A première vue, J'y crois encore pourrait ressembler à un remake musical très simpliste de Nos étoiles Contraires, ou du moins une grosse guimauve comme souvent dans ce genre de film. Pourtant, la grosse différentes avec son illustre prédécesseur : J'y crois encore, retrace l'incroyable histoire vraie du chanteur Jeremy Camp et de sa première épouse : Melissa. Si, comme annoncé, on aurait pu s'attendre cela, à une énorme guimauve, ce n'est pas le cas. En effet, au delà de l'histoire d'amour qui est vraiment superbe, car vraie, les frères Erwin (déjà à l'oeuvre sur La Voix du Pardon) signe un film sur l'abandon à Dieu, l'amour véritable (car
Jeremy choisit d'abandonner ses études pour se marier avec Melissa, alors qu'elle a un cancer en phase terminale. Et même quand , il est fatigué, il souhaite rester à son chevet.) ou les êtres s'abandonne totalement. C'est vrai, que parfois le film, tire trop sur la corde sensible du spectateur. Mais, en soit, ce n'est pas forcement grave, et ce n'est pas forcement grave, car le vrai message du film est qu'il y a bien un Dieu, et que oui c'est parfois dur d'y croire et de s'y abandonner car il n'est pas la matériellement.
Je pense, qu'avec ce regard chrétien, les frères Erwin fond plus que se contenter de reproduire le schéma de film du même genre comme "A Star Is Born" (2018), "La La Land" ou "Nos étoiles Contraires". Est-ce qu'on se souviendra de ce film ? Je n'en sais rien. Ensuite, il faut ajouter que la réalisation, n'est pas grandiose faisant passer à un téléfilm, mais honnête. Habitué des rôles très sombres et un peu coincé dans son statut de "star pour ados" : KJ APA (que vous avez pu voir dans la série Riverdale) se révéle totalement autant pour ses talents incroyable à la guitare qu'au chant. mais surtout il est très touchant dans le film, et on espère qu'il fera davantage de film, de ce genre, car c'est un acteur très prometteur.
Quant à Britt Robertson (vue dans A la Poursuite de Demain, avec George Clooney) elle est également très touchante quoi que parfois trop effacée dans le rôle, et peine du mal à s'affirmer dans le rôle de Melissa, mais reste très attachante à voir à l'écran.
En définitif ; les frères Erwin signe un film honnête et intelligent, parfois bouleversant mais jamais larmoyant dont l'histoire vraie ne vous lâchera pas bien après la production. Avec, ce Nouvel Age d'Or du film Musical, ou on essaye sans cesse de vouloir épater le spectateur tel nous montre l'odieux Rocketman : J'y crois encore, est une jolie réussite qui prime plus ses personnages que son coté musicale. En cela, il plaira autant au chrétien qu'au non chrétien, et ça c'est un joli pari emporté haut la main.