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L'AlsacienParisien
632 abonnés
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3,0
Publiée le 21 septembre 2021
"La Proie d'une ombre" est assez bien fichu car il prend son temps avant de révéler son plein potentiel. Se présentant au départ comme un drame intimiste, il use des ficelles du genre pour tendre progressivement vers l'horreur, et ce, avec une économie de moyen efficace. C'est vrai que cette grande villa près du lac se prête aisément aux frissons et David Bruckner sait comment faire peur avec style ! Mettant de côté les sempiternels flash-backs et jumpscares, l'histoire nous plonge dans la confusion mentale d'une jeune veuve, entre cauchemars et visions troublantes, histoire de fantômes et thriller psychotique. Car, du deuil de cette dernière va naître le besoin de décortiquer les sombres secrets de son mari qui s'est donné la mort et, de découverte en découverte, le mystère s'épaissit et devient de moins en moins commun. Si, pendant la majeure partie du film, on est tenu par un suspense dense et haletant, le final grandiloquent (voire grotesque) m'a quelque peu déçu. De la même façon que le récent "Malignant", le scénario fait le choix osé d'aller jusqu'au bout de sa proposition horrifique, sans laisser trop de place aux suggestions du spectateur. Certains partis pris m'ont même gâché le plaisir, pourtant si bien entretenu depuis le début... Cela dit, l'atout phare de "La Proie d'une ombre" n'est nulle autre que son actrice principale, Rebecca Hall, qui se laisse hanter avec brio dans ce huis clos garni de jeux d'ombres et d'illusions d'optiques vraiment chouettes ! Les amateurs de genre y trouveront leur compte, mais force est de constater que le final divise et décrédibilise la tension globale de ce thriller endeuillé...
Même s'il use et abuse de tous les trucs du genre (ombres, reflets, buée sur les miroirs...), le film parvient à créer une ambiance oppressante, mystérieuse et malaisante, et permet à la formidable Rebecca Hall d'exploiter son talent. En revanche, le dénouement est un peu décevant.
Sur une intrigue très commune, David Bruckner apporte un traitement un rien original autour de ce métrage d'épouvante traitant du deuil et de la vie après la mort notamment. C'est plutôt intéressant et Rebecca Hall est toujours impeccable dans ce type de rôle complexe et taillé pour elle. En revanche, et c'est là tout le problème, c'est extrêmement long pour ce qu'il y a à raconter, et ça met des plombes à partir. Heureusement la réalisation et les petites idées sympas de mise en scène nous tiennent éveillés mais autant dire qu'après le petit twist on a assez hâte que ça se termine. Un peu dommage parce qu'il y avait sans aucun doute mieux à faire avec notamment cette atmosphère oppressante du plus bel effet. Pas mal dans l'ensemble.
Après Le Rituel, David Bruckner revient avec ce thriller fantastique tendu, globalement convaincant, aux montées d'adrénaline comme on en trouve trop rarement au cinéma. Notre critique complète : http://www.terreurvision.com/2021/11/la-proie-dune-ombre-20202021-de-david.html
Un scénario au sentiment de déjà vu dont l'intrigue monte crescendo. Quelques effets, une ambiance certes mais difficile d'accrocher totalement à cette histoire et à cette présence morbide. R. Hall a décidément du mal à apparaître dans des films majeurs!
ENTRE DEUX RIVES. Quand tu vois tout en double, c'est que tu as trop picolé. Le reflet de l'ombre dans la maison aux esprits. Et la créativité? Pauvre femme blessée, d'un corps resté debout, l'ombre est parfois brisée. Victor Hugo a aimé.
Belle réalisation, beau casting, un mystère bien préservé pendant les 3/4 du film, mais un dénouement décevant qui n'est pas du tout à la hauteur de ce que l'histoire aurait pu laisser présager. L'intrigue tombe à plat et c'est un regrettable car cette œuvre méritait un switch bien plus travaillé.
Le personnage de Rebecca Hall se retrouve seul dans sa maison isolée depuis que son mari est mort brutalement. Les cauchemars la hantent et se confondent avec des visions de son mari. La veuve se met alors à fouiller dans les affaires du défunt et découvre des photos de jeunes femmes qui lui ressemblent étonnamment. Son mari était-il infidèle ? Et si oui, pourquoi avec des femmes qui lui ressemblent autant ? Le thriller psychologique va tenter de nous mener de mystères en mystères dans une scène malheureusement trop calme. Si les comédiennes jouent avec certitude leurs rôles, “La proie d’une ombre” ne suffit pas à sortir de l’introspection et à renouveler le genre du film de fantômes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Envie d'un petit thriller horrifique ? Et bien on ne vous conseille pas du tout celui-ci ! La proie d'une ombre démarre sur des bases très intéressantes, nous plonge dans un univers captivant qui se construit sous nos yeux, un semblant de sorcellerie, de labyrinthe, de monde parallèle. Enfin les indices nous laissent entrevoir un potentiel franchement alléchant. Et puis d'un coup, le film s'échine à tout saboter, pour aller vers des révélations décevantes, enchaînant des non-sens et balayant les bonnes idées. On dirait qu'ils ont vu trop gros et qu'ils n'ont pas su gérer tout ça, c'est comme si un autre réalisateur avait fait la fin du film avec un résumé rapide du début. Il faut noter aussi notre antipathie face au personnage principale, Beth, très désagréable, et les personnages secondaires sont très clichés. Bref, ce film est décevant, car l'univers nous a dévoilé un gros potentiel, mais gâché et totalement inexploité.
Voilà un film fantastique qui rompt avec le tout venant des histoires de maisons hantées, et joue plus sur l'ambiance que sur l'abus de scènes horrifiques . Ça ne le rend que plus flippant. Le scénario est habile, et la conclusion, sans être ouverte laisse la place à différentes interprétations. La nature exacte de la "présence" est une surprise bien amenée. On pourra reprocher au film d'abuser parfois des scènes de nuit peu lisibles, mais en même temps ça contribue à son ambiance. Belle interprétation. Rebecca Hall, quasi constamment à l'image, est excellente.
Il y avait pourtant la promesse d'une bonne surprise et quelques bonnes idées ont survécu (liées à l'utilisation du décor), mais le film s'embrouille dans sa trame méta peu convaincante, son scénario approximatif, son ambition vaseuse... pour livrer un ensemble bancal et frustrant, comme le brouillon d'un bon film de genre que l'on ne verra jamais!
C'est toujours frustrant de sortir d'une projection sans comprendre le sens de la fin surtout après s'être sévèrement ennuyé! Voilà mon sentiment avec ce "Night House", film où l'héroïne (Rebecca Hall) ne se remet pas du suicide de son mari et vit des événements pour le moins troublants. C'est poussif et parfois vraiment ridicule, ni film d'horreur, ni thriller psychologique. Bref, c'est vraiment mauvais.