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Jacques Baylet
3 critiques
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2,0
Publiée le 13 mai 2023
Très mauvais scénario, trop de flash back bref Il reste la personnalité de Simone Weil qui sort néamoins amoindrie de cette mauvaise biographie,dommage.
On ne peut que soutenir ce film tant la vie de Simone Veil force le respect et tant les deux actrices qui l’incarnent se donnent à fond. J’ai appris beaucoup de choses sur sa vie. J’ai eu très peur au tout début avec les gros plans d’hommes de face et la manière dont le réalisateur s’est comme débarrassé tout de suite de la fameuse loi Veil. J’aurais pour ma part préféré une structure plus chronologique, certes plus classique mais aussi plus agréable à suivre.
Trois mots : Un Chef- D' oeuvre . A voir absolument le réalisateur signe un des plus grand film de cette année. Acteur passionnants et passionnés et les décors sont merveilleux pour reconstituer la vie de cette grande femme
Si je ne m'attendais pas à du film d'auteur, je ne m'attendais pas à cela pour autant... le film est laborieux, scolaire dans le sens où il semble construit autour d'une structure si lisse, avec des propos si simplifiés que l'on peine à croire que ce sont des professionnels avertis qui sont derrière le film. Que de raccourcis et de maladresses, le film est construit en flash back et chaque séquence entre coupées dans des temporalités différentes donne le sentiment d’être plaquée là de manière très démonstrative et jamais organique. Quand tout ce qui est à comprendre est dit dans des dialogues ultra explicites par tous les personnages et dans des montages évidents et téléphonés, cela fait écran à l’émotion et à la capacité qu’a le spectateur de faire sa propre histoire. Le jeu d'Elsa Zylberstein est tellement lourd et singé qu'on finit par se dire qu'elle joue mal, cela devient gênant et nous sort du fillm. Je m'attendais à passer quelques heures avec Madame Veil, à aucun moment je n'ai eu le sentiment de la voir, seulement une vague inspiration, un ersatz .... Je pense seulement au de mémoire et trouve du positif dans le fait que cette histoire puisse être montrée et racontée, qu'il y ait encore des témoignages sur cela mais n'importe quel personnage aurait pu porter ce récit là. Il aurait fallu laisser Simone Veil tranquille.
Pour l'instant, mon plus beau film de 2023, pas du tout larmoyant comme l'ont écrit injustement certaines critiques. C'est au contraire une lecon de vie, d'une personne pleine de fierté, de résilience et d'amour pour les causes et la vie. Que de suuffrances et de joies, la vie réserve tant de surprises. Très belle interprétation d'actrice. Belle image. Bravo!
Devoir de mémoire bien venu après le film sur le MLAC. Le film sur Simone Veil (le "biopic" comme on dit désormais) est plus un portrait de femme (mais quelle femme !) qu'un éclairage sur sa carrière politique. Bien sûr on a droit à un bref rappel de ce qu'on lui doit : la loi sur l'IVG évidemment mais aussi un peu de l'humanisation des prisons, la lutte contre le Sida, la présidence du parlement européen, etc ... Mais c'est surtout son parcours de femme qui est mis en scène puisqu'elle a grandit à une époque où les femmes avaient une place bien déterminée dans la société française et ce n'était pas celle qu'elle avait choisie. Deux moments particulièrement édifiants méritent d'être mis en lumière : le propos sur l'immédiat après-guerre lorsqu'il fallait faire taire les rescapés de retour des camps nazis. Il n'était pas question de laisser ternir l'image glorieuse d'une France en train de se reconstruire grâce à la Résistance. L'Histoire est écrite par les vainqueurs, on le sait. Et puis en 1979, la présidence du premier parlement européen élu au suffrage universel : Simone Veil voyait dans l'Europe le dernier rempart de la démocratie et alors qu'aujourd'hui les totalitarismes sont à nos portes et qu'on ne peut plus avoir confiance dans les seuls états, son discours d'alors (c'était il y a quarante ans) résonne avec beaucoup d'écho. Bien sûr le film évoque largement la déportation et l'holocauste, de manière un peu pesante pour notre génération déjà abreuvée de cette Histoire : mais tout cela fait partie intégrante du parcours politique de Simone Veil, c'est habilement rappelé, et puis il ne faut pas négliger la nécessité, toujours renouvelée, de rappeler ces événements aux nouvelles générations (la salle était d'ailleurs très jeune).
trop jeune à l'époque... aujourd'hui grâce à ces représentations magistrales je découvre et j'admire avec énormément de respect cette femme humble, courageuse, téméraire combattante et moderne qui a défendu de nobles causes. Merci Madame Veil, vous méritez bien de reposer au Pantheon
Difficile de ne pas être touché par l'histoire et le parcours personnel, professionnel et philosophique de Simone Veil. Sa ténacité et son courage sont mis à l'honneur de cet hommage où le travail de la lumière illustre les différentes étapes de sa vie. Le soleil par des contre-jours touchants, l'obscurité pour évoquer les heures sombres de notre histoire et la tragédie orchestrée par l'Homme contre l'Homme. Le traitement s'inscrit dans celui qu'Olivier Dahan avait utilisé pour "La Môme", entre flashbacks et scènes fortes. Le défaut du film réside dans le maquillage vieillissant de son iconique héroïne. Il fonctionne sur certaines scènes mais en gâche d'autres lorsque l'excellente Elsa Zylberstein semble alors engoncée, coincée, figée derrière les prothèses. Le spectateur est alors ramené dans son fauteuil pour étudier la question au lieu de suivre l'intrigue. Quoi qu'il en soit, l'interprétation est irréprochable, Elsa Zylberstein sidérante et Rebecca Marder lumineuse.
C'est le genre de film pour lequel on ne regarde pas forcément qui est devant et, ou derrière la caméra. On regarde ce film car il parle d'un sujet fort, en l'occurrence, ici, la vie de Simone Veil, une personnalité française marquante du 20e siècle. Néanmoins, on voit que c'est le réalisateur de La Môme, et qu'il y a une belle poignée d'acteurs dans ce film. Je n'ai pas forcément apprécié la mise en scène un peu compliquée faite de nombreux flash-backs; mais le film donne une belle image de S. Veil et sa famille et de sa vie, notamment la souffrance qu'elle a vécue jeune et dont elle a été marquée toute sa vie. Dans un sens le réalisateur s'intéresse plus à ça qu'a ses actions politiques. Néanmoins il raconte aussi son implication forte dans son rôle de magistrate. Peut-être une partie de sa vie professionnelle moins connue. Le rôle de mère, qui lui transmet des valeurs culturelles et religieuses, spirituelles, et un besoin d'émancipation est bien présent. C'est donc un très bon biopic.
Un film tellement inspirant et motivant , un exemple pour la société et les jeunes ! Pour moi ce film est un chef d'œuvre au niveau des costumes , des acteurs et du scénario ! Bravo !!
La sortie scolaire parfaite. Après une première semaine très discrète en salle, le ras-de-marée estudiantin a déferlé, remplissant chaque salle allouée à la grande Dame, réservant la suivante (quand la séance affichait complet), et ce, pendant un bon mois. C'est avec beaucoup d'étonnement et de bienveillance qu'on a vu ces hordes d'ados préférer Simone à un Smile (l'autre carton du moment) ou un Black Adam, et aider le film à taquiner les deux millions et demi d'entrées (un véritable exploit pour un drame français). On reste encore ébahi que Madame Veil a fait sauter les chicots à ce démon souriant et a fait une clé de bras douloureuse au grand chauve (elle les a dépassé au box-office sans un regard). Tout ce préambule pour dire que oui, Simone - Le Voyage du siècle est assez ludique pour fédérer tous les âges de jeunes qui veulent apprendre, sans trop forcer. Pour les adultes, il nous faut faire un gros effort pour oublier cette mise en scène qui nous impose des sauts dans le temps sans arrêts (on passe du coq à l'âne) et surtout des personnages-fonction à l'excès. "Je suis ta sœur, je suis née le ***, et je suis là car tu prépares SCIENCES PO, pour devenir MINISTRE." / "Mais mon mari n'est pas d'accord." / "Bonjour ! Je suis le mari qui n'est pas d'accord !"... On caricature à peine. Et vous avez l'idée : chaque personnage vous demande de sortir votre calepin pour prendre des notes, interro surprise à la sortie. Pour ce qui est de croire en chaque personnage, c'est manqué, ces derniers sont noyés sous des litres de maquillages et des kilos de prothèses qui se voient, et ont des dialogues (vous l'aurez compris) très peu naturels. On regrette aussi le peu de temps passé sur l'IVG (notre unique connaissance de la Dame, comme bon nombre de spectateurs), pour une quasi-exclusivité du traumatisme de son passage dans les camps de concentrations (scènes assez répétitives). Pour nous qui n'avons pas le risque de l'examen sur table en rentrant de notre week-end, Simone n'a pas vraiment marché, n'y croyant jamais, apprenant tout de même une belle somme d'informations, mais avec une mise en scène balourde qui nous a un peu gâché l'expérience. Peu importe, l'essentiel est qu'il satisfera un public-cible qui vient y chercher un documentaire plus ludique que sur Arte (dans les a priori communs), et montre que le drame français a encore les reins solides face aux blockbusters américains (Dwayne Johnson écrasé par une mamie... Que de la gonflette, on le savait !), et rien que pour cela, Simone mérite son succès.
Film magistral. Histoire bouleversante (bien que connue), interprétations grandioses, décors splendides... Le film tient en haleine et nous fait entrer dans un véritable état de stress dont il est difficile de se sortir même après la séance.