs je m'attendais à mieux, je ne regrette tout de même pas de l'avoir vu
Les acteurs je m'attendais à mieux, je ne regrette tout de même pas de l'avoir vu
Scenario pas assez travaillé malgré une bonne idée au départ.
Personnages caricaturaux, parfois désagréable.
Pas de fin..... On ne comprend pas à quoi sert le film.
Quelques bons acteurs qui sauvent la sceance. (hors FF)
Personnages caricaturaux, parfois désagréable.
Pas de fin..... On ne comprend pas à quoi sert le film.
Quelques bons acteurs qui sauvent la sceance. (hors FF)
Une comédie humaine et souvent très bien vue sur les rapports amicaux, la jalousie, les rôles qui changent dans un groupe d'amis. Bien sûr, tout est un peu grossi, mais c'est pour mieux voir nos travers. Et souvent en rire. C'est aussi parfois émouvant. Alors bravo et merci pour ce joli film.
Le bonheur des uns... fait peut-être le malheur de ses spectateurs?
Le bonheur des uns est une comédie française un peu trop simpliste pour réellement convaincre pleinement. Tout ou presque apparaît maladroit, pas foncièrement catastrophique, mais maladroit.
Deux couples d'amis, dont trois membres sur quatre considèrent avoir réussi leur vie se retrouvent du jour au lendemain confrontés au succès immense et inattendu de celle qui n'avait pas réussi, une simple vendeuse de vêtements, propulsée brutalement, richissime écrivaine à succès.
Cette comédie dramatique française est servie par des personnages assez caricaturaux, allant d'une Florence Foresti qui en fait trop et ne parvient pas toujours à gommer ses tics théâtraux, à une Bérénice Béjot, trop douce, trop gentille, (pour ne pas dire trop mièvre?) pour qu'on s'y attache vraiment totalement, en passant par un Vincent Cassel, bon dans son jeu, mais dont le personnage est là aussi bourré de clichés. Seul le personnage incarné par François Damiens est plus mesuré, en plus d'être très bien joué, malheureusement il ne parvient pas à lui seul à sauver cette comédie à laquelle on ne croit jamais vraiment.d'autant qu'on ne rit pas beaucoup, qu'on ne s'émeut jamais, et qu'on reste plus ou moins de marbre devant une écriture surannée et peu approfondie.
Dommage, car quelques gags fonctionnent, quelques répliques font mouche, mais on n'en a franchement ni pour son temps ni pour son argent, alors j'y vais pas.
Le bonheur des uns est une comédie française un peu trop simpliste pour réellement convaincre pleinement. Tout ou presque apparaît maladroit, pas foncièrement catastrophique, mais maladroit.
Deux couples d'amis, dont trois membres sur quatre considèrent avoir réussi leur vie se retrouvent du jour au lendemain confrontés au succès immense et inattendu de celle qui n'avait pas réussi, une simple vendeuse de vêtements, propulsée brutalement, richissime écrivaine à succès.
Cette comédie dramatique française est servie par des personnages assez caricaturaux, allant d'une Florence Foresti qui en fait trop et ne parvient pas toujours à gommer ses tics théâtraux, à une Bérénice Béjot, trop douce, trop gentille, (pour ne pas dire trop mièvre?) pour qu'on s'y attache vraiment totalement, en passant par un Vincent Cassel, bon dans son jeu, mais dont le personnage est là aussi bourré de clichés. Seul le personnage incarné par François Damiens est plus mesuré, en plus d'être très bien joué, malheureusement il ne parvient pas à lui seul à sauver cette comédie à laquelle on ne croit jamais vraiment.d'autant qu'on ne rit pas beaucoup, qu'on ne s'émeut jamais, et qu'on reste plus ou moins de marbre devant une écriture surannée et peu approfondie.
Dommage, car quelques gags fonctionnent, quelques répliques font mouche, mais on n'en a franchement ni pour son temps ni pour son argent, alors j'y vais pas.
Tellement caricatural et surjoué qu'on ne peut penser une seule seconde que ces personnages aient pu être amis... Donc l'intrigue principale tombe complètement à plat.
À plat comme le reste, d'un ennui qui n'a d'égal que le côté insupportable du rôle et jeu de Foresti
À plat comme le reste, d'un ennui qui n'a d'égal que le côté insupportable du rôle et jeu de Foresti
Nul de chez nul! comment est-ce possible, tout est prémaché, caricatural, les sentiments, l'intrigue, les dialogues... on s'attend à un rebondissement, que ça penche vers les bons sentiments ou au contraire, vers un drame qui donnerait un peu d'épaisseur à cette comédie qui se veut acide, mais non... Le film déroule son humour malsain dès son commencement, et l'on se surprend à trouver Foresti détestable jusqu'à la nausée, un rôle de composition qui ne la servira pas. A la fin, on se reproche d'être rentré dans la salle.
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