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Votre avis sur Simone, le voyage du siècle ?
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Roub E.
La vie de Simone Veil était évidemment un formidable sujet de cinéma. Le portrait qui est réalisé est celui d une femme ayant traversé et ayant marqué le 20e siècle en Europe. Ce biopic est inégal, pas toujours à la hauteur de son sujet, même s il contient en son sein quelques passages marquants. Dans les réussîtes du film il y a la manière de montrer cette vie comme un parcours. Les évènements ont forgé la femme qu elle est devenu, ce qui rend ses combats légitimes et ses convictions inébranlables. Je n ai pas franchement été emballé par la prestation d Elsa Zylberstein dont le maquillage fait trop statue de cire et qui « joue » Simone Veil en revanche Rebecca Marder livre une prestation pleine de naturel et d une grande force intérieur. Si le film a aussi tendance à sur appuyer certaines scènes qui n en avaient pas besoin, Simone reste tout de même un bel outil de transmission de ce qui a été sa vie.
Un biopic instructif même si je connaissais les grandes lignes de cette belle personne, Simone Veil.
Au-delà de son intervention iconique à l’Assemblée nationale pour défendre son projet de loi sur le droit à l’avortement, au-delà de sa vindicte après la découverte des camps de concentration durant le conflit Balkan, au-delà de ses autres combats qu’elle a menés avec détermination et humanisme, il y a eu le sien propre : devenir avocate. Elle a dû jouer des coudes pour refuser le diktat des hommes, et incroyable, se battre aussi contre son mari ! Voire même contre ses enfants puisque ces derniers lui reprochent ses nombreuses absences.
Et encore incroyable, elle a su malgré tout concilier les trois : éducation, vie maritale et carrière !
Evidemment, il y a aussi ce combat intérieur qui la rongeait : survivante des camps de concentration ; comment s’accepter et être acceptée.
J’ignorai totalement ce discours intérieur qui consistait de cacher comme une honte son statut de prisonnière des camps de concentration.
Etre simplement prisonnier, ce n’est pas combattre, ce n’est pas participer à la Résistance. Cela sous-entendait une faiblesse, la faiblesse de s’être laissé prendre. Or, Simone Veil était enfermée dans un camp de la mort. Ces fameux camps qu’il fallait taire, un mot tabou !
Si Elsa Zilberstein remplit avec talent sa mission d’incarner Simone Veil jusqu’à lui emprunter sa physionomie, je retiendrai la prestation de Rebecca Marder qui, de film en film, me séduit par sa sincérité.
On parle de montage mosaïque, je l’ai trouvé fluide et compréhensible.
Dahan a évité le biopic linéaire, et quand bien même il l’aurait fait, peu me chaut qu’un biopic soit primaire ou mosaïque, l’essentiel c’est apprendre.
Et j’ai appris…
Au-delà de son intervention iconique à l’Assemblée nationale pour défendre son projet de loi sur le droit à l’avortement, au-delà de sa vindicte après la découverte des camps de concentration durant le conflit Balkan, au-delà de ses autres combats qu’elle a menés avec détermination et humanisme, il y a eu le sien propre : devenir avocate. Elle a dû jouer des coudes pour refuser le diktat des hommes, et incroyable, se battre aussi contre son mari ! Voire même contre ses enfants puisque ces derniers lui reprochent ses nombreuses absences.
Et encore incroyable, elle a su malgré tout concilier les trois : éducation, vie maritale et carrière !
Evidemment, il y a aussi ce combat intérieur qui la rongeait : survivante des camps de concentration ; comment s’accepter et être acceptée.
J’ignorai totalement ce discours intérieur qui consistait de cacher comme une honte son statut de prisonnière des camps de concentration.
Etre simplement prisonnier, ce n’est pas combattre, ce n’est pas participer à la Résistance. Cela sous-entendait une faiblesse, la faiblesse de s’être laissé prendre. Or, Simone Veil était enfermée dans un camp de la mort. Ces fameux camps qu’il fallait taire, un mot tabou !
Si Elsa Zilberstein remplit avec talent sa mission d’incarner Simone Veil jusqu’à lui emprunter sa physionomie, je retiendrai la prestation de Rebecca Marder qui, de film en film, me séduit par sa sincérité.
On parle de montage mosaïque, je l’ai trouvé fluide et compréhensible.
Dahan a évité le biopic linéaire, et quand bien même il l’aurait fait, peu me chaut qu’un biopic soit primaire ou mosaïque, l’essentiel c’est apprendre.
Et j’ai appris…
Socialement, sociétalement, et humainement intéressante composition d'Olivier Dahan sur la vie de Simone Weil. Ce récit est particulièrement conté.
Un biopic assez bancal, aussi intéressant qu'agaçant, plombé par un récit fragmenté manquant de fluidité et un excès de pathos, retraçant sans génie la vie pourtant passionnante de cette femme hors normes.
De tous les combats, d'hier et d'aujourd'hui, un destin exceptionnel, de ceux qui font l'Histoire et en sont la mémoire.
Magnifique film portant sur l'histoire de Simone Veil. Contenu un peu violent (à ne pas aller voir avec des enfants) mais très intéressant au sujet du camp d'Auschwitz-Birkenau. Je recommande !
Film hommage juste magnifique.
Déjà que l'histoire est forte et touchante, la production nous le transmet très bien. Pleine de significations et de respect. A voir!
Déjà que l'histoire est forte et touchante, la production nous le transmet très bien. Pleine de significations et de respect. A voir!
Quelle claque que ce film sur Simone Veil. Ce biopic retrace la vie de la célèbre femme politique à travers ses nombreux combats pour défendre ses idéaux (féminisme, dignité humaine, considération des malades, des drogues, des prisonniers). Idéaux qui prennent tout leurs sens quand on connait son histoire de déportée.
En effet, les différentes parties de sa vie se font écho durant tout le récit, qui ne suit pas une trame chronologique, mais va faire des allers retours entre plusieurs périodes de sa vie.
En parallèle de ses combats politiques, on suit un segment important durant la seconde guerre mondiale. On y pénètre les horreurs des dénonciations, de la collaboration, de la déportation et des camps de concentration. La reconstitution de ces événements sont juste glaçants. Malgré les nombreux films sur le sujet, ça fait toujours froid dans le dos de voir ces images.
Pour l'aspect plus technique, la réalisation est impeccable. L'image est travaillée, surtout dans les lieux en extérieur. Les décors et les costumes sont bien reconstitués. Côté acteurs, Elsa Zylberstein signe une très belle prestation. Elle est magistrale dans ce rôle et les passages narrés sont très réussis. Et que dire de celle de Rebecca Marder, qui est tellement juste qu'elle en vole la vedette à Elsa Zylberstein, tant les passages de sa jeunesse sont puissants et émouvants.
La vie de Simone Veil est aussi passionnante à suivre que sombre et dure à encaisser. On reste scotché à l'écran durant ces plus de deux heures. Ce film s'inscrit comme un beau plaidoyer pour l'humanisme et un réel devoir de mémoire pour la Shoah.
À la fin de cet hommage, on ne peur se dire qu'une chose : Vous nous manquez terriblement Mme Veil. La France aurait bien besoin de figure politique de cette trempe. Et on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec le climat actuel. Quelle tristesse de voir que l'espoir que Simone plaçait dans l'Europe risque de se transformer en bastion de l'extrême droite, elle qui a si ardemment mené un combat contre ces idées toute sa vie.
En effet, les différentes parties de sa vie se font écho durant tout le récit, qui ne suit pas une trame chronologique, mais va faire des allers retours entre plusieurs périodes de sa vie.
En parallèle de ses combats politiques, on suit un segment important durant la seconde guerre mondiale. On y pénètre les horreurs des dénonciations, de la collaboration, de la déportation et des camps de concentration. La reconstitution de ces événements sont juste glaçants. Malgré les nombreux films sur le sujet, ça fait toujours froid dans le dos de voir ces images.
Pour l'aspect plus technique, la réalisation est impeccable. L'image est travaillée, surtout dans les lieux en extérieur. Les décors et les costumes sont bien reconstitués. Côté acteurs, Elsa Zylberstein signe une très belle prestation. Elle est magistrale dans ce rôle et les passages narrés sont très réussis. Et que dire de celle de Rebecca Marder, qui est tellement juste qu'elle en vole la vedette à Elsa Zylberstein, tant les passages de sa jeunesse sont puissants et émouvants.
La vie de Simone Veil est aussi passionnante à suivre que sombre et dure à encaisser. On reste scotché à l'écran durant ces plus de deux heures. Ce film s'inscrit comme un beau plaidoyer pour l'humanisme et un réel devoir de mémoire pour la Shoah.
À la fin de cet hommage, on ne peur se dire qu'une chose : Vous nous manquez terriblement Mme Veil. La France aurait bien besoin de figure politique de cette trempe. Et on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec le climat actuel. Quelle tristesse de voir que l'espoir que Simone plaçait dans l'Europe risque de se transformer en bastion de l'extrême droite, elle qui a si ardemment mené un combat contre ces idées toute sa vie.
On ne peut renier tous ce qui fait l'histoire de Madame, dans le fond c'est indiscutable. Sur la forme c'est beaucoup moins bon. Le film est brouillon, long et d'un jeu inégal. Bref, retenons l'Histoire!
Le début est quelque peu déroutant et c'est là où pour moi le film perd sa 5 ieme étoile.
En effet on a l'impression que Dahan veut tellement être exhaustif sur la vie extraordinaire de Simone Veil qu'il part un peu dans tous les sens , multiplie les flashs blacks et par moment embrouille un peu les époques.
Passé cela, le film prend vraiment de la consistance pour finir en apothéose avec son parcours à Auschwitz. C'est prenant, émouvant, la retranscription de cette époque est magnifiquement faite on s'y croirait.
Elza Zylberstein campe parfaitement son personnage, joue en tout en finesse sans trop en faire.
L'ensemble du film est de très bonne facture et vaut le détour.
En effet on a l'impression que Dahan veut tellement être exhaustif sur la vie extraordinaire de Simone Veil qu'il part un peu dans tous les sens , multiplie les flashs blacks et par moment embrouille un peu les époques.
Passé cela, le film prend vraiment de la consistance pour finir en apothéose avec son parcours à Auschwitz. C'est prenant, émouvant, la retranscription de cette époque est magnifiquement faite on s'y croirait.
Elza Zylberstein campe parfaitement son personnage, joue en tout en finesse sans trop en faire.
L'ensemble du film est de très bonne facture et vaut le détour.
Excellent film sur une femme exceptionnelle, qui devrait être projeté dans les écoles. Un seul point négatif mais très pénible: la bande son systématiquement trop forte par rapport aux dialogues, cet effet dramatisant d'une durée toujours beaucoup trop longue devient carrément insupportable après 3 ou 4 fois.
Certes le propos est noble, mais la mise en scène, aussi tape-à-l'œil qu'insipide, ne sert pas un film qui aurait mérité de moins ressembler à un téléfilm.
La caméra parfois épileptiques, les gros plans peu subtils, alternent avec les envolées lyriques gênantes et un sentiment de "sur-jeu" qui dessert l'humilité du propos de départ. Cette dame qui a toujours laissé son égo au profit de combats humanistes nobles ne méritaient-elles pas un hommage plus humble, détaché ?
En bref, la mise en scène aurait mérité davantage de simplicité et de franchise, et le montage parfois brouillon n'arrange pas ce sentiment de cafouillage artistique.
La caméra parfois épileptiques, les gros plans peu subtils, alternent avec les envolées lyriques gênantes et un sentiment de "sur-jeu" qui dessert l'humilité du propos de départ. Cette dame qui a toujours laissé son égo au profit de combats humanistes nobles ne méritaient-elles pas un hommage plus humble, détaché ?
En bref, la mise en scène aurait mérité davantage de simplicité et de franchise, et le montage parfois brouillon n'arrange pas ce sentiment de cafouillage artistique.
Les auteurs, les acteurs, tous, semblent écrasés par le poids de l'histoire et la gravité du sujet.
Madame Veil aurait mérité un meilleur traitement.
Les dialogues sonnent tous faux, les acteurs jouent collés des patates, c'est un véritable gâchis...
Madame Veil aurait mérité un meilleur traitement.
Les dialogues sonnent tous faux, les acteurs jouent collés des patates, c'est un véritable gâchis...
shindu77
C'est un bon film, mais qui laisse un goût d'inachevé. Si l'histoire se révèle bien évidemment très intéressante et importante, si le casting global est de qualité avec une mention spéciale à la Simone Veil jeune adulte, la mise en scène n'est pas assez qualitative et les différents transitions entre passé et présent ou passé plus lointain ne sont pas forcément une réussite et elles desservent un peu le film.
Peu actif depuis quelques années, celui qui a réalisé « La Môme » revient en 2002 avec un nouveau film biographique. Cette fois-ci, Olivier Dahan s’attaque au personnage de Simone Veil. Balayant dès les premières minutes le sujet de la loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse, le récit s’attarde sur les événements ayant forgé le caractère de cette femme combative. A l’aide de multiples allers-retours dans le temps qui brisent le caractère souvent linéaire d’un biopic, les grandes étapes de sa vie sont exposées (déportation, magistrature, monde politique). Selon les époques, Rebecca Marder et Elsa Zylberstein interprètent brillamment cette dame. Bref, le portrait en forme d’hommage d’une grande figure du féminisme.
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