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Redzing
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2,0
Publiée le 20 janvier 2022
« The Man Who Could Cheat Death » devait à l’origine être un film du « trio gagnant » de la Hammer : Terence Fisher à la réalisation, Peter Cushing et Christopher Lee dans les rôles principaux. Mais Cushing, fatigué après un tournage précédent, refusa le rôle du protagoniste quelques jours avant le début de la production ! Il fut remplacé au pied levé par Anton Diffring, surtout connu pour ses seconds rôles sinistres. L’acteur allemand incarne ainsi un scientifique qui a trouvé le moyen de ne plus vieillir. Mais pour cela, il doit subir une opération tous les 10 ans. Et alors que l’échéance est déjà passée, son chirurgien semble avoir disparu ! On ne retrouve malheureusement pas ici la saveur et la couleur des meilleurs films gothiques de la Hammer, malgré la présence de Terence Fisher derrière la caméra. La faute sans doute au scénario, qui ne propose pas grand-chose d’autre que des conversations tranquilles dans des bureaux ou des salons. A part quelques brèves images, on n’aura donc pas le droit à l’ambiance gothique des manoirs sinistres, ou des marécages fumants. Toute la première heure tourne en ronds, reposant sur l’interprétation dramatique d’Anton Driffing, qui n’est pas toujours à l’aise. Tandis que les thématiques du film (dérives de la science) sont déjà largement abordées dans la franchise « Frankenstein » de la Hammer, beaucoup plus réussie. Et que Christopher Lee a un personnage étonnement effacé. Reste un dernier quart d’heure où l’action décolle (toute l’intrigue semble concentrée dans ses 15 minutes…). Et la présence de Hazel Court, qui nous gratifie tout de même d’une courte scène topless, chose osée pour l’époque ! Que les polissons se refroidissent, le cadrage coupe là où la décence de l’époque le commande… Mais la rumeur raconte qu’il existerait une scène coupée perdue, bien moins prude… Une sous-intrigue plus passionnante que celle de ce long-métrage, décidément mou !