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Sabba
18 critiques
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4,0
Publiée le 31 mai 2024
"The King of Staten Island" est un film touchant et humoristique qui mélange habilement comédie et drame. Pete Davidson livre une performance remarquable, incarnant un personnage à la fois attachant et profondément humain. Réalisé par Judd Apatow, le film explore des thèmes comme le deuil, la croissance personnelle et la quête de soi avec une approche sincère et émouvante.
Le scénario est percutant, équilibrant parfaitement humour et émotion. Le casting de soutien, incluant Marisa Tomei et Bill Burr, brille également, ajoutant de la profondeur et de l'authenticité à l'histoire. La représentation de Staten Island dans le film offre un cadre unique qui enrichit le récit.
En somme, "The King of Staten Island" est un film captivant et agréable à regarder, offrant une vision poignante des hauts et des bas de la vie tout en maintenant le spectateur engagé grâce à son esprit et sa chaleur. Fortement recommandé pour ceux qui cherchent un film à la fois divertissant et réfléchi.
Je ne peux commencer que par la bonne surprise qu’est ce film.On y retrouve un jeune homme perturbé de 24 ans encore chez sa mère passant le plus clair de son temps à fumer avec ses amis on imagine donc que le film ne va pas être profond alors que c’est tout le contraire.Pete Davidson est particulièrement convaincant dans son rôle et cela n’est pas étonnant car il s’inspire de sa propre histoire c’est la que la dimension dramatique surgit.Son père pompier est décédé tout comme dans le long-métrage,il a donc vécu la majeur partie de sa vie ainsi que de son enfance sans modèle paternel.Le film se déroule en plusieurs étape:Premièrement on découvre les personnages dont le principal qui ne rend pas la vie facile a son entourage,il est dans le dénie du problème qu’il génère.Deuxièmement il se remet en question,expérimente,découvre la vie de façon autonome et fait forcément des erreurs.Puis pour finir il se accepte ce qu’il est et passe à l’action.Il se motive à faire quelque chose de sa vie et à améliorer ses relations avec ses proches.Tout ce cheminement est particulièrement jouissif pour le spectateur, qui va vivre un bon moment cinématographique.
Entre rire et émotion, « The king of Staten Island » brosse le portrait d’un loser magnifique et attendrissant. Le scénario prend son temps avec un sens des dialogues, un humour potache mais aussi quelques longueurs. Cette dernière comédie de Judd Apatow aborde avec sensibilité le travail de deuil, comme une forme d’exutoire pour mieux démarrer une vie d’adulte. Pete Davidson occupe tout l’espace avec force et brio, un petit peu desservi par une approche parfois convenue. Au final, le spectateur beigne pendant plus de deux heures dans un univers plein d’humanité, sorte de petite bulle légère et fragile qui s’élève dans le ciel et pouvant éclater à tout moment, à l'instar de cette belle histoire tragi-comique.
Drame social, inspiré d'une histoire vraie, le scénario est très bon on ne s'ennuie jamais, les acteurs sont excellents en particulier Pete Davidson très investis. Quelques défauts notamment sur les aspects de comédie très peu présents, et certaines incohérences.
Une chronique familiale à la fois drôle et touchante, mais aussi avec des longueurs, comme souvent avec Judd Apatow, porté par un casting séduisant, avec notamment un Pete Davidson très attachant, qui a inspiré cette histoire.
Un film de prime abord assez difficile d'accès à cause du caractère profondément immature et totalement insupportable de son personnage principal mais un ensemble qui gagne énormément en sympathie une fois passé cet écueil. Adapté de la véritable histoire de l'acteur, un long-métrage qui s'intéresse aux séquelles du deuil chez les proches et notamment les enfants d'un homme héroïsé par sa fonction, ici un pompier mort lors d'une intervention, mais qui offre en réalité une vision plus contrastée. Au final, une réalisation de Judd Apatow qui se révèle très touchante malgré une mise en scène brouillonne, des séquences qui possèdent une drôle de sonorité. Une bonne surprise.
J'ai eu peur, au début, de n'avoir affaire qu'à un autre film "indé" américain suivant des jeunes loosers qui zonent et qui blablatent. Heureusement, le film est bien plus que cela : très juste sur le deuil, la tristesse, les angoisses, l'accomplissement... Un film tendre et drôle où gravitent des personnages attachants autour d'un loser magnifique.
Je crois que c’est le meilleur film que j’ai vu depuis des mois. Quand on finit le film, on réalise qu’il manque plein de trucs et que le côté un peu désorganisé et parfois lent n’est rien à côté de l’element principal du film: On se sent bien avec les personnages, on a envie de rester avec lui et voir comment il va s’en sortir. Bref un bon film avec de bons acteurs. Un très bon moment. Sûrement une pépite car je n’ai pas vu beaucoup de pub autour de ce film.
Judd Apatow sort de sa zone de confort (à savoir les comédies à l'humour qui tache), et rien que pour cet effort - que peu de réalisateurs osent aujourd'hui - The King of Staten Island mérite déjà le coup d’œil. Pete Davidson est très investi dans son rôle de Scott, ex-enfant traumatisé par la mort de son père devenu depuis un junkie raté, victime de troubles psycho, mais pas méchant pour deux sous. On l'adore, surtout dans les scènes où le grand gaillard se retrouve à jouer la baby-sitter, docilement et y prenant même plaisir. Les grands atouts de cette comédie dramatique résident bien dans son caractère d'OVNI dans la filmo d'Apatow et dans l'interprétation sublime de Pete Davidson. Au-delà de ces deux (très beaux et copieux) points, on tiquera un peu sur le côté facile du scénario (que de portes ouvertes enfoncées...), sur les bons sentiments qui affluent, sur une mise en scène parfois maladroite avec les scènes de pur drame : on sent que c'est nouveau pour Apatow (il ajoute souvent des notes d'humour là où il aurait fallu pousser un peu plus le tragique, ou bien tombe dans l'opposé total en fonçant dans le mélo le plus parfait...). Difficile pour lui de trouver le juste milieu entre son réflexe de dégainer le gag cocasse (qui casse le drame) ou de vouloir souligner visiblement qu'il s'agit d'un moment émotion. Mais cette maladresse ne nous rappellera pas moins que le bonhomme est justement en train d'essayer, et se donne vraiment du mal (ce qu'on apprécie). On regrettera alors seulement la longueur de 2h15 qui est un brin excessive, la fin qui ne répond à aucune question (un goût amer, si l'on s'intéressait à l'avenir de Scott), et un scénario dont on aurait pu attendre plus. Mais The King of Staten Island est très loin de décevoir, il surprend souvent, nous fait tantôt sourire face aux pitreries de Scott, tantôt réfléchir à la place des familles dans les métiers à risque ou aux quartiers pauvres de Staten Island, et tantôt fondre dans les séquences avec les enfants. Drôle, triste et tendre, Pete Davidson nous a Scott-ché.
Inspiré de la propre vie de son acteur principal, l’humoriste américain Pete Davidson, The king of Staten Island est plus mature et plus convaincant que les réalisations de Judd Apatow des années 2000. Adoptant un ton tragi-comique unique, le film raconte l’histoire de Scott, néo-adolescent de 24 ans ne parvenant pas à décoller du domicile de sa mère. Marqué par la mort prématurée de son père, pompier décédé lors d’une intervention, il passe son temps à glander avec des amis et à poursuivre de vagues rêves d’ouverture d’un lieu qui mixerait restauration et pose de tatouages. Lorsque sa mère va rencontrer un compagnon après 17 ans de solitude, pompier lui-aussi, Scott va devoir ré-interroger son rôle de « fils au foyer ». Malgré quelques longueurs, un film drôle et émouvant qui dresse un portrait de l’Amérique contemporaine moins innocent et naïf qu’il n’y parait.
Avec son nouveau film, Judd Apatow dresse le portrait d'un jeune homme immature qui a du mal à trouver sa place dans le monde. Scott a 24 ans et vit toujours chez sa mère. Il a des rêves, un peu farfelus certes, mais il ne fait rien pour les réaliser. À son âge, il voit sa petite sœur Claire partir à l'université sans que ça le motive à se bouger pour faire quelque chose de sa vie. Il préfère trainer avec ses potes sur qui il s'entraîne à faire des tatouages. Lorsque sa mère rencontre quelqu'un, elle lui pose un ultimatum qui va bouleverser son quotidien et sa vie. "The King of Staten Island" est un film vraiment particulier dans le sens où le récit a quelque chose de touchant, mais les longueurs du scénario viennent un peu gâcher cette émotion que l'on touche du doigt à certains moments du film. Sur le papier, le personnage de Pete Davidson n'est pas le plus aimable et pourtant il devient peu à peu attachant lorsqu'on apprend à le connaître. Les personnages sont bien travaillés, les acteurs sont bons, mais il y a trop de longueurs. Ça manque parfois tout simplement d'enjeux. Alors que je pensais me réconcilier avec le cinéma de Judd Apatow, dont les derniers films m'avaient déçu, "The King of Staten Island" m'a malheureusement laissé sur ma faim.
Cela fait quelques années qu’on n’avait plus écopé d’une comédie directement réalisée par Judd Apatow, ce qui n’est pas très grave en soi : Apatow a énormément d’humour, un regard sociologique souvent pertinent sur les sujets qu’il aborde et le nez fin pour produire des films qui lui ressemblent...mais en tant que réalisateur, il n’a aucune compétence particulière à faire valoir, d’autant plus qu’il s’agit ici d’un projet qu’on peut comparer à ‘Crazy Amy’ : un renvoi d'ascenseur ou un coup de pouce gracieux à une nouvelle étoile montante du stand-up new-yorkais. ‘The king of Staten island’ a été co-écrit par son acteur principal Pete Davidson, dont il tient finalement lieu d’autobiographie, celle d’un mec borderline, jamais remis de la mort de son père pompier dans les attentats du 11 Septembre, et qui cumule glandouille, fumette et incroyable appétence pour les idées foireuses. Il y a quelque chose d’éminemment New-yorkais dans l’esprit, l’écriture et les dialogues du film, qui tiendrait à la fois d’une version considérablement modernisée des errances dépressives et des dialogues ping-pong des films de Woody Allen et du catalogue de névroses très écrites des films de Noam Baumbach et ça, c’est toujours bon à prendre. Il y a aussi quelque chose de très “américain” au sens “qui mérite récompense” du terme, dans l’histoire de ce mec paumé qui va finalement parvenir à recoller les morceaux et à prendre sa vie en main : l’éternel schéma de la chute et de la rédemption et ça, c’est un peu moins bien, plus attendu en tout cas. Heureusement, Apatow - ou plutôt Pete Davidson - n’a pas oublié l’humour au détour de ce ticket d’entrée pour l’univers du cinéma respectable, et si ce dernier ne s’inscrit jamais dans une veine inédite, il dynamise considérablement ‘The king of Staten island’ et lui permet de s’ancrer dans la catégorie si peu fréquente, si peu américaine mais tellement new-yorkaise, de la “comédie dramatique”.