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Thibault M.
9 abonnés
62 critiques
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4,0
Publiée le 1 décembre 2022
C'est un bon film. Ne pas en abuser car il reste anxiogène, mais sans doute un film à voir dans sa vie. Certains effets ne sont valables que sur grand écran. Comme l'on dit des critiques de cinéma, le film sort beaucoup de pathos, mais il reste justifié. Des polémiques sur la non possibilité de représenter l'horreur des camps ressortent à chaque fois pour ce genre de film. Je ne crois pas qu'il soit impossible de représenter cela, puisque de toute façon ce n'est pas un documentaire mais une fiction, un film de cinéma. Par essence, la réalité historique est euphemisée car elle est mise en scène (moins naturelle donc). Le principal défaut du film reste la multiplication des flash-backs un peu anarchique et de toutes époques. Le long-métrage n'est pas découpé en suivant la ligne temporelle historique classique. Ainsi, le film se déroule à reculons majoritairement avec, d'abord la loi Weil, puis l'enfance de Simone, puis le développement de sa carrière dans les années post guerre, suivie de la déportation.
Nui, un film à sensation, même pas certain qu'il aurait plu à Simone. Si les gens sont assez désensibilisés pour avoir besoin d'une reconstitution des rafles pour comprendre ce qu'à été e la déportation, c'est que l'on est rendu bien bien bas. A mon avis, juste montrer son combat et les traumatismes qui l'on suivi toute sa vie eut été bien mieux. Elle s'est battue pour bâtir un monde meilleur pas pour ruminer le passé!
Pour le moins apprécié : Les aller/retour sont assez derourants au début, l'adoption de l'IVG un peu trop survolé à mon goût. Pour le plus apprécié : Tout le reste ! J'ai particulièrement apprécié la pudeur dégagée, l'approche subtile de l'aide reçue durant la déportation, la "simplicité" générale... À la fin... On connaît peu de monde dans la salle de cinéma mais on est unanime... Il n'y a rien à ajouter... Silence total. Belle leçon de vie.
Décevant. Long, beaucoup trop long pour bien peu d'émotions. Pourquoi faire un hommage à cette femme admirable qui a défendu de bien nobles causes et en particulier la gente féminine en montrant des femmes qui pleurent, qui s'évanouissent ou sont hystériques... On ne sortira donc jamais de ces maudits clichés? Tout sonne faux. On essaie de nous émouvoir sur les conditions difficiles des camps : d'autres films bien meilleurs en rendent compte. La nécessité d'y risquer sa vie pour obtenir une simple cuillère me laisse sans voix même si c'est symbolique. Enfin, il n'y aura pas de prix pour la maquilleuse : le grimage d'Elsa Zylberstein est grotesque.
Dommage et irrespectueux Trop d'appui sur les camps de concentration et sur le sémitisme et l'antisemitisme et pas assez sur le parcours d'une grande dame agnostique
Femme sublime dont l'engagement et la grâce n'ont d'égale que sa douleur. Le rôle est très bien interprété par les actrices principales qui donnent vie au personnage et m'ont beaucoup bouleversé. La résilience de Madame Veil a quelque chose de surhumain. Cette résilience est l'histoire de toutes les familles juives d'Europe. Le film détaille l'expérience des camps. Il est bon de rappeler et de mettre des images sur le moment le plus sombre de l'Histoire à l'heure où la concurrence victimaire bat son plein et où les Juifs quittent l'Europe pour leur sécurité.
Un film qui m'a bouleversé. J'ai pas pleuré mais sangloter, une émouvante histoire sur la force d'une femme qui a survécu à l'enfer, et qui a su faire avancée honorablement la cause des femmes, des prisonniers... Ce film met en avaleur Simone Veil, la seule chose qui a pu me déranger est le choix de l'actrice jouant Simone à la fin de sa carrière, le maquillage et la façon de jouer m'a dérangé. Elle représentait mal cette grande femme, mais autrement c'est un bel hommage à cette héroïne. Félicitation !
Le film s'introduit sur ce qui fait la célébrité de Simone Veil. Donc film accusateur et juste dès les premières images. Et du fait que l'évènement en question (l'IVG) restera une simple dérogation à un délit pendant presque vingt ans, il suggère que rien n'est acquis facilement, et qu'il faut faire des efforts sans arrêt. Des efforts, Simone n'arrêtera pas d'en faire, contre vents et marées. "Simone Veil, le voyage du siècle" n'est pas un divertissement. Ce n'est pas non plus un portrait intime (contrairement à ce que dit le synopsis). Il n'y a pas le moindre arc narratif en dehors des messages sérieux qu’on veut y asséner. Ces messages, c’est l’essentiel du film. Simone Veil est connue pour l'IVG et pour avoir survécu à Auschwitz (plus d’un million de personnes y meurent, dont 900.000 le jour de leur arrivée). Mais on découvre qu'elle est impliquée (et initiatrice) dans beaucoup plus de causes. Ces causes accusent les mentalités, les dénis, le machisme en politique. C'est ça les vents et marées. Simone ou le besoin obsessionnel de corriger ce qui ne va pas... La personne qui veut le pouvoir avec cet objectif en tête, est évidemment une personne exceptionnelle. Le film montre son sens des responsabilités. Elle disait "je préfère l’inconfort au mensonge". Ce qui ne va pas non plus, à l'époque, c’est qu’on n'ait pas évoqué les déportés au procès de Pétain ni à celui de Laval. Ni après, pendant longtemps. Là, on touche le cœur du film. Simone ou le besoin impérieux de dire… Et là, ça touche tout le monde, on a tous des choses à dire (et qu'on tait le plus souvent). Ce film est donc très intéressant. Même s’il ne montre que ce qui ne va pas. Même s’il est donc très déprimant. Même si l’on a l'impression qu'on sortait du moyen-âge en 1950 ! —Sans parler des nombreuses scènes liées aux camps de la mort. Ce qui pourra gêner certains spectateurs, c’est la façon de raconter : le film va d’une cause à l’autre et d’une époque à l’autre, avec de nombreux flashbacks, sans logique très apparente —cela peut décontenancer certains, dont ceux qui préfèrent l’ordre chronologique. La conclusion du film revient sur ces efforts qu'il faut faire. "L’Europe me réconcilie avec le siècle" dit-elle à la fin. C’est sûr que l’Europe voulue il y a cinquante ans, était un succès face cette mentalité détestable des peuples, héritée des événements depuis 1870, renforcée en 1914, puis évidemment en 1939. Simone Veil parle donc de l’Europe qui se construisait, il y a cinquante ans, devenant apte à lutter contre les vilénies du passé. Le film se termine donc en ouvrant un débat sur ce sujet (et donc sur les précédents). Cette ouverture au débat est une qualité. A.G.
Un film extrêmement dur qui évoque et concentre des émotions vraiment fortes et puissantes. J’ai pu en apprendre beaucoup grâce à ce film qui mérite d’être vu ! La réalisation est subtile mais pointilleuse : le réalisateur à réussi à jongler parfaitement entre les flashs backs et la vie actuelle. La narration est à saluer également, cela amplifie les émotions du spectateur et le récit très touchant de l’oratrice est vraiment prenant. Nous y ressentons et retrouvons de grandes valeurs notamment le courage. Le courage d’une grande dame qui a révolutionné le monde, qui l’a changé positivement et sans qui rien ne serait tel quel aujourd’hui. Comment ne pas y être sensible ? Est ce possible de ne pas avoir été touché et percuté par une telle oeuvre ? Merci Olivier Dahan pour ce fabuleux chef d’œuvre qui sert également à transmettre, relayer et surtout ne pas oublier l’histoire et cette femme, cette grande dame, Simone Veil.
Que dire de ce film.... Tout y est. Les acteurs, la bande son qui s'interrompt peu et qui habille merveilleusement les variations tout au long de ce chef d'œuvre. L'histoire est magnifiquement racontée, l'émotion est bien présente, jusqu'à son apogée. J'ai pleuré du début à la fin, pour finir en sanglots. La salle a applaudi au générique. Quelle femme, quelle parcours, quelle vie. À montrer aux jeunes c'est indispensable que l on oublie pas les camps de concentration, les heures sombres de notre république. L'Humanité. Tout son destin en a été inspiré, et le film lui rend hommage de la plus belle des manières. Bravo
Ce film devrait être vu par un maximum de gens et montré dans les écoles. Il ne mérite pas les critiques assassines qu'il a pu avoir. Un dimanche soir, à Montpellier ce 27/11, la seance était complète, le public très jeune et les gens ont applaudi.