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Guy L.
2 abonnés
3 critiques
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5,0
Publiée le 30 novembre 2021
Ce film est un chef d'oeuvre. J'ai pleuré à de nombreuses reprises et j'ai mieux compris la combativité de cette femme. Plus qu'un film sur une femme au destin exceptionnel, c'est aussi un film sur l'amour familial et sur l'horreur indicible de la barbarie nazie.
Un film tout bonnement exceptionnel sur une femme et un destin exceptionnels. Des acteurs très charismatiques et un réalisme phénoménal. On ne voit pas passer les 2h30 de film. Les scènes dans les camps de concentration sont poignantes et font verser des larmes tout comme des périodes de sa vie qui sont dures à traverser spoiler: (l'Algérie, la mort de sa sœur, la violence de l'assemblée sur la question de l'IVG...) . Un film à voir, à revoir et qui doit nous faire réfléchir. Une Elsa Zylberstein au top.
Simone, le voyage du siècle J’ai beaucoup aimé ce film que j’ai trouvé d’une force incroyable. On a beaucoup parlé d’Elsa Zylberstein et de sa ressemblance frappante avec Simone Veil, aussi bien physique que dans l’attitude et le phrasé, ce qui est totalement justifié. Elle est éblouissante. Mais on a très peu parlé de Rebecca Marder, qui incarne Simone Veil au moment de son arrestation, dans l’ horreur des camps de concentration, au moment de sa libération et de son retour dans une vie normale avec la reprise des études…, et puis lors de la mort de sa soeur… et elle fait passer des émotions tellement fortes, que je trouve cela assez injuste. Au-delà de cette petite injustice, le film est magnifique, très puissant. Tout le monde connaît Simone Veil et ses combats politiques, pour les femmes, les plus démunis et l’Europe, tout le monde sait qu’elle a connu les camps, mais le film détaille sa vie de façon chirurgicale. J’étais très très émue en sortant de la salle, j’avais un peu des trémolos dans la voix. C’est puissant ! Je pense que du collège au lycée et même au-delà, tous les jeunes devraient aller voir ce film. Ça devrait même être un devoir avec un grand D pour les profs d’histoire, de leur faire découvrir cette vie hors du commun. J’espère sincèrement que certains le font.
Ce film est extrêmement bien réalisé, filmé, raconté. Le casting est assez incroyable et je trouve que le scénario est remarquable au vue de tout ce qu'il y a à dire sur cette femme que j'admire incroyablement. Je trouve que c'est un modèle positif pour notre société et le futur. Elle a tellement fait avancer les causes comme l'avortement, la justice sociale, le droit des malades du SIDA etc.. j'ai appris encore plein de trucs sur elle qui m'ont permis de mieux la comprendre.
Scénario et mise en scène académiques, ampoulés, bavards, et prétentieux. Elsa Zylberstein est bien dans les scènes intimes, mais peine à convaincre dans les scènes de tribune. Rebecca Merder donne un peu de fraicheur à ce film guindé. Un documentaire à chronologie respectée resterait la meilleure façon de rendre hommage et de comprendre le cheminement de cette figure politique française et européenne du XXe siècle.
Comment rater un film sur un sujet aussi passionnant que la vie de Simone Veil ? Choisir Olivier Dahan comme réalisateur ! Plus de 2h de musique omniprésente (sûrement pour nous donner encore plus d'émotion ? Comme si le sujet n'était pas assez émouvant), des scènes qui se succèdent sans lien (pour cocher toutes les cases d'une liste ? Des combats de Simone Veil : on passe de la Shoah au sida, à la construction de l'Europe, l'IVG) Ce film est raté et ne rend pas hommage à Simone Veil Ce film est long trop long et ne va pas au fond des sujets Et c'est bien dommage car les actrices sont vraiment talentueuses. Mieux vaut lire le livre "Une vie" de Simone Veil et lire les témoignages des rescapés des camps plutôt que de s'infliger ces 2h de "grandiloquence" d'Olivier Dahan.
Magistral en déplaise aux critiques nombreuses ! Si je ne prétends pas que le film d'Olivier Dahan retrace en tout point le parcours combatif de cette femme incroyable, il a le mérite de nous rappeler que l'horreur et l'inhumanité ne sont pas que du passé et que le combat de cette femme doit perdurer comme son souvenir !
Il s’est risqué dans des biopics qui mettent à l’honneur Edith Piaf (La Môme) et Grace Kelly (Grace De Monaco), de même qu’il s’essayait à de la comédie potache, qui ne vaut ni le sou, ni le détour (My Own Love Song, Les Seigneurs). Seul « Les Rivières Pourpres 2 » surnage dans la filmographie d’Olivier Dahan, finalement peu stylisée avec efficacité. Le voir se pencher sur une des plus grandes figures politiques françaises, sur l’ensemble de sa vie, semblait plus qu’audacieux, mais pas incohérent avec son modeste savoir-faire. Malheureusement, ce qui aurait pu être qu’une simple rétrospective documentée, sur la dame derrière la bannière publique, n'est ni plus ni moins qu’un portrait sans élan, sans pertinence, jusqu’à négliger ses faits pour mieux nous choquer ou tirer nos larmes.
Ces tentatives sont évidemment vaines, faute d’un rythme artificiel, qui se traduit par un yoyo narratif complètement éclaté et qui s’étaler sur trois temporalités par moment. Tout cela est symptomatique d’une de ses séquences d’ouvertures, qui vient superposer d’interminables citations misogynes. Le procédé est démonstratif et de mauvais goût, à ne pas confondre avec cette fameuse malaisance que le cinéaste a cherché à transposer à l’écran. Il en vient à tripler la mise sur la lecture du récit, essentiellement porté par Rebecca Marder dans l’adolescence, puis ses débuts dans sa lutte des droits, et Elsa Zylberstein dans la consécration des enjeux plus récents, comme le dispositif de la Loi Veil sur la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse ou sa résistance face à la naissance du Sida.
Mais à force vouloir raconter de tout, il n’y a plus de surprise, tout est tragiquement installé dans le champ et sans espoir de créer la réaction escomptée chez le spectateur, coincé pour deux heures vingt avec une caméra fuyant la brutalité et la sensation du choc émotionnel. Le détour de Simone par la Shoah n’offre pas non plus la subtilité dans le portrait des camps, si on en a déjà vu des images d’archives ailleurs. Le geste blesse à ce niveau, qui semble constituer le levier primaire de l’intrigue, car toutes les larmes versées reviennent vers ce traumatisme d’Auschwitz. Dahan s’égare donc entre deux époques, avec une maladresse terrifiante, où l’ancienne ministre de la Santé jongle entre le patriarcat ambiant et devient le symbole d’une sainte au grand cœur.
« Simone - Le voyage du siècle » se fourvoie dans la manière d’appréhender sa « super » héroïne, qui flamboie peu pour sa résistance que pour ses succès, fatalement anecdotiques dans ce projet fiévreux. La famille Veil a de quoi nourrir un imaginaire collectif poignant, mais ce serait de nouveau jouer sur la présence ou non d’un mourant à l’hôpital que d’insister sur la notion de sincérité, avec des violons qui nous expulsent aussitôt du mauvais côté de la porte. La trajectoire du récit reste circulaire et Dahan suit bêtement un schéma qui ne rend pas grâce à son sujet ou à son héritage.
Un biopic sur une femme extraordinaire, au parcours incroyable ! Compliqué de positionner le genre, derrière une comédie ( L'innocent), car la charge émotionnelle des images retraçant la période de la déportation est difficilement supportable. NE JAMAIS OUBLIER, serait le message à repasser en boucle chez certains ahuris qui jouent aux apprentis sorciers...... On apprend beaucoup de détails dans ce documentaire historique, très fourni, très détaillé de la jeunesse de Simone, dans sa famille, dans ses études, à travers son interprète d'époque, Rebecca Marder, lumineuse. La mise en scène un peu compliquée, retraçant le passé Noir et Blanc de la barbarie, aux années "Europe", ou Mme Veil fit un parcours remarquable, et incarnée par Elsa Zylberstein ( inégalement grimée, sa transformation est grossière ). Ces allers-retours nuisent à la clarté, mais ne réduisent pas la force inouïe qui se dégage de Simone, sa soeur Milou, interprétée magistralement par Judith Chemia, et sa maman (Elodie Bouchez). Ce film est un magnifique et juste hommage à cette Grande Dame. A diffuser largement !!**
Après La môme, Olivier Dahan refait la fantaisie de raconter la vie de son protagoniste dans le désordre le plus complet. Mais cette fois-ci avec beaucoup plus de succès.
C’est un film tout à fait inégal. Déjà entre la première et la deuxième moitié, mais même entre chaque séquence. La photographie notamment, parfois complètement réussie, parfois fausse avec ses sources lumineuses improbables et ses couleurs exagérées.
Le début est simplement mauvais, mal filmé, manquant de lisibilité, peu intéressant et avec un paquet de plans inutiles. Pour les maquillages, on a vraiment l’impression que les acteurs portent des masques. C’est raté.
Ensuite ça s’améliore progressivement. On apprend plein de choses sur la vie de Simone même si ça ressemble beaucoup à n’importe quel biopic, en moins bien filmé. La mise en scène se permet des folies inutiles et indigestes. Et c’est bien joué. Cependant, la transition entre les deux interprètes d´Antoine Veil (jeune puis vieux) ne se fait pas. On a la sensation qu’il s’agit de deux personnages distincts avec chacun ses caractéristiques.
Et enfin, toutes les séquences dans les camps de concentration sont exceptionnelles. Il y a un vrai travail de mise en scène, de photographie, et de décoration. C’est prenant et très bien interprété. Toute l’émotion sur film s’y situe et est ensuite complètement liée avec les autres séquences, chronologiquement plus récentes.
Globalement les acteurs sont bons mais avec de mauvais dialogues. C’est embêtant pour un film qui essaie de recréer l’histoire. La mise en scène n’est finalement pas à la hauteur du sujet. Tout est dit sans nuance, sans subtilité, sûrement pour plaire et par paresse.
Ce n'est pas un film sur sa vie mais sur ses mémoires. Le montage est fait pour que l'on puisse entrer dans sa mémoire et fait apparaitre sa personnalité. J'ai eu l'impression de ressentir ses émotions.