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    France
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    RUYNAT B.
    RUYNAT B.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2021
    excellent car ce film montre avec force l'artifisme médiatique des reportages censé être documentaire et surtout les repercussions et ravages de cette logique sur les femmes et les hommes.
    Du grand Dumont !
    je recommande à 200 %
    Bernard VEBER
    Bernard VEBER

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2021
    Tout sonne faux dans ce film ridicule et décousu. Sur un sujet dont on comprend le sens et pour lequel on perçoit l'intention du réalisateur, il y avait beaucoup mieux à faire. Comment un tel navet a t-il pu figurer en compétition officielle à Cannes ?
    Francois Descols
    Francois Descols

    9 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2021
    Un miroir déformant sur la course à l'audimat et le culte de la personnalité qui annihile et enferme dans la prison dorée d'une infinie solitude.
    Film extrême d'où tout espoir est absent quoique ???
    Famille, entourage cramés sur l'autel du veau d'or et du narcissisme de se voir à l'écran de TV.
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2021
    Un visage perplexe n'est pas une impossibilité lorsqu'on ressort de "France" de Benoît Dumont, face à cette étrange montagne russe très en longueur.

    Emprunt d'une volonté de délivrer à la fois une attaque cynique contre notre système médiatique, ne se résumant qu'à du cinéma où France est la réalisatrice, et un portrait humain de ces personnalités devenues si connues qu'elles ne sont plus que des spectres errants, incapable d'avoir un dialogue humanisé avec qui que ce soit, le film navigue. Il navigue constamment entre deux eaux, sans jamais vraiment échouer dans l'exercice, mais sans non plus frapper émotionnellement juste au point de nous emporter dans son histoire.

    Si le film s'est vendu sur son attaque cynique, c'est bien le deuxième visage du film qui se trouve être le plus attrayant et le plus touchant, car s'il ne frappe pas tout le temps juste, ce deuxième visage s'avère extrêmement réel quand il touche là où ça fait mal.

    À travers ce deuxième visage, Dumont nous parle de cette carapace, cette double identité de façade que l'on se créé et dont la force s'amplifie avec les réseaux sociaux. France ne tient plus, France se craquele, à travers certains dialogues, certains plans très touchants. Dommage encore une fois que ce soit amoindri par des moments plus faibles.

    Visuellement, rien à dire le film est tout simplement magnifique, offrant de grandes images dans la hauteur très belles à regarder. Sur un plan musical, la bande-son est marquante mais laisse un goût triste amer quand on se rappelle que c'est la dernière proposition musicale qu'aura fait Christophe avant de mourir. Le casting réussi à porter le film, mais malheureusement pour Léa Seydoux et Benjamin Biolay, ils franchissent parfois la ligne entre une performance juste et une performance qui en fait trop.

    Comme le reste de sa filmographie, "France" est un film où Benoît Dumont brouille la frontière entre l'étrange et le classique pour désarmer le spectateur. C'est sûrement un de ses films ou ça a le plus de sens, tant les médias ont un problème amenant également à une frontière brouillée entre fiction et réalité, entre le masque des mots et le franc-parler. Imparfait mais intéressant, un peu trop long, mais ne se reposant pas sur ses bases, "France" peut mériter que vous jetiez votre regard sur son regard.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2021
    Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes d'information en continu. Non que cet aspect ne sot pas présent mais il n'est que la toile de fond, souvent outrancière (voir le personnage déplaisant incarné par Blanche Gardin) d'un beau portrait de femme, portée au pinacle, entourée de courtisans, imbue d'elle-même et de son pouvoir jusqu'à ce qu'arrive la dépression. De cette femme un peu bipolaire, actrice de son propre malaise, avec ses reportages sur le terrain savamment mis en scène, Dumont traque une psychologie complexe, partagée entre gloire et douleurs. Triste et célèbre, France évolue dans un monde factice (son appartement est hallucinant) jamais traité de manière réaliste mais comme dans un univers parallèle au notre, selon la manière coutumière du cinéaste, qui s'exprime avec des scènes poussées au-delà de leur durée normale, par le jeu gauche de nombre de protagonistes secondaires ou encore via les longs gros plans sur le visage de son héroïne, souvent en pleurs, qui traduisent peut-être aussi le regard amoureux que pose Dumont sur une Léa Seydoux prodigieuse et finalement émouvante. Le réalisateur n'est pas adepte de la vérité, il cherche plutôt à créer une autre authenticité très personnelle, qui a déjà agacé ou séduit, comme par exemple dans Hadewijch ou même Jeanne. Outre la musique superbe de Christophe, France est aussi un exercice de mise en scène parfois jubilatoire, avec en particulier la scène de l'accident. Là, encore, elle dure plus que de raison, presque poétique dans la tragédie. Alors, ne voir dans France qu'une charge violente contre les pratiques douteuses des débiteurs d'information à la chaîne et omettre toute la richesse stylistique et psychologique du film ne serait-il pas une grave erreur, en oubliant à quel point le réalisateur de La vie de Jésus est un électron libre dans le paysage cinématographique français ?
    Pierru M
    Pierru M

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2021
    Aie. Vraiment des le début ça sens le roussi et plus le film avance plus je l'ai trouvé ridicule. Mauvaise surprise.
    Spaceboy2095-2.0
    Spaceboy2095-2.0

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2021
    Trop populiste, trop incohérent, trop laid, trop cheap, Bruno Dumont signe (encore une fois) le film de trop!
    Et il réussit le challenge de réussir à rendre moche Léa Seydoux (qui se donne à fond mais n'y est quand même pas tout le temps excellente). On se demande ou a bien pu passer le budget, pas dans les décors en tout cas, peut-être dans l'effet spécial avec Macron au début qui n'apporte pas grand chose au film.
    Un film plein de mensonges et de banalités sur le monde du journalisme (il n'y a pas si longtemps le film avec Tina Fey Whisky Tango Foxtrot était bien meilleur) qu'on dirait écrit par tous les pourfendeurs des élites, tous ces anti-vaccin qui agressent des journalistes de BFM TV ou France Télévision dans leurs manifs réactionnaires.
    A éviter!
    Serge V.
    Serge V.

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2021
    Quel gâchis !!! Que de longueurs !!! Satyre ??? Bien ratée à mon goût ! Pas une once d'humour ! J'ai failli partir avant la fin du film !
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    Il m'étonnerait fort que la presse et les médias soutiennent beaucoup ce film. Il faut dire qu'il s'agit ici d'un assassinat en règle d'une partie de la profession qui n'aime pas beaucoup être remise en cause. Celle des journalistes vedettes notamment. Porté vraisemblablement par une défiance généralisée de l'opinion à leur 'égard , Bruno Dumont a décidé de s'atteler au sujet. Cette défiance est elle oui ou non justifiée ? Pour Dumont ça ne fait pas de doute. A ma connaissance, le cinéma français ne s'était jamais vraiment tourné vers une critique aussi frontale du journalisme de télévision. Sidney Lumet avait en son temps ( 1978, je crois) donné son point de vue dans son formidable "network". Il s'agit ici du portrait au vitriol d'une jeune et jolie journaliste vedette du journal de la chaîne I, prénommée France. Le succès, monte sacrément à la tête et parfois ( on reste optimiste) les vecteurs de l'information sont d'une éthique douteuse. C'est, au passage le point le plus gênant, surtout pour le citoyen qui cherche à s'informer sérieusement. Après tout , les inconvénients du vedettariat et ses conséquences sur la vie personnelle on peut les éviter, tout simplement en cessant de s'exposer ! Bref, il y a beaucoup plus grave dans la vie. Cet aspect est donc bien secondaire dans le film. Maintenant, au plan artistique et technique : j'aime l'intégralité de la filmographie de Dumont que j'avais commencé à
    découvrir lors de la sortie en salles de son premier opus " la vie de Jésus "( il obtint la caméra d'or au festival de Cannes). Ce réalisateur, ancien professeur de philosophie de 63 ans aujourd'hui ( ca compte aujourd'hui , vu l'inculture qui atteint généralement le nouveau monde du cinéma français- il y a quelques rares exceptions heureusement)
    après avoir exclusivement tourné avec des acteurs non professionnels, dirige de plus en plus des acteurs professionnels. Binoche, Lucchini et ici Lea Seydoux sont passés devant sa caméra. Mlle Seydoux, qui n'est pas une actrice que j'affectionne particulièrement, pour son jeu au registre étroit, est ici tout à fait à la hauteur et c'est tant mieux pour nous. Je dois reconnaître que je ne l'avais encore jamais vu à ce niveau. Blanche Gardin elle, est plus vraie que nature dans son rôle d'assistante et son interprétation est excellente. Si la réalisation est assez plate, le film est rythmé, captivant et ne souffre à mes yeux d'aucune longueur. C'est finalement un film grand public qui ne prend pas ses spectateurs pour des imbéciles et possède même une vertu pédagogique. On relèvera le clin d'oeil de Dumont à ses premiers films à
    la fin de "France ". Le film est à voir. Mais reconnaissons que Dumont a fait beaucoup mieux. Parmi ses meilleures réalisations, je recommanderai " l'humanité " (selon moi son chef-d'oeuvre) , ainsi que "la vie de Jésus " et "Flandres". Mais reconnaissons que ces films sont beaucoup moins commerciaux que "France" ou que "le p'ti quinquin" et s'adressent à un public quand même plus confidentiel. Au vu des critiques observées sur le site, "france" semble diviser le public. Rien que pour ça, je pense qu'il vaut la peine de le voir. Il vous permettra sans aucun doute de poursuivre le débat après la projection. Ce n'est déjà pas si mal .
    Guillaume Burnichon
    Guillaume Burnichon

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2021
    Certes ce film est déconcertant, surtout que c'est mon premier Dumont qui a pour réputation de ne pas faire les films les plus accessibles. Mais tout d'abord je commencerai par dire que la musique de Christophe (ou faite en sa mémoire) est absolument magnifique et joue beaucoup à la qualité esthétique du film. Je tire également mon chapeau à Blanche Gardin qui a su tirer le côté comédie vers le haut avec de bonnes apparitions. Ensuite, que dire de Lea Seydoux : très juste, elle ira jusqu'à métamorphoser son visage dans la scène de la voiture, ressemblant fort à un personnage de Miyazaki dans sa monstruosité.
    Dans ce film, on se met réellement à la place d'une star en comprenant toute la laideur que cela incombe: ce ne sont que des produits de consommation, oubliables et oublies, remplaçables et remplacés, en témoigne la scène dans la salle de bain lors de la réunion du syndicat patronnal. Ici, nous ne sommes pas dans la dénonciation pure, du point de vue du peuple, des médias actuels et de leurs méfaits mais dans l'histoire d'une femme déchirée entre sa soif de pouvoir et de popularité, et sa volonté de vivre une vie vertueuse, heureuse. Les scènes de reportage sont également très bien faites, avec un rythme et la dualité de l'âme de France ouvertement représentée.
    Beaucoup diront que les réflexions ne sont pas innovantes, et c'est vrai, mais la performance de Lea Seydoux, la musique et la tristesse profonde du film valent le détour.
    Boronia
    Boronia

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2021
    C'est INTERMINABLE , les personnages ne suscitent aucune empathie , le sujet intéressant au demeurant aurait mérité un trait plus beaucoup plus fin , on se lasse vite .
    A voir si vous êtes fan de mode Vuitton dont Léa Seydoux est une des égéries : vêtements, sacs, chaussures , bijoux ,malles tout y passe ...
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2021
    On a l'impression que le réalisateur s'est rendu compte au montage de la faiblesse de son opus.
    Il a donc tout misé sur le jeu de l'actrice.
    De ce fait, les (superbes) émotions jouées par Léa finissent par s'apparenter à des simagrées
    Romain P.
    Romain P.

    13 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2021
    je me suis ennuyé pendant 2h, ca tire en longueur plusieurs fois dans le film. parfois j'étais mal alaise
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2021
    Un cinéma atypique : qu’on aime ou qu’on n’aime pas le cinéma de Bruno Dumont, atypique est le qualificatif sur lequel tout le monde pourra se retrouver. Lui qui, en 1977, à l’âge de 19 ans, n’a pas réussi à intégrer l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC), a commencé la réalisation par des documentaires et des films d’entreprise. C’est en 1996 qu’il réalise "La vie de Jésus" son premier long métrage de fiction, un film qui obtient le prix Jean Vigo en 1997 ainsi qu’une mention à la Caméra d’or de Cannes 1997. "L’humanité", son 2ème long métrage, reçoit le grand prix du jury du festival de Cannes 1999. Il en sera de même pour "Flandres" en 2006. Très longtemps, Bruno Dumont a privilégié une région, la sienne, le nord de la France, et l’absence de grandes figures du cinéma dans ses castings, préférant travailler avec des non-professionnels. Toutefois, en 2013, Bruno Dumont a fait appel à Juliette Binoche pour interpréter le rôle de Camille Claudel dans "Camille Claudel 1915". « J’ai toujours fait d’un paysan un paysan et d’une artiste une artiste. L’artiste Juliette Binoche m’aide à cerner l’artiste Camille Claudel », explique-t-il. Dans "Ma loute", en 2016, on retrouve Juliette Binoche, ainsi que Fabrice Luchini et Valeria Bruni Tedeschi. Pour "France", en compétition au Festival de Cannes 2021, Bruno Dumont a de nouveau fait appel à des « stars », Léa Seydoux, Blanche Gardin, Benjamin Biolay, mais aussi Juliane Köhler, très connue de l’autre côté du Rhin. C’est un film à charge contre une certaine forme de télévision que Bruno Dumont a réalisé pour ce film plus « normal » que les précédents. Malheureusement, le résultat n’est pas assez sévère en ce qui concerne le fond et beaucoup trop exagéré en ce qui concerne la forme, tout particulièrement concernant le jeu de Léa Seydoux et de Blanche Gardin.
    Francis S.
    Francis S.

    25 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2021
    Ce film fait un grand écart permanent entre la critique, assez bien vue, du monde des médias et la dépression personnelle de présentatrice star d'une chaîne d'info en continu.
    Autant le premier aspect est sans concession et acéré sur le petit monde de la presse parisienne, autant le second confine au roman photos ou à la bluette.
    Outre les spectateurs, Léa Seydoux, même toujours aussi envoûtante, est la première victime de ce grand écart. Elle pleure à tout bout de champ (mais comment fait-elle ?), grimace, prend la pause. La performance est réelle mais déphasée. C'est la conséquence d'un scénario, d'un montage,de dialogues et surtout d'une conduite d'actrice mal conçus.
    Blanche Gardin, gouailleuse à l'excès comme d'habitude, fait le job.
    Bref on peut s'en passer. Dommage, car le dessous des cartes du prime time était bien démonté.
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