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Vincent Noel
1 abonné
17 critiques
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0,5
Publiée le 4 septembre 2021
Rassurez vous, aucun risque de spoiler quoi que ce soit. C'est un film si consternant que je rédige ce texte avant même la fin de ce chemin de croix. Trois éléments à sauver toutefois : Blanche Gardin parfaite, la musique et la photo. Pour le reste, la liste des ratés est longue, à commencer par les dialogues et la réalisation qui vous mettent dans un profond malaise : celui d'être le témoin d'un des plus grands navets de la décénie.
Glauque, ridicule, prétentieux et on prend le spectateur pour un con. Les messages du film : montrer les mensonges de la télévision, la stupidité des réseaux sociaux, la cruauté du capitalisme, mais on aimerait voir du cinéma et pas Léa Seydoux pleurer toutes les cinq minutes. Le p'tit quinquin, du même réalisateur, était délectable. Là, Bruno Dumont réussit à enlaidir Léa Seydoux, à rendre Blanche Gardin pas drôle et Benjamin Biolay inintéressant: quel gâchis! Pire, il nous ennuie alors qu'on abandonne la télé justement pour ne pas s'ennuyer, c'est un comble. Sur des sujets aussi importants que le journalisme, la dépression, l'amour, la sincérité, qu'on nous fasse rire, qu'on nous fasse réfléchir, qu'on nous émeuve, mais qu'on évite de nous faire la leçon!
Plus qu'une critique de notre monde et de sa médiatisation, car finalement Bruno Dumont n'est pas si loin de la réalité, c'est un magnifique portrait de femme qu'il livre. Léa Seydoux sert ce portrait d'une journaliste en prise avec des démons et les méandres d'un métier et d'une société dont elle se sert et qui font également son malheur, avec un talent fou. Elle tient la dans doute son meilleur rôle et aurait pu décrocher un prix d'interprétation à Cannes tant elle est subtile, puissante et émouvante dans ce rôle. Blanche Gardin est parfaite dans le rôle de l'attachée de presse cynique et antipathique. La musique de Christophe, des acteurs secondaires en relief et une mise en scène de génie servent le tout. Dumont excelle quand il filme les gens du monde réel comme cette scène magnifique avec Daniele ou dans les reportages à l'étranger de l'heroine. Il sait créer l'étrangeté et l'ambiguïté. Un chef-d'œuvre à côté duquel est passé le jury de Cannes.
Nul. Mauvais casting. Mauvais acteurs. Mauvais sujet, mauvais dialogues.. trop de longueurs. Cela ne n'était pas arrivé depuis longtemps de m'ennuyer ainsi au cinéma. J'ai détesté
Assez déçu pour être honnête. Je m'attendais à mieux malgré de bons ingrédients. Le jeu d'acteurs est vraiment intéressant, là dessus, rien à redire. Après, j'ai trouvé le tout trop long et répétitif. Même si on est immergé dans ce monde, j'ai trouvé que c'était parfois trop. Et puis, j'ai trouvé dommage de voir la protagoniste pleurer sans arrêt. En fait, je pense que "France" avait un gros potentiel mais qu'au fil des minutes, tout s'essoufle. Il plaira peut-être à certains d'entre vous. 10/20.
Le récit est prenant et le sujet, sur le cynisme du monde, intelligent et bien traité. Certains plans sont joliment inventifs et l'ensemble convainquant. On regrettera cependant, d'un goût personnel, un semblant de moquerie pour les personnages secondaires et la mise en lumière de personnes riches et blanches.
Film supposé "dénoncer" la putasserie médiatique mais qui use pour cela d'un style lui-même putassier et toc. La vulgarité dénoncée se confond avec celle de la réalisation qui, ne trouvant pas le ton juste, s'embourbe dans le mélodrame petit-bourgeois, et n'en finit pas de rejouer les mêmes 3_4 scènes tout du long. Un mélange douteux de populisme et de snobinarderie. Les gros plans sur Seydoux sont interminables et donnent l'impression que Dumont ne savait plus quoi faire de son propre film...
Avec France, Bruno Dumont s'essaye faussement à un type de cinéma grand public tant son film garde sa singularité de cinéaste. Le film commence comme une satire assez drôle des médias avec une Blanche Gardin hilarante en assistante obsédée par les like avant de sombrer peu à peu dans le mélodrame. Ces variations de tons passent plutôt bien à l'écran. France devient un portrait de femme habité par une Léa Seydoux qui n'a jamais été aussi convaincante. La mise en scène de Dumont parfois volontairement laide ou de mauvais goût vient souligner la monstruosité de son héroïne. La sublime partition de Christophe illumine un film sur la mélancolie, le cynisme et la dépression. C'est beau, parfois touchant , parfois agaçant mais d'une virtuosité indéniable. Un très bon cru de Dumont.
une bonne idée de départ, mais une idée ne suffit pas. pleins de plans inutiles, des gros plans interminables sur Léa Seydoux. Et l'outrance de la dénonciation la rend inutile.
Plein de longueur, un film très très ennuyeux. Des spectateurs ont quitté la salle. J'ai trouvé ça déconnecté de la réalité française, où l'on connais peu de journaliste terrain/plateau. Ça existe aux USA, mais pas chez nous. Par conséquence, on as du mal à comprendre le personnage. J'ai également trouvé que la fascination et la notoriété que l'on prête aux journalistes montré dans le film est totalement exagéré, déconnecté de la réalité.