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CinÉmotion
172 abonnés
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3,0
Publiée le 16 septembre 2020
Pensé et écrit en premier lieu pour le théâtre, l'histoire est finalement adaptée au cinéma. Dès la première scène du film, le ton est donné. Bien qu'un peu trop longue, la scène d'ouverture au restaurant pose les bases de ce que sera le film, un enchaînement de comique de situation. Globalement je trouve que cela fonctionne bien, même si on a bien évidemment des scènes qui s'inscrivent dans un certain immobilisme propre au théâtre filmé. Mais il y a eu pire dans le genre. Je trouve que le quatuor d'acteurs plutôt bons dans leur rôle et l'alchimie entre tous fonctionne plutôt bien aussi. Il y a Florence Foresti qui ressemble peut-être un peu trop à son personnage de scène déjà connue, reprenant les mêmes mimiques et gestuelles. La mise en scène n'a rien d'original et se contente du minimum mais j'ai ri plusieurs fois, il y a des scènes drôles et réussies. C'est plutôt le fond de l'histoire qui m'a le plus intéressé, autour de la célébrité, la reconnaissance de soi et des autres, la jalousie, la recherche et l'estime de soi. Des éléments de scénario qui finalement font terriblement écho à la société d'aujourd'hui et reflète bien le phénomène 2.0 à travers une histoire ancrée dans le réel. Ces notions et ces ambitions pour tous aujourd'hui d'être toujours en quête de lumière, et de compétition, chercher à se faire voir partout et par n'importe quel moyen, se mettre en scène et en avant à travers un talent qui n'en est souvent pas un... Le film interroge surtout sur ce qui construit l'estime de soi. Est-ce par le regard et l'avis des autres ? Ou simplement en faisant ce qui me plait et dans lequel je me sens bien et à l'aise. Avoir honte de soi c'est d'abord faire semblant d'être quelqu'un d'autre... mais pourquoi chercher à plaire aux autres avant de se satisfaire d'abord de soi-même. En cherchant à percer dans un domaine qui n'est pas le sien, c'est répondre à un manque de reconnaissance et de confiance de soi. Et la société d'aujourd'hui pousse effectivement à ce phénomène qui n'aide pas à construire une paix intérieure solide et durable. Pour être dans le milieu audiovisuel, et pour connaître des amis qui ont très bien réussi, l'accès à la célébrité change réellement le regard de l'entourage... Mais au delà de la jalousie, c'est plutôt une frustration de l'autre qui se développe de ne pas avoir développer de talents spécifiques contrairement à son ami. Et ce n'est vraiment pas évident à gérer pour la personne ayant réussi à percer. Et ce côté de plus en plus solitaire au fil de la montée de la reconnaissance du personnage de Bérénice Béjo pour son travail est bien retranscrit. Certes le film traite la thématique sur un ton très léger, mais en soit, l'histoire de fond est vraiment pertinente et intéressante. Ça aurait même pu l'être de façon beaucoup plus approfondie dans un genre "drame" en ajoutant un aspect psychologique. En tout cas, le film n'est pas aussi mauvais que ce que disent certaines critiques. Il y a du bon, mais cela reste une comédie avec les codes qui vont avec et dont les qualités peuvent aussi paradoxalement constituer les défauts...
Très très interessant ce film sur le regard des autres face à la réussite soudaine d'un (très) proche... ça pique un peu. La jalousie (et pas que) et ses méandres n'y sont pas tant que ça caricaturaux et rappellent même des souvenirs. Les dialogues sont succulents, chaque phrase a son rôle, le petit mot en plus, au détour de phrases anodines, fait mouche. La 1ère scène, longue et relou, place déjà les tempéraments, d'où son côté volontairement insupportable, la couleur est donnée. Les acteurs, parfaitement choisis, sont + vrais que nature, incarnant à la perfection un trait de caractère qui leur sied naturellement. A voir avec plaisir, en grinçant parfois un peu des dents.
Le malheur du spectateur. Tout est lourdingue des les premières scènes. On dirait que ça a été écrit par quelqu'un qui n avait pas de moyens et voulait faire une film avec Cinq décors et plein de dialogues pour meubler.
Léa (Bérénice Béjo), vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter, est mariée à Marc (Vincent Cassel) qui réalise une belle carrière dans l’aluminium. Elle a une passion secrète, l’écriture, et met la dernière main à son premier livre qu’une prestigieuse maison d’édition va publier. Léa est restée très proche de Karine (Florence Foresti), une amie d’école, et a appris à connaître son mari Francis (François Damiens). Les deux couples sont très liés. Mais leur belle complicité va se fissurer avec la soudaine célébrité que les livres de Léa lui donnent.
Il existe un sous-genre cinématographique dont je ne comprends pas la raison d’être : le théâtre filmé. Le théâtre, s’il a sur le cinéma l’avantage de permettre aux spectateurs d’être en contact direct avec les acteurs, a par rapport à lui un handicap structurel : son immobilité. Alors que le cinéma peut, en quelques instants, par la magie du montage, nous faire visiter toutes sortes d’endroits, le théâtre n’offre pas une telle palette aussi imaginative et rythmée que soient la mise en scène et la succession des décors. Attention ! je ne suis pas en train de dire que le cinéma est supérieur au théâtre, mais de m’interroger sur l’intérêt d’utiliser dans un film les mêmes codes qu’au théâtre.
Daniel Cohen avait écrit "L’Île flottante" pour le théâtre. Il ne l’a jamais monté mais a écrit sur cette base un film qu’il réalise et dans lequel il joue un petit rôle – celui du patron borné de la boutique du centre Beaugrenelle où Léa travaille. Il confie les rôles principaux à quatre acteurs plus ou moins célèbres qui n’avaient quasiment jamais joué ensemble et, espérant surfer sur le succès il y a quelques années du "Prénom", boucle une comédie française ni drôle ni intelligente.
Au théâtre, elle aurait compté quatre ou cinq actes tous construits selon le même schéma : un dîner entre les deux couples les montrant à chaque étape de leur relation lentement minée par le succès grandissant de Léa. Puisqu’on est au cinéma, le montage est plus dynamique et les décors moins monotones : le film commence certes par une longue scène au restaurant – où les atermoiements de Léa à choisir son dessert éclairent le titre de la pièce – et se poursuit successivement chez Karine et Francis, chez Léa et Marc, dans la boutique où Léa travaille, sur le lieu de travail de Marc, etc.
Puisque la pièce est censée faire rire, le casting compte deux acteurs connus pour leur humour. Hélas, ni Florence Foresti, en amie jalouse, ni François Damiens, en mari aimant « mais un peu con », ne parviennent à être drôles. Le scénario les condamne à incarner des caricatures sans nuances ni évolutions. C’est le cas aussi de Vincent Cassel dans un rôle à contre-emploi de mari jaloux et pas très fu-fute et de Bérénice Béjo dont l’inébranlable bienveillance devient à la longue horripilante.
Il n’y a décidément rien à sauver dans cette comédie française d’un autre âge qui louche plus du côté d’"Au théâtre ce soir" que de celui de Tchekov que le réalisateur a le culot de citer dans son dossier de presse.
un début au restaurant un peu long.. un peu trop caricatural mais le film se laisse voir avec plaisir malgré un scénario bien pauvre On rit quand même et on peut imaginer que les jaloux, se rendent enfin compte qu'ils se sont coupés de leur amis, que le manque s'installe et qu'en réagissant plus sainement tout peut recommencer
Un film qui fait plaisir à voir que ce soit pour la trame ou les acteurs. On y retrouve essentiellement le ton léger de la comédie avec également quelques remises en cause plutôt actuelles. Inspirant.
Une catastrophe au delà de l'imaginable. Des personnages auxquels même le Père Noël ne croit pas. Florence Foresti aussi nulle que laide. Un scénario au bord de la trisomie.Le cinéma français déjà moribond n'avait point besoin de ce coup fatal. Cerise sur le gâteau, le réalisateur nous impose sa sinitre présence dans un rôle qu'on souhaite prémonitoire: son prochain métier?
Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: spoiler: si on les aime fermes, les blancs en neige cuisent parfaitement au micro-onde. L'argument est pourtant bon: regarder les mauvais sentiments qui surgissent chez les proches d'une personne qui "réussit" un peu trop bien. Mais les dialogues sont peu inspirés, l'humour globalement beauf, le rythme mollasson. La mise en scène se limite aux champ contre-champ du mauvais théâtre filmé. Consensuel et étrangement dénué d'aspérité, le film enchaîne sans surprise les figures attendues qui sonnent pourtant creux. Il y a des livres sans littérature et des films sans cinéma. Allez, une demie étoile pour le quatuor de grand.e.s comédien.nes qui se démène avec petit texte.Vivement le remake par Yasmina Reza.
J’en avais eu de bons et de mauvais échos. J’ai voulu me rendre compte. Ce film est juste une catastrophe. Alors que l’idée de départ pouvait être intéressante, elle n’est pas du tout exploitée. Le scénario est inepte, les dialogues sonnent faux, la mis en scène (de Daniel Cohen dont je n’ai vu que Comme une chef, déjà pas un chef d’oeuvre) inexistante. Les personnages sont aussi détestables que mal interprétés, aucun n’est attachant. On se demande ce que sont venus faire là-dedans Cassel, Béjo et Damiens. Foresti est exactement comme dans ses sketchs, aucun intérêt. Bref, un bon gros navet...
La bande-annonce nous vend un film plutôt comique alors que finalement on est face à une comédie dramatique. Les personnages autour de Bérénice Béjo sont difficilement attachants par leur côté assez mesquin et méchant. Ce qui ressort cependant de ce film n'est pas que les gens qui deviennent célèbres changent, mais c'est parfois aussi leur entourage qui, par jalousie changent et ne parviennent pas à accepter le changement de statut de leur amie. On en ressort plutôt déçu même si le film n'est pas foncièrement mauvais. Bref, si vous vous attendiez à rire, changez d'idée, et voyez le comme un drame.
Une comédie sympathique qui peine un peu à décoller mais qui finit par l'emporter grâce au talent de ses comédiens. Bérénice Béjo fait preuve d'une candeur touchante, Vincent Cassel et Florence Foresti sont parfaits en macho dépassé par le succès de sa compagne et en amie maladivement jalouse. Mais c'est surtout le talent de François Damiens qui nous vaut le plus de rires.
Une comédie pétillante et drole sur le monde de la culture réalisé et écrit par Daniel Cohen !! Si vous avez besoin de légèreté et de rire, ce film est fait pour vous, c'est un peu classique dans le mème genre du cinéma Français mais ça fait du bien de se décontracter. Je suis surtout aller voir ce long métrage pour son casting avec Vincent Cassel dans un role que l'on ne lui propose pas souvent qui montre un nouvel étendu de son talent en mari raleur et coincé, Bérénice Béjo qui joue la femme qui va ètre au centre de l'histoire puisque elle est vendeuse en prèt à porter en mème temps d'écrire un livre sur les conseils d'un écrivain qui va changer sa vie (plus les autres), Florence Foresti dans la peau de sa soeur voulant faire la mème chose mais hilarante dans son role et enfin François Damiens qui joue le mari de cette dernière musicien avec des textes noires à ses heures perdus voulant ètre sculpteur . C'est bien écrit, la reconstitution du monde de la littérature est bien retranscrite, les comédiens s'éclatent, nous avec eux et j'invite les gens a aller le voir.
Beau casting pour un scénario aux traits marqués. Les personnages, caricaturaux à souhait, finissent par lasser. Difficile pour le spectateur lambda (comprenez provincial) de s'y retrouver.