Un film pas terrible terrible... Emmanuelle Béart est toujours aussi belle, mais le film est mou et lent, elle redécouvre une sexualité etc.. J'ai vraiment pas trouver ce film extraordinaire, j'ai mis la note de 2 sur 5.
Un scénario et un montage en roue libre, une Emmanuelle Beart qui est douloureuse à voir avec sa bouche difforme, seul Vincent Dedienne s'en sort à peu près en étant enfin sobre dans son jeu. Dans le genre, préférez Les Beaux Jours avec Fanny Ardant.
Le portrait d'une femme seule qui cherche (parfois désespérément) de la compagnie. Le film se laisse regarder mais sans laisser un souvenir impérissable.
La reconstruction après le deuil, pour une quinquagénaire au carrefour d'une vie dont on ne connaît pas grand chose. La bonne idée du film est cet angle immersif immédiat. Dans un espace de temps très restreint, nous avons tout compris des enjeux : il faut respirer. On pourrait se dire qu'il y a une bonne dose de déjà vu, mais revoir une Emmanuelle Béart discrète et naïve comme si elle avait la moitié de son âge est agréable à contempler. Beaucoup de situations cocasses et un peu pathos comme cette reprise d'étude quelque peu fantaisiste, sont désamorcées par le second degrés, bien aidées par Vincent Dedienne. Une éteinte charnelle qui ne fait pas vraiment de mal.
Un portrait intime et sensible mais inabouti d’une quinquagénaire tentant de se reconstruire après avoir perdu son mari, portée par l’interprétation émouvante et pleine de justesse d’Emmanuelle Béart.
Après l'avalanche de critiqués élogieuses de la part de la presse, j'ai été extrêmement déçu par ce film. L'idée de départ était bonne - une femme de cinquante ans veut retrouver sa libido après une longue période d'abstinence -, mais cela ne suffit pas pour faire un film et encore moins un bon film. Le scénario est indigent et incohérent. L'héroïne passe du rien à une sorte de frénésie sexuelle avec le premier venu. La vie intérieure de celle-ci demeure totalement inaccessible si ce n'est son air larmoyant du début à la fin. La durée est absente. Est-ce que tout se passe en quelques semaines ou en plusieurs mois. Quant à la fin avec une bande de gangsters slaves après un diner pantagruélique en solitaire dans un restaurant 5 étoiles ne tient pas de tout de la part d'une bonne bourgeoise même éméchée. La retrouvaille avec le prof allemand dans le train, la ficelle est un peu grosse. Le film n'a rien d'un conte.
Faut-il y voir une illustration du droit à être importuné de Catherine Millet après meetoo, tant les hommes de ce film sont macho.
Présenté comme le grand retour d’Emmanuelle Béart, l’étreinte est un film au scénario d’un ennui mortel. Entre clichés sur une génération avide de sexe libre et vide intersidéral, les acteurs n’apportent rien permettant de sortir de cet abîme (cela aurait été une performance remarquable) qui va de pair avec la réalisation. En bref… à éviter !
J' ai adoré ce film, qui m'a émue par une vraie sincérité et justesse sur le plan des émotions. Les plans serrés sur le personnage de Margaux la donne à voir dans sa nudité de l 'être et sans fards. L'amitié entre le personnage de l'étudiant hommosexuel et Margaux est très belle...En tant que femme, je me suis complètement identifié au personnage féminin...
Emmanuelle Béart donne tout ce qu'elle peut dans un film curieux ou ni le scénario ni la mise en scène ne passionne vraiment. Sans doute cette "Etreinte" manque de quelque chose de réellement charnel, à l'image de ces scènes d'amour filmées sans vraiment regarder et avec beaucoup de maniérisme. Les seconds rôles sont la plupart sans saveurs. Un film d'errance existentielle auquel il manque un vrai discours, un vrai fond pour qu'on y croit davantage.