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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 janvier 2021
Dans cette comédie satirique et de mœurs, deux comédiennes inspirées et talentueuses incarnent des personnages fondamentalement opposés. Hypocrisie, cynisme, jalousie, réussite et accomplissement, des thèmes majeurs parfaitement illustrés par une écritures de ces petits mots vaches de tous les jours. La trop grande candeur du personnage principal nous rappelle parfois que nous sommes en présence de cinéma, mails fallait bien cela pour provoquer le comique de situation.
Difficile de déceler ce qui cloche dans cette Comédie, coécrite et dirigée par Daniel Cohen. Son scénario original est pourtant intéressant, évoquant les rapports amicaux et les relations à l'intérieur d'un couple, faisant une belle part à la jalousie et à l'EGO. La mise en scène se révèle sans défaut majeur ; ce qui déçoit ce sont les dialogues insipides et le manque de chaleur et de relief des personnages, seul celui joué par François Damiens montre vie et quelque intérêt.
Léa écrit un roman. Marc son mari n'en a que faire, lui souhaite simplement passer avant elle, être le plus important. Karine sa meilleure amie est jalouse et son mari Francis est plutôt un homme gentil. La jalousie est au centre de cette comédie et Bérénice Bejo en est le seul intérêt. D'abord parce qu'elle n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour jouer son personnage au contraire de Florence Foresti. Et ensuite parce que l'histoire de cette femme, qui va réussir au-delà de ses propres espérances, lui va comme un gant. Le casting masculin est dans la lignée du film.
Adaptée d'une pièce de théâtre, cette histoire de deux couples amis de longue date est assez savoureuse. Le succès en librairie de l'indécise Léa (Bérénice Bejo) va remettre en cause une multitude de choses dans la vie de ces 4 personnages. Cette analyse psychologique (qui reste en surface néanmoins) est assez délicieuse, tant elle peut susciter l'admiration ou la jalousie. Le film montre bien la volonté de trouver un accomplissement personnel dans sa vie, surtout pour exister auprès des autres. Florence Foresti incarne parfaitement cela même si elle en fait des caisses. Au final, on passe un bon moment et même si cela reste une comédie légère, Daniel Cohen nous interroge sur ce que peut ressentir l'entourage de la personne centrale qui prend la lumière.
« Le bonheur des uns… » est une comédie légère et distrayante proposée par Daniel Cohen. Si la thématique abordée est intéressante, le film souffrira de nombreuses longueurs et d’une Florence Foresti insupportable et surjouée.
Ma critique (sans spoilers) : https://mediashowbydk.com/2020/09/25/critique-film-le-bonheur-des-uns/
Idée de départ intéressante, vite réduite à néant par la paresse de son écriture. Cela se voudrait à la hauteur de Bacri/Jaoui sauf que non malheureusement. Dès la première scène la lourdeur des dialogues débarque très vite. Le point départ étant l’épineux dilemme de prendre ou ne pas prendre de dessert. Bérénice, intéresser à l’idée de prendre une île flottante tergiverse, en ressort une scène grotesque et pathétique au restaurant. De ce marasme, n’émerge que... la suite sur boulevardducinema.com
Moi j'ai trouvé ce film très bon et très bien. L'histoire et les personnages m'ont convaincu. Et pourtant je ne suis pas toujours très fan de ces comédies de mœurs. Le quatuor de personnages, avec B. Bejo en tête fonctionne très bien. Le scénario est bien écrit: c'est subtil et il n'y a jamais de clichés. On peut rire et pleurer à d'autres moments. Et on ne s'ennuie pas une minute. Le film traite de la réussite sociale et professionnelle. Certains n'ont rien demandé et seront heureux dans presque toutes les situations. D'autres au contraire ont besoin de se comparer aux autres, de les copier parfois, et si ça ne marche pas, c'est la dégringolade, la dépression, le clash. Ce thème est traité dans le film à la perfection. Le personnage de F. Damiens est super attachant, c'est un peu le nounours des 4, celui qui est toujours de bonne humeur, et qui va être content peu importe ce qui lui arrive. Cela se termine comme dans un conte de fée ou presque: chacun semble enfin avoir trouvé son ikigai.
Dans les adaptations de pièces de théâtre comiques en films français, tout en haut, il y a « Le Diner de Cons » puis il y a « Le Prénom » et, loin derrière, il y a « Le Bonheur des uns… ». C’est surjoué, les échanges de répliques s’éternisent et il manque surtout du rythme pour enlever le tout. Pourtant le quatuor d’acteurs principaux était prometteur. C’est d’autant plus dommage qu’il y avait matière à faire mieux.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 24 août 2021
L'histoire est pourtant bonne regarder que sont les mauvais sentiments qui surgissent chez les proches d'une personne qui réussit un peu trop bien. Mais les dialogues du film sont peu inspirés l'humour globalement mauvais et le rythme de cette histoire est mollasson. La mise en scène se limite aux champ contre-champ c'est juste du mauvais théâtre filmé. Il est consensuel et étrangement dénué d'aspérité il enchaîne sans surprise les figures attendues qui sonnent pourtant creux. Allez une étoile pour le quatuor de grands comédiens qui essaient de se démenés avec ce trop petit texte pour intéresser le spectateur...
Voilà un film que j'ai vraiment aimé. Dès le départ la mayonnaise a pris. Le scénario est très cohérent, bien écrit et ensuite tout coule de source, c'est un régal. Une agréable surprise. J'ai adoré la prestation de Florence Foresti que j'avais déjà aimé dans "Barbecue". Sinon, tous les acteurs sont très bons.
Le film manque de rythme. Le personnage de Florence Foresti tourne en rond à jouer la même scène tout le film. Enfin, le scénario est assez mauvais et tellement francais. Pourquoi faut-il toujours qu'un personnage écrive un roman ? Cette mode du personnage principal racontant sa vie dans un livre est lassante...
Une énième comédie française pas drôle, et assez typique pour le pire. Tout sonne faux, les personnages, les dialogues, les situations. Des acteurs très connus ne réussissent pas à faire croire une minute en leurs rôles. On ne rit pas une seconde et on ne sourit même jamais.
Film étrange, crispant au début, fascinant au fur et à mesure que l'on prend le parti de sourire puis de rire. Qui manipule qui? Rien de grave, juste la petite manipulation ordinaire, où l'on dit le contraire de ce qu'on pense pour pousser l'autre à affirmer ce qu'on voulait dire -et pouvoir le culpabiliser ensuite! Puis on est pris de tendresse pour les pauvres petits humains que nous sommes, qui ont tellement besoin de se montrer exceptionnels, qui tentent de se faire briller l'ego et qui, à force de vanité compétitive et de tentative d'assassinat psychologique discret, finissent juste par toucher aux sommets du ridicule et du drôle. Ce n'est pas une "comédie", ou bien alors elle est très grinçante, et on sort perplexe. Et troublés par notre ressemblance aux personnages...
Drôle et pas dénué de fond, cette comédie aborde avec humour le regard des autres quand l'un deux réussit brillamment. Ici, il s'agit de fibre artistique, mais le propose aurait pu atteindre toute autre réussite, car c'est le succès qui suscite ici le questionnement, la jalousie, le renvoi de son propre échec, de ses propres limites. Porté par un quatuor impeccable de comédiens qui s'en donnent à cœur joie et offrent des scènes de groupes, de repas, naturelles et réussies, " le bonheur des uns..." réconcilierait presque ma défiance envers les comédies françaises, pour l'immense majorité grasses et franchouillardes. Une belle surprise.