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fabrice d.
26 abonnés
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3,0
Publiée le 10 mai 2024
Bien que ce film semble reposer presque uniquement sur le talent incontestable de Lea Seydoux, il mérite qu'on s't intéresse. Car, c'est vrai qu'il est bien dommage qu'elle n'ait pas vraiment dans ce film la possibilité de donner la réplique à un (très) bon acteur(ice), le scénario mais surtout l'histoire reste très intéressante. On prend une claque, ou presque en voyant ce plaidoyer anti-média, cette dénonciation des stars télévisées qui se mettent en scène. Ca fait froid dans le dos. Mais il y a aussi la vie de tous les jours, la vie familiale, la quête de soit et de sens qui sont explorés dans ce film et ça fait un bel équilibre avec la vie à l'antenne. J'ai bien aimé cet équilibre, cette volonté de montrer les deux aspects de la star. Le film aurait gagné à être plus court, plus condensé. A noter la belle musique de Christophe.
Personnellement je ne regarde plus d'infos à la télé depuis des lustres sauf quelques minutes parfois pour me souvenir pourquoi je ne les regarde plus. Donc l'objet du film m'était un peu indifférent : la critique de ce milieu de la société du spectacle. D'ailleurs la principale critique que l'on peut faire à ce milieu c'est la toute-puissance des milliardaires propriétaires qui contrôlent tout, à commencer par la politique éditoriale et qui exercent une véritable censure. Ce pourquoi je ne la regarde plus. L'oubli de cet aspect en dit long sur le caractère complaisant de l'entreprise pseudo-critique. On se moque du capitalisme, mais pas du capitaliste derrière la scène. Quant au contenu psychologique il tient tout entier dans la structure narcissique qui modèle toute l'expérience de la personnage principale, y compris son rapport au temps : tranches de temps suspendu enfilées comme des perles, sans engagement, sans historicité et profondément vide de sens. Le métier et le personnage se correspondent parfaitement. Le salut est dans la course en avant hyperactive pour ne pas sombrer dans la dépression. C'est le modèle bipolaire typique de cette société bourgeoise narcissique confrontée au vide de sens.
Cringer tout le long du film. Satire, second degré certes mais vraiment pas fin, ni subtil. Le rôle principal sauve le film mais encore. L’usage d’écrans à go go pour remplacer les plans de ville/voiture finissent par nous assommer au point de nous demander si c’est du cinéma. Dommage…
Popopop, pas facile de donner un avis rédigé et critique sur ce film que j'ai découvert hier sur Arte, alors je vais m'en tenir aux sensations qui m'ont traversées : J'ai jubilé devant le culot du film et le jeu de Léa Seydoux, tous deux phénoménaux. Un vrai plaisir de cinéphile. Et pourtant le visionnage s'effectuait sur une simple TV. C'est pour des expériences originales et cohérentes comme celles-ci que j'aime le cinoche ! Sensations similaires ressenties il y a quelques semaines devant un autre film porté par Léa Seydoux : La Bête, découvert cette fois sur grand écran. Je découvre une actrice au talent phénoménal qui n'hésite pas à se mettre en danger, ça me donne envie de rattraper les autres films dans lesquels Léa Seydoux tient un rôle principal : miam d'avance.
Léa Seydoux, Léa Seydoux, Léa Seydoux avec une petite place pour Blanche Gardin, et un strapontin pour Benjamin Biolay. Une star issue du sérail, Léa Seydoux, qui joue son propre rôle en émoi pour un oui ou pour son nom et devrait nous faire réfléchir sur le spectacle de la télé-réalité et ses affres, pourquoi pas? Sauf que le cinéma se renouvellera vraiment lorsque pour ce même thème il fera un film sans stars qui parlent et incarnent des stars. Alors le jeu sera relevé et renouvelé. Sauf qu'aucun financier ne tentera le coup faute de retour garanti de l'investissement. Peu ou pas d'auteurs prennent ce risque faute d'investisseurs, donc pas de risques donc consensuel. spoiler: Léa Seydoux au généreux cachet (impossible de l'oublier) se fait servir la soupe et reste cependant agréable à regarder avec sa pâleur sensuelle, ses mimiques, son nez en trompette et ses jolies jambes. Est-ce que cela suffit à faire un chef d'oeuvre spoiler: quand les rebondissements consistent à éliminer les personnages ou à jeter un oeil taquin et condescendant sur les victimes du capitalisme et de l'aberration contemporaine que sont les chaines d'info en continue? Pas sûr du tout.
Tenu 10 mn : Tout est faux .Comment passer un messages avec une mauvaise parodie ? Dialogues artificiels ,maquillage, costumes LS extravagants ,situations fausses, la conférence hors sol .D'accord, Dumont est le chouchou de TRMA mais seuls les critiques historiques seraient capables de comprendre ? On nous prend pour des nocs ...
Les critiques de 2021 sont bien sévères. Ce film vu hier soir sur Arte a un point de vue très fort sur la vacuité médiatique et ne le lâche pas. Ce n’est certes pas nouveau mais de temps en temps, ça fait pas de mal de s’en souvenir. Les choix de mise en scène sont audacieux. La volonté de ne pas faire dans le réalisme dans de nombreuses scènes est à mon avis complètement voulu. Après tout c’est du cinéma et Bruno Dumont est créatif dans ses interprétations de la vie réelle. La scène de France dans sa voiture où son visage se transforme par le désespoir est absolument fascinante. Chapeau à Léa Seydoux qui nous transmet toutes ses émotions avec beaucoup de force. Moins convaincue par Blanche Gardin qui a fait du Blanche Gardin.
Moi j ai adoré. L'actrice est sublime, l'émotion ressenti sur la détresse de cette femme si forte est juste top. Je ne pense pas que la base du film soit juste une critique des médias. Au voltaire, on est sur un véritable portrait qui ne parle apparemment à personne :). Bravo ! J'ai passé un très bon moment et je prends même du temps pour le dire.
Si l'idée de départ (est-elle celle qu'on comprend??) semble intéressante, la construction du film et sa narration sont confuses. La réalisation est lente et plate, le jeu des acteurs peu intéressant, une Léa Seydoux tantôt captivante tantôt hébétée, des acteurs amateurs qui ajoutent une impression de non maîtrise du sujet. Le réalisateur devrait s'inspirer (à condition qu'il collectionne dans sa DVDthèque autre chose que du Godard et des Harry Potter...) de films comme Le fil du rasoir (1984) ou Mange, prie, aime (2010). Bon eh bien c'est raté.
Après ma loute (ridicule) France ce film est laid les comédiens pas a leurs avantages les décors on dirait les décors des macistes des années 60 du carton pâte ... Comment ces bons comédiens acceptent ils de tourner avec lui?
Je n’ai jamais vu un film aussi mauvais. C’est extrêmement gênant. Les actrices et acteurs jouent très mal, les dialogues n’ont pas de sense… bref, très dur à regarder.
A la fin du film on se demande ce qu'a vraiment voulu nous raconter Dumont ? Moi je n'ai pas réponse et je ne perdrais pas mon temps à la chercher, m'en foutant totalement. Parce que nous avons là un film mal foutu où l'on se pose des questions sur ce que sont certaines scènes sans jamais avoir de réponses franches. Le film est bizarrement suranalysé que ce soit pas des gens qui ont aimé le fim ou par ceux qui l'on des tété (bizarre, non ?) Or rien dans le film (ou si peu) ne valide clairement ces interprétations. Ces gens-là ont donc analysé le film sur la base d'articles de presses ou d'interview (un peu facile non ?). Le film est plus ou moins regardable dans sa première partie, pour ensuite sombrer dans une série de scènes nimportnawak qui s'enfilent comme des perles en toc. Je n'avais par exemple jamais vu spoiler: un accident automobile aussi mal filmé... Et le mec qui bousille un vélo, c'est quoi ? Une métaphore me souffle la voisine ! Une métaphore de quoi ? Euh ? On va quand même parler de l'interprétation, Léa Seydoux nous fait une prestation très professionnelle (c'est bien le seul point positif du film) Blanche Gardin n'est pas une actrice mais on peut la trouver amusantes, quand à Biolay, plus transparent, tu meurs, quand aux second rôles... au secours !
Étrange film avec certains longs plans avec musique langoureuse. C'est une espèce d'histoire de célébrité et de l'effritement que cause la vie. Je reste encore un peu pensif à savoir quoi retenir de cette histoire.
Bruno Dumont nous conte l'histoire d'une journaliste de télévision et présentatrice. Pour nous montrer l'envers du décor, les schémas de fonctionnement de ces journalistes, leur manque d'humanité, la mise en scène, leur égoïsme malgré la vitrine qu'ils présentent. Mais aussi le personnage de Léa Seydoux, qui porte le film, que Bruno Dumont peint avec ses contradictions, ses complexités, ses états d'âme changeants. Ce qui rend le personnage presque attachant, pas du tout monolithique, que nous spectateurs ne pouvons pas juger compte tenu du nombre de contradictions du personnage. Le mélange d'acteurs professionnels avec des acteurs amateurs fonctionne parfaitement et donne un ancrage réel qui donne de la densité au sujet. Nous pouvons juste reconnaître que les ficelles sont grosses : le film est dénué de subtilité. C'est toujours le cas chez Bruno Dumont. Mais le coup de l'ordinateur portable posé sur la manette qui fait entendre le commentaire off est vraiment un truc de scénariste pas crédible une seconde. Ce qui pénalise l'ensemble du film. À noter que toutes les scènes de Léa Seydoux avec son mari, Benjamin Biolay, sont les plus réussis du film, que ce soit les scènes du couple ou en groupe avec d'autres personnes. Au total Bruno Dumont fait bien passer ses messages, ses critiques, tout en conviant une réflexion où tout n'est finalement pas noir ni blanc.
Au secours, encor un film avec Seydoux où l'on ne voit que sa face sur tous les angles, pendant deux trois looongues heures inutiles, à peine transgressives, peut-être sur le fond, mais la forme UN ENNUI TOTAL, des loooongueurs madonna. Chiant chiant chiant. Cette vie des journalistes véreux, pourquoi pas. Bonne idée. Le sinisme. Génial. Mais bon sang, les paysages précents l'accident de voiture, l'accident en lui-même... le prof de latin infiltré. Les pleurs et gémissements. HERISSE LE POIL. à fuir