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sebastien C.
17 critiques
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0,5
Publiée le 13 septembre 2020
Tellement caricatural et surjoué qu'on ne peut penser une seule seconde que ces personnages aient pu être amis... Donc l'intrigue principale tombe complètement à plat. À plat comme le reste, d'un ennui qui n'a d'égal que le côté insupportable du rôle et jeu de Foresti
Un film sur l'amitié de surface. Les relations font froid dans le dos et pourtant on se laisse porter par le succès rencontré par une femme du groupe. A noter Vincent Cassel toujours efficace dans le rôle de la personne invivable.
C'est pour le quatuor d'acteurs que je me suis lancée dans ce film. J'ai aimé la performance de Foresti, et en fait ça s'arrête là, l'ensemble est très fade, prévisible de bout en bout, à part quelques scènes qui peuvent esquisser un léger sourire, cette comédie n'est pas de celles qui restent en mémoire.
Petit long-métrage sans prétention abordant le sujet de la jalousie dont l'on peut être victime lorsque le succès nous est inaccessible. Les acteurs interprètent leur rôle avec justesse nous plongeons dans l'intimité de leur amitié bousculée par le succès de Léa. Un film agréable qui nous amène à nous questionner sur la manière d'appréhender la célébrité.
On sent bien la structure narrative adaptée du théâtre. Je l’avais perçue avant même de lire les secrets de tournage. Tout comme cette référence de genre à la pièce et au film « Le prénom » (2012). Fil conducteur et thème qu’on peut résumer par deux couples d’amis qui ne vont pas le rester, du fait de la réussite d’un membre du groupe qui va entrainer de la jalousie. Bérénice Bejo joue bien ce qui lui est demandé : discrète, intelligente, réservée, dépassée un peu par son succès littéraire mais en savourant bien entendu tous les instants tout en restant simple. Son mari, incarné par Vincent Cassel, est aussi dans son rôle : pas indifférent au succès de son épouse, passé le temps de la surprise et du doute sur ses capacités. Un peu macho à vrai dire, lui-même ne réussissant pas professionnellement comme il le souhaiterait et pense le mériter. On a là une première ligne de friction dans le premier couple. Le second couple mis en scène c’est avec Florence Foresti et François Damiens. Un rôle de peste envieuse et hypocrite pour la première mais qu’elle ne sait pas donner vraiment. Et François Damiens, comme souvent, assez insipide. Pas forcément de sa faute mais plutôt du contenu somme toute léger du script. De tout ça, il ne sort donc hélas pas grand-chose. Ça reste terne. C’est du registre de la comédie mais laquelle ? Humoristique, caustique, acide ? Ou plutôt de la comédie dramatique, avec un tableau sans doute assez proche de la vraie vie ? Mais comme ça manque d’entrain, rien ne décolle vraiment. Ça se laisse typiquement regarder par le spectateur, en attente de quelque chose qui ne viendra pas.
Contrairement à la moyenne des critiques, je trouve que ce film vaut le détour. C'est une belle leçon sur un groupe d'amis, un couple, quand l'un des membres connaît le succès. Une belle fresque moralisatrice sur le comportement des gens et la jalousie maladive de certains.
Un film juste, drôle, qui vise en plein dans le mil, si on laisse biensur son ego de côté et qu'on fait un pas de côté ! Pas facile d'admettre que l'on pourrait bien ressembler à Foresti la mégère ou Cassel le relou de mari tellement ils sont chacun caricaturaux (mais justes et tellement drôles !) L'histoire de rêve de madame tout le monde qui découvre son vrai talent et réussit à briller, au détriment de ses proches qui, au lieu de se réjouir pour elle, tombent dans la jalousie... Aie aie aie... J'ai adoré... Mais ça fait mal, certains passages piquent. Ça gratte aussi ! Les acteurs sont parfaits. Un bon moment, vraiment !
Une comédie jubilatoire qui rappel à quel point le bonheur ou plutôt la réussite et la célébrité des uns peut ravager la santé morale des autres. J’applaudis la performance de Florence Foresti dans le rôle de l’amie jalouse qui me coupe le souffle. François Damien est attendrissant en mari qui suit gentiment les pulsions dévorantes de sa femme qui s’acharne pour devenir une célèbre « Artiste de Lettre ». L’angélique protagoniste (interprétée par Bérénice Béjo) victime de succès littéraire (perte de son Marie et de ses « bons » Amis) suscite l’admiration pour sa capacité à garder son sang-froid et sa douceur avec ses proches en tout instant. Un film aux délicieuses réparties et scènes palpitantes à savourer sans frustrations.
Fait-il le malheur des autres ? Oui répond ce film sur un ton de comédie assez réussi. Car on sourit souvent devant ces 4 personnages amusants dans leur perepities. Les rapports humains sont aussi des rapports de force, passer de dominé à dominant ne va pas sans heurts, le film montre ces vaines rivalités même entre personnes qui s'apprécient. Une Florence Foresti un peu caricatural mais les autres acteurs sont bien, notamment Berenice Bejo, rayonnante. Le film manque un peu de subtilités mais pose de bonne questions sur la vie en société et comment composer avec
Comédie? oui et non car on ne rit pas beaucoup, pas de situations cocasses ni de dialogues truculents. Il reste une satyre de la société très bien faite dans le domaine de la réussite d'un proche et de bons acteurs. Forresti, en femme jalouse, est épatante....
Malgré un côté un peu artificiel et une Florence Foresti assez insupportable (j’y reviendrai), “le bonheur des uns...” m’a plutôt fait passer un bon moment. Il est pourtant bourré de défauts, le principal étant que son format et son écriture sont sans doute plus adapté au théâtre. Quant à Florence Foresti on a l’impression de la voir réciter un de ces spectacles. C’est monotone et ça manque clairement de finesse. Quant aux autres c’est service minimum pour Cassel, mention bien pour Damiens et félicitations pour Bejo charmante en fausse naïve soumise qui finit par s’affirmer et s’accomplir pleinement.
Sympathique comédie qui tient à la qualité de son quatuor d’acteurs où la jalousie et l’égo font ressortir les vrais visages en égratignant la surface des relations amicales et de couple. François Damiens est attendrissant en cherchant sa voie dans la vie et Florence Foresti brille dans son rôle qui correspond bien à son style. Le scénario est un peu léger et ne brille pas par son originalité, on passe cependant un bon moment.
Comédie douce amère française aux répliques qui fusent..percutantes.... Un peu de mal malgré tout à croire au jeu de Bérénice Bejo en auteure à succès et talentueuse qui s’ignore.... Florence Foresti fait du Foresti.....dommage qu’elle ne sache pas sortir de ses rôles habituels de ses spectacles....
Note au lecteur : j'adore Bérénice Béjo, ne cherchez aucune objectivité dans ce qui suit. Ce qui frappe avec le Bonheur Des Uns..., c'est l'évolution des personnages sous l'impulsion de la seule Léa (Bérénice Bejo, je vous ai déja dit que je l'adore ?). Son mari et ses amis ont beau essayer de la suivre dans son évolution, ils ne peuvent que constater leurs incapacités. À l'inverse Léa poursuit son destin, aussi à l'aise en tant que vendeuse de vêtements qu'à l'écriture de romans ou dans les salons cossus de la capitale. À noter, le magasin de prêt-à-porter dans lequel elle travaille est situé dans un centre commercial, près de la Porte Cristal accès îlot Bérénice (!). L'entourage se fait encourageant (attention, ironie) : "Tu ne peux pas envoyer ça un éditeur. Le personnage est vraiment trop con. On va me reconnaître." Ou encore, l'entourage est persuadé d'avoir eu un rôle majeur dans le succès de l'héroïne : "La dame en bleu, c'est une ligne ?!" Constatant leur incapacité à suivre le mouvement (est-ce si grave d'ailleurs ?), ils se sentent désemparés : "Pourquoi tu m'énerves alors que je suis déjà énervée ?" Quand les gens réussissent, ils changent. C'est ainsi. Le cercle relationnel évolue. Il faut l'accepter, et écouter les quelques personnes bienveillantes que l'on croise (ça arrive) : "Je ne voudrais pas que vous tourniez le dos à votre destin, Léa." Toute personne ayant vécu une mise en lumière, même modeste, d'elle-même ou d'un proche, se projettera facilement dans Le Bonheur Des Uns... Une bonne occasion de faire son introspection.