Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Encore un film regardé en douce, étant gosse, cette fois ci un soir d'hiver sous une pile de couvertures...Résultat une pétoche d'enfer ...Je ne pense que l'on ait fait de meilleurs films de vampires à part peut être "les prédateurs" ou "entretien avec un vampire"...Un classique de cinéma...
Le Dracula de Terence Fisher marque une rupture totale avec le film de vampire étouffant et sensible. Volontairement violent et épouvantable (cela dés le début avec la transformation de Jonhatan Hacker en vampire) ce Comte Dracula n’est pas romantique et tragique mais puissant et sanglant. Sa séduction ne révèle pas de l’amour mais de l’érotisme (bien léger comparé à ce qui se fait de nos jours). Loin du poupard Bela Lugosi, Christopher Lee interprète avec force et prestance ce Comte terrifiant qui amène le spectateur à partager avec Van Hesling (excellent Peter Cushing) la seule question : comment détruire cette puissance malfaisante. La forme sert admirablement le propos. La pellicule flamboyante de Jack Asher et les décors splendides renforcent la sobriété du propos : pas de voyages exotiques, de texans bruyants ou de tsiganes dansants. A la place un huis clos terrifiant et un principe simple pour Van Hesling : « c’est lui ou moi ». Assurément le meilleur Dracula réalisé à ce jour.
Première incursion dans le mythe de Dracula pour la Hammer en 1958, un an après avoir remis au goût du jour le mythe de Frankenstein, Le Cauchemar de Dracula est du même acabit. En effet, on retrouve le trio Cushing/Lee/Fisher avec un grand plaisir dans ce film de vampire au charme indéniable. Christopher Lee est superbe de charisme dans le rôle qui le révèlera au grand public, son visage et sa longue cape noire ne peuvent que rester dans la mémoire du spectateur. Peter Cushing est à nouveau brillant, cette fois il prête ses traits maigres et élancées au gentil mais méthodique et grave Dr Van Helsing. La distribution féminine est moins précise, les critères étant probablement plus le faciès et la poitrine que le véritable jeu d’acteurs finalement peu utile sauf pour celle qui incarne Lucy et qui joue heureusement joue juste. On ne regrettera finalement que Michael Gough qui semble peu inspiré par son personnage, dommage. Terence Fisher se fait plaisir à la mise en scène et se pose comme un très bon utilisateur de gros plans qui arrivent toujours au moment ou il faut pour créer l’intensité nécessaire au film. La bande originale sort quasiment toujours la grosse artillerie pour une musique très premier degré mais réussie. Les effets spéciaux de la scène finale peuvent être considérés comme vieillis mais personnellement je trouve que ça n’ajoute qu’au charme du film.
Après avoir signé une relecture talentueuse de Frankenstein, Terence Fisher s'attaquait directement à une autre figure classique du cinéma d'épouvante : le vampire. Classique instantané, ce Cauchemar de Dracula pose les fondements de ce qui fera la réputation de la Hammer : des jolies femmes, des décors superbes, des costumes magnifiques, une photographie envoûtante avec des couleurs qui flattent la rétine, le tout dans une ambiance délicieusement gothique et fascinante. La figure du vampire devient ici plus ambiguë et donc plus inquiétante, ce qui n'empêche pas Terence Fisher de verser dans une horreur graphique étonnante pour l'époque. Le charisme de Christopher Lee marquera à jamais les esprits tandis que Peter Cushing dans le rôle de Van Helsing est, comme à son habitude, excellent. Un film mythique.
Le scénario de Jimmy Sangster s'écarte légèrement du roman de Bram Stoker pour en codifier le genre. C'est une série B mais elle est brillante, avec une belle utilisation des couleurs, le rôle à la fois discret et très efficace de Christopher Lee, un Peter Cushing impeccable des personnages féminins fort accortes, et une musique bien dans le ton. On ne s'ennuie pas une seconde, mieux : on se régale !
Quatrième Dracula que je visionne, le premier repris par la Hammer après l'excellente version de 1931. Du coup, exit Bela Lugosi et place au mémorable Christopher Lee, intriguant dans l'habit du célèbre comte. Si, dans sa globalité, on reprend la mécanique de l'oeuvre original, la Hammer, célèbre studio anglais la transforme en une oeuvre gothique usant de nombreux décors faux mais terriblement efficace. Un autre habitué de cette saga, Terrence Fisher qui a mon grand regret nous pond quelque chose de relativement simpliste dans la photographie et de pas forcément esthétique. Ce sera modifié avec l'incroyable Dracula, Prince des ténèbres qui sévira sur les écrans de cinéma quelques années plus tard... Quelques autres bémol à souligner, l'ennui de certaines scènes palissent et font défaut au film, l'inutilité flagrante de Peter Cushing en Van Helsing (bien meilleur dans Frankenstein s'est échappé) et des personnages secondaires de faibles envergures. Incontournable pour les fans de Dracula ou de la Hammer, à contourner pour les amoureux de l'horrifique et du sanglant!
Un film de la période de l'âge d'or de la Hammer Studios, spécialiste de film d'horreur et fantastique dans les années 50 et 70. Ici le duo Cushing et Lee, habitués du studio, reprend le mythe de Dracula. Il y aura plusieurs Opus. une image très noire , des décors gothiques à souhait arrivent à créer un bon climat d'angoisse , fidèle au livre . Tout cela date un peu, mais reflète d'une belle période du cinéma fantastique.
Le film a un peu vieilli mais vaut le coup d'oeil pour son charme très baroque grâce au Technicolor malgré des décors assez cheap, pour quelques scènes mémorables et surtout pour l'interprétation terrifiante de Christopher Lee.
Dans l'atmosphère glaçante d'un château isolé débute cet opus horrifique emblématique porté par un fascinant Christopher Lee et un distingué Peter Cushing indissociables de leurs personnages. Compensant la petitesse des moyens et la limite des effets spéciaux, la réalisation s'appuie sur des ressorts baroques, une menace continue entraînant une certaine tension et l'emphase vampirique qu'appuie la musique. Malgré quelques facilités dans le scénario spoiler: (les contaminés ne se transforment pas immédiatement, leur retour à la pleine humanité semble possible voire adaptable selon les situations, Mina fort naïve...) l'intrigue se laisse suivre plaisamment. Une adaptation aiguisée!
S'il est maintenant à ranger au rayon des curiosités en raison de son grand âge, "Horror of Dracula" reste malgré tout l'une des premières oeuvres d'horreur du cinéma, datant de 1958, avec l'inoxydable Christopher Lee dans le rôle du prince des ténèbres. L'ensemble tient plutôt bien la route, retranscrit correctement l'ambiance de l'oeuvre de Bram Stoker, et bénéficie de quelques trouvailles que l'on peut supposer très novatrices pour l'époque (de petits effets spéciaux maison !).
Avec "Le Cauchemar de Dracula", le studio de la Hammer va s'emparer du mythique roman de Bram Stocker et ne plus le lâcher avant plusieurs décennies.
Le film est toutefois une très libre adaptation du roman. Il se permet même des inversions : par exemple, Mina a le rôle de Lucie et vice-versa.
Cela peut décontenancer ceux qui connaissent le matériau d'origine.
D'ailleurs, il est dommage que ces changements ne s'accompagnent pas d'explications. Un exemple ? On ne connaît absolument pas les motivations de Arcker. Comment a-t-il eu vent de l'existence du comte ? Pourquoi a-t-il cette quête ?
Enfin et pour en finir avec le scénario, il peut se montrer parfois peu logique et avance surtout parce qu'il est aidé par des personnages aux choix stupides. Ficelle scénaristique vous avez dit ?
Heureusement, tout n'est pas à jeter, loin de là. En particulier, le film a un rythme prenant grâce à un récit qui n'a pas peur (parfois pas assez d'ailleurs) d'utiliser des ellipses pour nous épargner de longs dialogues et grâce à un montage dynamique.
Il bénéficie également de deux bons acteurs, Christopher Lee évidemment qui a très peu de lignes de dialogues mais une vraie présence à l'écran et surtout Peter Cushing. Que ce soit en Sherlock Holmes ou en Van Helsing, il est crédible et impliqué dans son rôle. Il tient presque le film avec sa seule performance.
Ces acteurs évoluent dans des décors qui font parfois carton pâtes mais avec des costumes magnifiques (surtout ceux de Van Helsing).
Leur performance est d'ailleurs bien aidée par la maitrise de ma lumière dans certains plans qui accentue l'émotion que veut faire passer l'acteur.
Bref, "Le Cauchemar de Dracula" bien que non dénué de défauts mérite le coup d'œil.
On trouve, encore ici, l'ambiance des vieux films de vampires, l'ancienneté du mobilier, les cercueils et les lits des personnes mordues, l'ail suspendu dans les chambres, la surveillance des fenêtres et certains plans de caméra contribuent à l'inquiétude de l'apparition du vampire. Cependant, le rythme du film est lent aujourd'hui et je lui préfère moins de sérieux conventionnel et davantage d'humour, comme dans l'excellent "Bal des vampires" de Roman Polanski. Ici, je n'ai aimé que le décor et l'ambiance inquiétante avec le bruit du vent, les chemises de nuits et les sourires en canines des mordues du comte. Trop vieux malgré le charisme qui se dégage de Christopher Lee et un scénario intéressant. Beaucoup d'acteurs sont statiques et les dialogues manquent de saveur.
Un des films les plus connus de la Hammer et qui a installé Christopher Lee en conte Dracula dans l’inconscient collectif de plusieurs générations. Le film est assez typique du studio, on a une ambiance baroque accentuée par les décors, les costumes , même s’il paraît gentillet aujourd’hui on sent un esprit de transgression au niveau de l’esthétique de l’horreur mais aussi de l’érotisme. Christopher Lee est magnétique dans ce film et dégage une présence incroyable heureusement il y a face à lui Peter Cushing dans le rôle de Van Helsing pour lui tenir un peu la dragée haute. Alors bien sûr le temps passant le frisson n’est plus au rendez vous, mais le film garde le charme d’une maison hantée et d’un conte d’horreur plaisant.
Rarement on aura vu lecture si fidèle et sincère de Dracula, l'œuvre originale de Bram Stoker, avec en plus un casting qui réunit Vincent Prince et Christopher Lee... Que demande le peuple ? Si vous n'avez jamais ouvert le roman (et ne comptez pas le faire), Le Cauchemar de Dracula est l'adaptation filmique idéale pour en avoir un bon résumé, très complet. On retrouve donc les personnages de Lucy, Mina, Jonathan Harker, Van Helsing et bien sûr le Comte Dracula dont l'interprétation de Christopher Lee n'a pas grand-chose à envier à Bela Lugosi (tout aussi mystérieux et troublant). Et que dire du plaisir de revoir Vincent Price dans le catalogue du film de monstre qui lui est cher, surtout qu'il se donne dans un brillant rôle de Van Helsing qui reste l'une des meilleures interprétations qu'on lui connaisse. Le futur Dracula de Francis Ford Coppola est peut-être tout aussi fidèle au livre (voir plus), clairement Le Cauchemar de Dracula possède un charme "de l'artisanat" que son successeur n'a pas, avec ses effets spéciaux un peu carton-pâte mais soignés, ses décors qui ressemblent souvent à des accessoires de théâtre, ses acteurs qui en font beaucoup (très théâtral, également) pour nous captiver...et cela marche. Malgré l'ancienneté qui se remarque dans les effets spéciaux et la durée réduite (1h10) qui force le film à aller très vite, on se prend à regarder avidement cette adaptation très sympathique. Le combat final entre Van Helsing et Dracula nous fait même ouvrir la bouche en attente de voir lequel des deux hommes aura raison de l'autre, et l'on peut dire que l'on est servi. Le Cauchemar de Dracula est donc une belle adaptation riche et intelligente, qui réussit l'exploit de condenser les 600 pages du livres en 1h10 en nous offrant au passage un duel Price / Lee instantanément mythique.