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Jonathan M
135 abonnés
1 528 critiques
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3,0
Publiée le 27 décembre 2021
La reconstruction après le deuil, pour une quinquagénaire au carrefour d'une vie dont on ne connaît pas grand chose. La bonne idée du film est cet angle immersif immédiat. Dans un espace de temps très restreint, nous avons tout compris des enjeux : il faut respirer. On pourrait se dire qu'il y a une bonne dose de déjà vu, mais revoir une Emmanuelle Béart discrète et naïve comme si elle avait la moitié de son âge est agréable à contempler. Beaucoup de situations cocasses et un peu pathos comme cette reprise d'étude quelque peu fantaisiste, sont désamorcées par le second degrés, bien aidées par Vincent Dedienne. Une éteinte charnelle qui ne fait pas vraiment de mal.
Emmanuelle Béart signe son retour sur grand écran dans la peau d'une femme mûre retournant sur les bancs de la fac après le décès de son mari. Ce film de Ludovic Bergery est plutôt léger au début avec les nouveaux amis étudiants puis prend une tournure mélancolique. Margaux veut de nouveau séduire, aimer et être aimée. Emmanuelle Béart est parfaite dans ce portrait de femme à la dérive, mais il manque une petite étincelle pour donner un peu de piment à cette oeuvre délicate mais un brin académique.
Un film pas terrible terrible... Emmanuelle Béart est toujours aussi belle, mais le film est mou et lent, elle redécouvre une sexualité etc.. J'ai vraiment pas trouver ce film extraordinaire, j'ai mis la note de 2 sur 5.
Un scénario et un montage en roue libre, une Emmanuelle Beart qui est douloureuse à voir avec sa bouche difforme, seul Vincent Dedienne s'en sort à peu près en étant enfin sobre dans son jeu. Dans le genre, préférez Les Beaux Jours avec Fanny Ardant.
C’est au contact de ce groupe d’étudiants en master de littérature allemande que Margaux comme le film lui-même atteignent la puissance vertigineuse d’un désir qui se retrouve par celui des autres, dans un mimétisme tout à la fois érotique et source de souffrance – en ce qu’il contraint le personnage principal à une position de spectatrice puis d’élève. Le cadre universitaire rejoue ainsi, sur le plan scolaire, l’initiation à la vie que suit cette femme endeuillée, une initiation qui exige de recommencer une existence qu’elle pensait avoir construite et menée à bien, à se mettre à jour pour aimer à nouveau et être aimée. Le long métrage investit aussitôt, et de manière fort juste, la virtualité contemporaine des rencontres : par le prisme des réseaux sociaux, des applications et des sms, il révèle un décalage générationnel qui plonge le personnage dans une profonde solitude doublée d’une détresse affective. Amant d’un soir, escort-boy pour personnes âgées, libertins dans les douches de la piscine. Exploration non exhaustive du désir ainsi libéré. Les études supérieures apparaissent tel un temps de pause suspendu entre deux âges sérieux et définis par la règle – adolescence et monde adulte – qu’il faut cultiver encore et encore comme si l’on puiser à la source d’une jeunesse éternelle : après le master, la thèse, et puis on verra. Étudier à l’université devient une finalité en soi, non plus un moyen d’accéder à un métier précis. Margaux pénètre une nouvelle fois dans ce temps en dehors du temps, avec désormais la lucidité et l’expérience acquises par la maturité ; elle semble constamment et présente et extérieure aux activités, dans une position de surplomb qui dit la barrière de l’âge et, derrière elle, l’épreuve du deuil de sa vie passée. Aussi oscille-t-elle entre la spontanéité et l’ordre, deux valeurs qu’emploie Goethe pour apprécier le sentiment amoureux – cité par l’un des professeurs au début du film. Elle bénéficie de l’interprétation remarquable d’Emmanuelle Béart, bien trop rare dans le paysage cinématographique français d’aujourd’hui. Un film à voir.
Pourquoi vouloir délibérément infliger aux spectateurs une telle souffrance ? Film très long avec une succession de séquences sans réelle cohérence.Je me suis suis ennuyé ferme.Première fois que je vois dans un film un placement de produit pour un antirétroviral contre le VIH-1 et le VIH-2.
Ce film signera t il le grand retour d E Béart ? Pas vraiment, film assez fade et banal. On va dire que le scénario ne nous emporte pas. Emmanuelle Béart ne sauve pas ce film sans intérêt et pas franchement réalisé de manière extraordinaire non plus. Cette romance d une femme recherchant une nouvelle jeunesse n est pas vraiment une réussite on l aura donc compris.
Est ce du cinéma vérité ? Mme Béart joue sobrement un rôle taillé pour elle, c.est celui d’une femme mûre.. et veuve, qui se reconstruit affectivement et sexuellement. Elle y parvient mais avec difficulté. Y a t il du cinéma ici, c’est toute la question.. eh oui, la vie est dure , le film supporterait un peu d’humour et de fantaisie..
Quelle tristesse de voir le visage d'Emmanuel Béart ainsi ravagé par la chirurgie esthétique ! Le monde du cinéma français copie de plus en plus les travers d'Hollywood...
Très décevant. L'histoire est sans intérêt, on ne peut entrer en empathie avec l'héroïne et surtout le jeu d'Emmanuelle Béart est plat. Quel dommage pour mon premier film après cette longue période de privation.
l'Etreinte reste moyen. Le film n'est pas lent, non au contraire il retranscrit avec justesse et sans illusion, un passage compliqué dans la vie d'une femme, mais pendant 1h40, l'histoire reste assez plate. Les personnages secondaires sont intéressant mais pas assez mis en avant. Les décors ne sont pas du tout mis en lumière, surtout avec cette réalisation omniprésente en plan serré sur la tête des acteurs. Je pense qu'avant d'être un film, l'Etreinte est d'abord un documentaire.
Et enfin un parlons de cette fin qui s'arrête beaucoup trop facilement. Sans réelle perspective d'avenir pour cette femme à la recherche d'amour, de sentiments. Ce qui est le plus regrettable à mon goût, c'est cette fin ouverte, qui laisse pour le coup, vraiment sur la faim.
Après l'avalanche de critiqués élogieuses de la part de la presse, j'ai été extrêmement déçu par ce film. L'idée de départ était bonne - une femme de cinquante ans veut retrouver sa libido après une longue période d'abstinence -, mais cela ne suffit pas pour faire un film et encore moins un bon film. Le scénario est indigent et incohérent. L'héroïne passe du rien à une sorte de frénésie sexuelle avec le premier venu. La vie intérieure de celle-ci demeure totalement inaccessible si ce n'est son air larmoyant du début à la fin. La durée est absente. Est-ce que tout se passe en quelques semaines ou en plusieurs mois. Quant à la fin avec une bande de gangsters slaves après un diner pantagruélique en solitaire dans un restaurant 5 étoiles ne tient pas de tout de la part d'une bonne bourgeoise même éméchée. La retrouvaille avec le prof allemand dans le train, la ficelle est un peu grosse. Le film n'a rien d'un conte.
Faut-il y voir une illustration du droit à être importuné de Catherine Millet après meetoo, tant les hommes de ce film sont macho.
Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise en regardant un film au cinéma avec ma maman (65 ans) Autant de scenes X est totalement déplacé Aucune histoire aucune intrigue Film d'un tel ennui à fuir