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Ne croyez pas que je hurle réussit ainsi l’impensable : un autoportrait de cette drôle d’espèce qu’est le spectateur, qui n’existe et ne pense qu’à travers les oeuvres des autres, que les images en circulation consolent de la bêtise et de l’hostilité du monde environnant.
Beauvais récolte tout ce qui chute de la narration, il cherche dans les coins, là où le réel vibre sans embêter les acteurs. Pas de plans iconiques, pas de vedettes : plutôt une encyclopédie de gestes et d’objets qui révèle l’intuition que tout a déjà été filmé, et qu’on peut donc aisément aller habiter les images.
On n’avait sans doute pas vu, depuis les sublimes traités d’Abel Ferrara de la connaissance par la perte de soi ("The Addiction", "The Blackout"…) plus foudroyante vision des gouffres personnels où les choses n’ont plus vraiment de nom, le monde plus de contours.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Plans de transition, gros plans explicatifs, raccords fugaces : Beauvais, en un vertigineux montage de 75 minutes, donne à chaque extrait (parfois un simple flash quasi imperceptible) une seconde vie, un second sens. Il exprime ainsi le vortex intérieur du chagrin, le flux mental d’une irrépressible véhémence.
Un film, et plus particulièrement ce qu’on appelle communément un « film d’auteur », est sans doute toujours un soliloque qui rêve de s’adresser à une foule immense. Voilà peut-être, en dernière instance, la vérité nue de ce beau film torturé.
Tombeau de plans contre tombereaux d’images liés au souvenir amoureux. Dans le remarquable "Ne croyez surtout pas que je hurle", Franck Beauvais tente ainsi d’évacuer ces derniers par le torrent des premiers, quitte à se laisser emporter par cette succession d’autres moments cinématographiques.
L'Humanité
Ne croyez surtout pas que je hurle, de Frank Beauvais, n’est pas un film mais du cinéma, dans le sens poétique et tragique du terme.
Le Monde
Ne croyez pas que je hurle réussit ainsi l’impensable : un autoportrait de cette drôle d’espèce qu’est le spectateur, qui n’existe et ne pense qu’à travers les oeuvres des autres, que les images en circulation consolent de la bêtise et de l’hostilité du monde environnant.
Les Inrockuptibles
Beauvais récolte tout ce qui chute de la narration, il cherche dans les coins, là où le réel vibre sans embêter les acteurs. Pas de plans iconiques, pas de vedettes : plutôt une encyclopédie de gestes et d’objets qui révèle l’intuition que tout a déjà été filmé, et qu’on peut donc aisément aller habiter les images.
Libération
On n’avait sans doute pas vu, depuis les sublimes traités d’Abel Ferrara de la connaissance par la perte de soi ("The Addiction", "The Blackout"…) plus foudroyante vision des gouffres personnels où les choses n’ont plus vraiment de nom, le monde plus de contours.
Paris Match
[...] une expérience radicale et onirique.
Positif
Plans de transition, gros plans explicatifs, raccords fugaces : Beauvais, en un vertigineux montage de 75 minutes, donne à chaque extrait (parfois un simple flash quasi imperceptible) une seconde vie, un second sens. Il exprime ainsi le vortex intérieur du chagrin, le flux mental d’une irrépressible véhémence.
Télérama
Uniquement composé d’extraits de films les plus hétéroclites qui soient, un journal intime, douloureux, enragé : le pari fou est réussi.
Cahiers du Cinéma
Un film, et plus particulièrement ce qu’on appelle communément un « film d’auteur », est sans doute toujours un soliloque qui rêve de s’adresser à une foule immense. Voilà peut-être, en dernière instance, la vérité nue de ce beau film torturé.
Critikat.com
Cet essai autobiographique, sous la forme d’un vertigineux mashup, devient le symptôme de l’obsession quasi pathologique qu’il décrit.
L'Obs
Frank Beauvais parle de lui, mais grâce au prisme du septième art, ce sont nos émotions les plus intimes qu’il projette sur l’écran.
La Septième Obsession
Tombeau de plans contre tombereaux d’images liés au souvenir amoureux. Dans le remarquable "Ne croyez surtout pas que je hurle", Franck Beauvais tente ainsi d’évacuer ces derniers par le torrent des premiers, quitte à se laisser emporter par cette succession d’autres moments cinématographiques.
Les Fiches du Cinéma
Un cri de colère étourdissant de lucidité sur lui-même comme sur l’état du monde.
Ouest France
Une oeuvre à la poésie envoûtante, le journal d'un cinéphile bouleversant.
Première
Un geste cinématographique d’une beauté poignante.
Le Figaro
Sous l’idéologie discutable, une force lyrique indiscutable.
Le Journal du Dimanche
Accompagnée d'un superbe texte, cette œuvre que le réalisateur envisage comme un cri envoûte un spectateur emporté par le flot d'images.