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C’est une réalisation d’Émilie Thérond. Être prof a été produit par Barthélémy Fougea, déjà à l’origine de Sur Le Chemin De L’école en 2013. Ce documentaire français sort le 5 octobre 2022 en salle.
En France, aller à l’école est une normalité. Il ne faut pas oublier que 244 millions d’enfants ne vont toujours pas à l’école dans le monde. Avec Être prof, c’est l’occasion de se pencher sur la situation de l’éducation dans le monde.
Loin des conditions occidentales d’accès à l’éducation, certaines régions du monde doivent se battre afin de pouvoir enseigner aux plus jeunes. Dans ce cadre, nous allons suivre 3 professeurs dans trois régions différentes du monde. L’une en Afrique de l’Ouest (Burkina), l’autre en Sibérie, et la troisième en Asie du Sud (Bangladesh). Chacune va avoir sa particularité. Au Burkina, l’éloignement des petits villages rend l’organisation complexe. La professeure en Sibérie va devoir faire sa classe itinérante pour s’adapter aux conditions climatiques. Enfin, celle au Bangladesh va devoir se plier aux coutumes locales ne favorisant pas l’éducation des jeunes filles.
Le zoom sur ces trois situations est très bien équilibré. Elles sont introduites de manière efficace et on arrive à suivre en parallèle les différents cas de manière claire. Être prof en devient extrêmement enrichissant. On va se prendre d’affection pour les élèves. Dans chaque partie du globe, un va être mis en avant afin qu’on s’y identifie. Une occasion aussi d’avoir une ouverture sur la culture locale.
Il est aussi question du travail fourni par les trois professeures. Celles-ci s’expriment très bien et vont partager avec nous leur vision des choses. Bien qu’il y ait de fortes difficultés, elles savent tirer des opportunités de chaque situation. La narration de Karin Viard permet de rendre tous ces éléments limpides.
En France, aller à l’école est une normalité. Il ne faut pas oublier que 244 millions d’enfants ne vont toujours pas à l’école dans le monde. Avec Être prof, c’est l’occasion de se pencher sur la situation de l’éducation dans le monde.
Loin des conditions occidentales d’accès à l’éducation, certaines régions du monde doivent se battre afin de pouvoir enseigner aux plus jeunes. Dans ce cadre, nous allons suivre 3 professeurs dans trois régions différentes du monde. L’une en Afrique de l’Ouest (Burkina), l’autre en Sibérie, et la troisième en Asie du Sud (Bangladesh). Chacune va avoir sa particularité. Au Burkina, l’éloignement des petits villages rend l’organisation complexe. La professeure en Sibérie va devoir faire sa classe itinérante pour s’adapter aux conditions climatiques. Enfin, celle au Bangladesh va devoir se plier aux coutumes locales ne favorisant pas l’éducation des jeunes filles.
Le zoom sur ces trois situations est très bien équilibré. Elles sont introduites de manière efficace et on arrive à suivre en parallèle les différents cas de manière claire. Être prof en devient extrêmement enrichissant. On va se prendre d’affection pour les élèves. Dans chaque partie du globe, un va être mis en avant afin qu’on s’y identifie. Une occasion aussi d’avoir une ouverture sur la culture locale.
Il est aussi question du travail fourni par les trois professeures. Celles-ci s’expriment très bien et vont partager avec nous leur vision des choses. Bien qu’il y ait de fortes difficultés, elles savent tirer des opportunités de chaque situation. La narration de Karin Viard permet de rendre tous ces éléments limpides.
Être prof est un documentaire qui met en lumière différents enseignants dans le monde et qui remplissent leurs missions dans des conditions difficiles. Si le sujet est intéressant, cela ne représente pas vraiment la majorité des professeurs et devient rapidement ennuyeux.
Réaliser ce documentaire, c'est comme pour ces trois femmes qui exercent leur profession dans des conditions extrêmes, une prouesse! J'ai été éblouie par l'énergie, le courage, la passion, le dévouement, en un mot la vocation qui porte ces 3 femmes dans l'exercice de leur métier. Trois mondes de pauvreté, parfois de misère, où les enfants subissent les conditions de leur existence, victimes innocentes d'un monde injuste où l'enseignement paraît impossible. Les adultes de ces mondes là ne voient pas l'intérêt pour leurs enfants d'être moins ignorants. Seules ces trois institutrices dévouées se battent corps et âme pour apporter un peu de lumière dans ces esprits abandonnés. Et c'est magnifique. C'est probablement l'idée que l'on peut se faire de la Vocation, un terme qui semble si anachronique de nos jours et sous nos ciels de privilégiés, et qui pourtant est admirable. Les enfants ont le droit d'être enseignés, et nous, les adultes, avons le devoir de permettre cela. Quel splendide documentaire!
Autant qu au film, les étoiles sont à donner à ces profs tout à fait extra ordinaires. Si le titre est bien peu commercial il résume bien ce sacerdoce qu est l enseignement. Bravo !
🎬 RENGER 📼
Aux quatre coins de la planète, elles se battent au quotidien pour transmettre leurs savoirs et ce, quel que soit les conditions. Du fin fond de la brousse au Burkina au campement sous la neige en Sibérie jusqu’aux fleuves du Bangladesh, Sandrine Zongo, Svetlana Vassileva & Taslima Akter nous ouvrent leurs portes de leurs écoles pas comme les autres…
Second long-métrage pour Emilie Thérond qui reste dans le thème de son précédent film (Mon maître d'école - 2016) en nous dépeignant ici 3 portraits de femmes pas comme les autres, qui vont devoir faire preuve d’abnégation et de détermination pour mener à bien leur mission. Bien évidemment, on ne peut qu’être admiratif lorsqu’on les voit enseigner dans de telles conditions, cela force le respect.
Mais très rapidement, le film devient assez ronflant, avec cette désagréable impression d’avoir fait le tour du sujet et de ne rien y apprendre. Difficile de ne pas repenser à l’excellent documentaire Sur le chemin de l'école (2013) de Pascal Plisson, où l’on suivait 4 enfants qui devaient se battre contre vents et marrées pour pouvoir avoir accès à l’enseignement. Ça n’est qu’après la projection que l’on fera le lien entre les deux (les films ont été produit par le même producteur).
Des sujets qui se suivent et se ressemblent, avec certes, un angle différent (d’un côté la scolarité d’enfants du bout du monde et de l’autre, des profs pas comme les autres). Résultat, malgré des portraits intéressants, on finit assez vite par trouver tout ça assez convenu.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Second long-métrage pour Emilie Thérond qui reste dans le thème de son précédent film (Mon maître d'école - 2016) en nous dépeignant ici 3 portraits de femmes pas comme les autres, qui vont devoir faire preuve d’abnégation et de détermination pour mener à bien leur mission. Bien évidemment, on ne peut qu’être admiratif lorsqu’on les voit enseigner dans de telles conditions, cela force le respect.
Mais très rapidement, le film devient assez ronflant, avec cette désagréable impression d’avoir fait le tour du sujet et de ne rien y apprendre. Difficile de ne pas repenser à l’excellent documentaire Sur le chemin de l'école (2013) de Pascal Plisson, où l’on suivait 4 enfants qui devaient se battre contre vents et marrées pour pouvoir avoir accès à l’enseignement. Ça n’est qu’après la projection que l’on fera le lien entre les deux (les films ont été produit par le même producteur).
Des sujets qui se suivent et se ressemblent, avec certes, un angle différent (d’un côté la scolarité d’enfants du bout du monde et de l’autre, des profs pas comme les autres). Résultat, malgré des portraits intéressants, on finit assez vite par trouver tout ça assez convenu.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Portraits magnifiques qui sont le reflet de l'engagement d'enseignantes pour élever et cultiver de jeunes enfants qui sinon seraient justes isolés et abandonnés par la civilisation. C'est par l'éducation et l'accès à l'écriture que l'on peut faire évoluer les hommes et femmes de demain partout dans le monde.
Un film à voir et partager pour réfléchir sur le métier d'enseignant qui concrètement est le même partout dans le monde.
Un film à voir et partager pour réfléchir sur le métier d'enseignant qui concrètement est le même partout dans le monde.
Trois beaux récits dans des univers très différents, mais où la formation/alphabétisation ne vont pas de soi. Malgré la distance, on se sent proche de ces trois engagements et de ces femmes volontaires et courageuses qui voient leurs efforts aboutir. Bon à voir, et en plus de belles images
Belles images, trois belles rencontres. Difficile de nous plaindre, nous, enseignants, de nos conditions de travail en voyant celles-ci ! Quel courage, quelle abnégation, quelle vocation pour ces trois femmes. Pas suffisamment fouillé, néanmoins, on aimerait en savoir bien davantage sur les enfants.
Magnifique film de dignité humaine et de transmission du savoir dans des endroits les plus reculés ou inaccessibles de la planète !
Magnifiques vocations de femmes au service des enfants et de leur éducation ! Que de joie et de fierté dans les yeux de tous et toutes !
Magnifiques vocations de femmes au service des enfants et de leur éducation ! Que de joie et de fierté dans les yeux de tous et toutes !
Un film magnifique qui nous rappelle, avec beaucoup d'intelligence et d'emotion, à quel point les enseignants sont un pilier centrale de notre société et de la construction du monde à venir.
Très beau film que je conseille d'aller voir pour découvrir le travail de ces 3 femmes et de leur combat pour l'éducation. Mention spéciale pour l'enseignante et son combat contre le mariage forcé au Bangladesh qui m'a particulièrement touché🥲
Un petit bémol toutefois pour la réalisation qui donne parfois l'impression que les scènes sont surjouées ou écrites.
Ceci dit le film vaut tout de même vraiment le coup !
Un petit bémol toutefois pour la réalisation qui donne parfois l'impression que les scènes sont surjouées ou écrites.
Ceci dit le film vaut tout de même vraiment le coup !
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