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Estonius
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4,0
Publiée le 4 octobre 2015
Beaucoup de bonnes choses en premier lieu cette idée d'avoir fait de Hyde un jeune homme séduisant et cynique, mais aussi la présence de Christopher Lee dans un rôle bluffant qui lui va à merveille et une ambiance baignant dans la sensualité avec la très jolie Dawn Addams, une danse au serpent très suggestive et un peu de french cancan. C'est d'abord un film fantastique, l'horreur n'intervenant qu'à la fin. On regrettera l'absence d'effets spéciaux, les transformations de Jekyll se faisant uniquement en "retourné", mais on passe un bon moment. A noter que Hammer fera encore mieux en 1971 avec Dr Jekyll et Sister Hyde de R. W. Baker.
A défaut d'être l'adaptation du classique de Robert-Louis Stevenson, ces "Deux visages du Docteur Jekyll" n'en demeure pas moins intéressant à plusieurs aspects. D'abord bien sur par le choix de rendre Jekyll laid et Hyde séduisant, mais réduire le film à ce seul aspect serait injuste. En effet, Terence Fisher réussit une mise en image assez séduisante qui, sans atteindre les sommets du genre, permet de faire son petit effet et de placer le film clairement au-dessus des productions de l'époque. Si bien que même si l'oeuvre ne regorge pas par ailleurs de trésors d'imagination, elle demeure toutefois suffisamment bien faite et habilement construite pour que l'on se laisse tenter. Une jolie réussite du genre.
Un des films de Jekyll et Hyde les plus aboutis, où le texte toujours magnifique l'emporte sur l'horreur, la violence et le mélodrame d'autres opus. L'interprétation des répliques par les acteurs est parfaite, dosée même à la britannique. Il n'y a pas de surprise dans le scénario est la musique est parfois un peu excessive mais le cynisme de Hyde, profond et pervers, est grandiose.
Une version chatoyante et flamboyante du célèbre roman de Stevenson. Qui, sans égaler le film de Mamoulian (1932), ne manque pas d'originalité avec un Jekyll, laid comme un pou, et abondamment cocufié, et un Hyde beau garçon pervers polymorphe. Plaisant, vraiment.
Le Dr. Jekyll, savant gentillet et naïf, concocte un élixir afin de révéler ce qui sommeille dans l'âme humaine. La potion le transforme alors en Mr. Hyde, un homme à l'apparence séduisante et suave, et au tempérament bestial. Le roman de Stevenson a fait l'objet de nombreuses adaptations, cependant cette version made in Hammer se démarque, en présentant M. Hyde comme un gentleman, et non comme un ogre. Un choix original mais qui n'a pas payé, étant donné que le film fut un échec commercial à sa sortie. Pourtant, il s'agit d'un bon cru de la maison de production. Certes, les idées amenées ne sont pas toujours exploitées à fond, et Paul Massie est un peu trop exubérant dans son double rôle. Toutefois, cette interprétation s'accorde bien avec les couleurs criardes, et l'ambiance du film. On retrouve par ailleurs avec plaisir Christopher Lee en véritable goujat, et une mise en scène dynamique signé Terence Fischer. Sans parler de quelques passages assez sensuels pour l'époque (notamment une danse avec un serpent pleine de sous-entendus). Un bon film fantastique.
Cette variation du célèbre roman de Robert Louis Stevenson présente un point très intéressant : celui de montrer Mister Hyde avec un visage séduisant. Cette idée sera reprise avec beaucoup de brio par Jerry Lewis dans "Docteur Jerry et Mister Love". Le film de Terence Fisher est plutôt raté. Son oeuvre explore plusieurs pistes qu'elle n'exploite hélàs pas à fond ce qui ne peut que laisser le spectateur sur sa faim. Le double jeu peu subtil de Paul Massie n'arrange rien à l'affaire. Reste quelques décors kitschs mais colorés et la forte sensualité dégagée par la très séduisante Dawn Addams qui arrivent tout de même à donner de l'intérêt au film.
Terence Fisher, pilier de la Hammer, qui s'est attaqué au mythe de Dracula et, à de multiples reprises, à celui de Frankenstein, adapte cette fois le roman de Stevenson avec "les 2 visages du Dr Jekyll". Comme la plupart de ses films, la superbe réalisation (limite hollywoodienne) permet au film de traverser le temps sans une ride. Paul Massie est encore plus persuasir en Hyde, totalement amoral, qu'en Dr Jekyll, un peu à côté de ses pompes. Voir Christopher Lee en dandy tombeur et joueur est également un grand moment de bonheur. Du très beau travail 3.5 / 5 (limite 4)
Un produit de qualité, réalisé par un grand artisan du genre. Certaines séquences supportent sans problème leurs soixante ans, mais d'autres sont devenues franchement ringardes comme la danseuse au serpent. Le plus intéressant est contenu dans la faculté de Hyde de rencontrer sa femme et son amant sous une autre apparence. Le côté délicieusement immoral de cette partie du film est malheureusement sous utilisée. Toute la partie finale est conventionnelle et moraliste. Le personnage principal manque un peu de charisme et de subtilité. Christopher Lee lui vole la vedette sans difficultés dans un rôle inattendu. Ce n'est pas la meilleure performance de Terence Fisher et ne manque de moyens n'arrange rien, car on s'attendait tout de même à voir les rues de Londres. Ce petit film n'est donc pas un joyau du genre, mais il se laisse voir et mérite de rester dans le catalogue des oeuvres significatives de la Hammer.
Surprenant de la part de la Hammer et plus précisément de Terence Fisher de nous proposer ce petit film plutôt laid et cheap, après avoir revisité à leur manière différents icônes de l’épouvante avec des classiques hargneux et bien troussés (Dracula, la momie, Frankenstein et également le chien des Baskerville). Ici le (double) premier rôle est tenu par un inconnu manquant un peu de charisme et de présence –affublé d’une fausse barbe et de faux sourcils en Jekyll il en est même grotesque- Peter Cushing était donc indisponible pour tenir le rôle ? L’animation est tout de même assurée par Christopher Lee, le couteau suisse de la firme au marteau, truculent dans le rôle de l’ami fêtard et profiteur du docteur. On sent de plus un tournage réalisé à l’économie, les seuls décors du métrage étant la maison de Jekyll et le cabaret. Il n’ya aucune scène gore, ni de suspense ni de frisson dans le métrage, on suit juste l’histoire qui se déroule devant nous, sans jamais s’ennuyer par contre.
D'avantage récit de vengeance que fidèle adaptation du classique de Stevenson, une production Hammer jouant à fond sur les frustrations sexuelles du docteur Jekyll au détriment de l'angoisse pure, tirant parti au maximum du technicolor et détournant astucieusement les figures imposées du genre (Paul Massie, profondément habité, n'est grimé que quand il interprète Jekyll, à la différence de ses prédécésseurs).
Un pure film de la hammer ,bien réaliser,bien interpréter et un scénario très abille avec le mythe du dr jekyll.Paul massie ce fait literallement voler la vedette par le genialissime Christopher Lee .