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Anne Barrandon
4 critiques
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0,5
Publiée le 10 septembre 2021
On dirait un film d'étudiants sans moyens. Tout le budget a dû partir dans les tenues de l'actrice principale, dont le réalisateur doit être amoureux...vu les plans interminables sur son visage. Tout est mauvais : la mise en scène, la réalisation, la lumière, le maquillage, la plupart des acteurs ou non-acteurs. Et il faut tenir deux heures ; bon courage !
Ce film devrait être visionné dans toutes les écoles portant sur les métiers du cinéma. En effet dans "FRANCE" vous êtes spectateur d'un film totalement loupé et les erreurs sont tellement criantes qu'elles peuvent être instructives pour les étudiants. Histoire complétement improbable (présentatrice d'un quotidien d'une chaine d'info envoyée sur les fronts de guerres), des plans qui mériteraient de durer 2 secondes et qui en font 30, multiplication des plans et scènes inutiles, jeu d'acteurs (trices) plus que désolant. Léa Seydoux est uniquement crédible quand elle n'ouvre pas la bouche, même ses larmes (abondantes) sonnent faux. Au sortir du film, j'avais l'impression que le seul but du réalisateur était de faire un film de plus de 2 heures en se désintéressant du résultat final. Ce film est une honte un scandale.
ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais. Scénario plan voire inexistant, de l'a peu près Dialogues creux Plans approximatifs, on surprends plusieurs regards vers ka caméra Les plans ,nombreux, dans les voitures sont irréel Réalisateur à retenir pour ne plus jamais voir un de ses films
On mets une couche de maquillage pour y cacher ses défauts, une deuxième si l'on veut plus de couvrance et ainsi de suite.
C'est donc cette jeune journaliste, France, manipulatrice et manipulée, qui a un peu trop abuser du maquillage, qui a un peu trop cacher ses vices et ses défauts. alors au fur et à mesure elle enlève son masque, aimée, détestée, adulée, controversée. Léa Seydoux illustre parfaitement cette journaliste qui court après le scandale, et en subi les fâcheuses conséquences.
France sur le papier donne quelque chose d'assez alléchant, mais malheureusement le film tourne un peu trop en rond, le côté parfois un peu trop "humoristique" du film enlève de la crédibilité au réel drame qu'est censé être le film. un triste constat des médias et du cinéma autour d'eux.
Ce n'est pas un film comme les autres et l'actrice est tellement plus belle que les autres ! J'ai adoré le thème, j'ai adoré le sourire cassé et les tenues de Léa Seydoux, j'ai adoré la scène des migrants dans le bateau, Léa en cure, Léa en France profonde, Léa à la montagne...! une demi étoile en moins pour le choix de son amoureux : non Léa ne tomberait pas pour un type pareil , mielleux et sans intérêt ...!!
quel ennui ! le monde du journalisme et de la TV choc descendus en flèche ! Même si l'on sait que les chaines d'info en continu visent l'audimat , j'ai été mal à l'aise avec ce portrait très caricaturé de France . Tout semble forcé , les dialogues sans réel intérêt . La scène ou elle monte dans le bateau des migrants est totalement ridicule . L'auteur aurait pu insister sur l'aspect des migrants ( bien sapés aux mines réjouies !) pour que l' on y croit ! Même sans appartenir à ce milieu professionnel , je ne pense pas qu'il soit le véritable reflet de la conscience professionnelle des journalistes , entre autre journalistes reporter de guerre ...Bref , aucun intérêt !
À la suite de critiques dithyrambiques et de la présentation de Bruno Dumont il me tardait de voir France. Dès le début l' invraisemblance de la situation a douché mon enthousiasme. Suivent deux longues heures où tout sonne faux avec un jeu d'acteurs désincarné, une caricature épaisse, sans finesse et laide. Un ratage qui n'embellit son actrice principale et paradoxalement colle à ce que dénonce le film : superficialité, sensationnalisme et vulgarité.
France est un mauvais film ! Lorsque je suis sorti de la salle je n'ai ressenti aucune satisfaction d'avoir vu cette œuvre. Léa Seydoux et Blanche Gardin jouent bien comparées aux autres acteurs qui sont catastrophiques. Certaines scènes m'ont vraiment choqué par manque de réalisme et de professionnalisme au niveau du scenario spoiler: comme celle de l'accident du père et de l'enfant . Les réactions du personnage principal sont abusives et décrédibilisent celui-ci. Je pense oublier ce film définitivement et je suis vachement étonné de la critique faite par Le Canard Enchainé. Je ne vous conseille pas d'aller voir ce film.
Un très grand film. Surprenant, dérangeant, certes, mais magnifique. C'est une satire féroce du journalisme à la télévision qui utilise et met en scène les drames du monde pour accroître audience et célébrité. Le ton est celui de la comédie burlesque, mais dans un rythme lent qui convient à ce qui est au fond une tragédie. Le personnage de France de Meurs vit une très grande transformation au cours du film. Léa Seydoux y montre son immense palette de jeu, mannequin provoc, femme d'action, femme brisée, etc. Les situations sont énormes et drôles. Mais le film ne masque pas la réalité violente de notre monde qui reste présent en arrière-plan jusqu'à la dernière séquence du film. L'image est magnifique et le montage est brillant, comme souvent chez Bruno Dumont.
2 heures et 14 minutes ! Il faudrait se méfier davantage d’une telle longueur surtout pour un film destiné au Festival de Cannes, toujours avide de réalisations dites d’auteur et assez peu grand public (ceci étant plutôt un défaut qu’une qualité). En somme, une auto flagellation initiée par et pour des milieux bien pensants, ici les médias, qui conduit à son tour à flageller les spectateurs par l’ennui. Ce n’est pas que le sujet soit inintéressant. Il était propice à vulgarisation et démonstration. Quoique probablement y sera davantage réceptif le spectateur qui connait déjà un peu les codes du milieu ou qui a conscience de ce qui se passe devant et autour de la caméra et qui n’est ni vu ni senti au premier regard. Mais le fond et la forme ne conviennent pas ici. Ça se veut caricatural mais pour autant ça ne devient pas caustique, ce qui aurait pu être un registre possible. Et comme c’est trop caricatural, bien que ça se veuille toujours réaliste, ça finit par sonner faux. Un comble pour cette volonté de démonstration par l’image (trafiquée et tronquée au besoin) qui par ailleurs est quelque peu offensante pour les petites gens qui font les reines et les rois du petit écran. Pour illustrer le propos de ce scénario c’est « une reine », blonde de surcroît, qui a été choisie. Cerise sur le gâteau (indigeste) ; un peu macho sur les bords ?
Parler du journalisme, des dévoiements des chaines d'information continue, de la starisation des stars du petit écran... voilà autant de sujets qui pouvaient donner lieu à une exploitation riche et très actuelle des tendances de notre société. Dire que visionner le résultat de cette "France" est décevant est un maigre mot tant on sort de la salle avec l'impression d'avoir perdu son temps et assisté à un véritable naufrage cinématographique. Malgré la bonne volonté de Lea Seydoux on peine à rentrer dans le personnage en y croyant réellement. On ne retrouve pas dans sa personne ce qui fait l'essence de ce que justement ces chaines aiment à diviniser : des femmes bourgeoises jusqu'au bout des ongles, une structuration mentale placée dans la ligne droite d'une doxa néolibérale et une forme de faux détachement cynique qui lui permet de se frayer un chemin (confortable) dans le Gotha politique et culturel de la capitale. Certes on y voit de belles toilettes, on nous parle Dior, on mange chic dans des diners avec des happy view mais la charge est faible peu intéressante et les personnages sans réelle épaisseur et force de conviction. L'histoire du livreur renversé pourrait donner à voir une mise en abîme de deux classes sociales qui se croisent par la faute des circonstances... mais encore une fois ça ne convainc pas et est en permanence à la peine. Pour ce qui est des états d'âme de France c'est lourd, pénible, long avec des plans sur le visage qui n'en finissent jamais et m'ont systématiquement poussé à porter mon attention sur la moquette de la salle (indécence des sentiments appuyés). Pour les tournages sur les zones de crise c'est carton pâte et assez stupide (France qui essaie d'embrasser son traducteur depuis la piscine de l'hôtel 4* qui jouxte la zone de conflit... on a du mal à ressentir le stress et l'anxiété d'une zone de guerre). Bref, c'est (très) dispensable. Saluer en plus de cela que la musique est désagréable, mal placée et vous pourrez vous figurer tout le plaisir qu'a été le mien d'assister à ce naufrage. A telle enseigne que vaincu, submergé par la force de cette inanité cinématographique, je me suis rendu à l'évidence qu'il me fallait battre en retraite et sortir de la salle pour que mon temps puisse se consacrer à des loisirs plus épanouissants et enthousiasmants. Vous voila prévenu !
Le film s'ouvre sur des séquences intéressantes, rythmées et qui font la critique juste tout en étant légère des médias et de leurs dérives. On s'attend alors à un beau film qui aura l'audace de nous tenir en haleine. Malheureusement, ni beau film, ni belle critique. Bruno Dumont nous plonge après dix minutes dans une histoire pleine de lenteurs et d'incohérences remarquables. Si ce film se veut critique d'un monde réel et actuel, il manque avidement de réalisme et d'arches narratives ; plongeant la salle dans un horrible cauchemard. La complexité du personnage principal n'en fait pas un film d'auteur mais plutôt incompréhensible et atrocement lourd. L'agent de Léa Seydoux a su la caser au sein d'un film dans lequel elle pleurniche pathétiquement du début à la fin, nous laissant livides face à un sujet qui aurait pu être si bien traité. Mis à part les innombrables points négatifs qui font que c'est l'un des pires films que je me suis infligé de regarder, Blanche Gardin tente de sauver les meubles, en vain. Dumont a du suivre sa maxime "le pire, c'est le mieux" durant l'écriture de son scénario immonde. Fuyez "France" car c'est une honte du cinéma français.
en fait c'est un film pour Léa seydoux qui pleure et qui pleure. je n'ai pas vraiment compris le sujet ou plutôt il me semble absent. on perçoit bien une critique du journalisme avec audimat, certes, mais l'importance de France est telle que cela tourne à la psychanalyse d'une femme journaliste, qui doute, de tout, part, puis revient. Blanche Gardin, dont j'apprécie les spectacles, fait en quelque sorte un petit sketch à chacune de ses aspirations. Benjamin Biollay, ténébreux à souhait ! j'ai cru à un scénario plus intéressant lors de la déprime de France, mais non, juste un séjour en maison de repos ou on assisté à l'arroseuse arrosée. en résumé, je me suis ennuyé.
Mauvais scénario accumulant les clichés,mauvais acteurs, musique omniprésente, silences inutiles Les personnages sont très antipathiques , vulgaires, frisent le ridicule Des plans interminables sur Léa Seydoux avec son regard vide , sa bouche trop rouge , pleurant constamment, On se demande pourquoi Blanche Gardin en général drôle et spirituelle a accepté ce rôle dévalorisant. Vraiment nul, 2H 20 d'ennui.
Le sujet m'intéressait beaucoup, et le casting tenait quelques promesses. Mais j'ai été déçu. La satire sur le système médiatique est un peu développé avec des gros sabots, sans grande subtilité. Tout est vraiment grossi et appuyé sur la forme, malgré une vérité sur le fond. Mettre en avant la journaliste France de meurs comme symbole de cette déchéance du système à travers la déchéance de sa propre vie et son propre soi, était intéressante mais j'ai trouvé que tout était vraiment trop. Trop long, le film méritait simplement de durer 1h45 sans en supprimer sa substance. Le rôle de Blanche Gardin en tant qu'assistante était drôle mais vraiment trop dans l'excès par rapport au degré de sérieux accordé au personnage de France, qui créait donc un décalage un peu étrange tout au long du film. Le rythme du film est trop lent, Bruno Dumont prend le temps, beaucoup de temps, trop de temps. Et je n'ai pas aimé l'enchaînement de certaines scènes, qui n'avaient rien avoir entre elles, surtout sur les déplacements pro de France à l'internationale, qui s'enchaînait sans grandes raisons à la suite de scène plus intimes et personnelles, ce qui selon moi, cassait le rythme et la bonne dynamique de certains arcs du scénario. Tout comme le côté sombre et le sort malheureux accordé au mari et à l'enfant, sans qu'il y ait vraiment un sens à tout ça, à part le fait de faire davantage sombrer le personnage principal. Mais beaucoup d'éléments me semblent gratuits et peu pertinents pour expliquer cette descente. Un acharnement sur le personnage qui laisse à penser que décidément Bruno Dumont déteste les journalistes ^^ Par contre, le gros point positif, c'est la prestation de Léa Seydoux. Touchante malgré tout et impeccable dans son rôle. Les loooongs plans du réalisateur sur elle, ont eu le mérite de nous réserver quelques moments de jeu émotionnellement réussie, avec une trajectoire des émotions bien retranscrite et interprétée, tout en plan long sans coupures, ce qui est assez difficile techniquement d'obtenir en tant qu'actrice. Donc bravo à elle. C'est un peu ce que je retiens vraiment positivement du film. Autrement, je n'ai pas aimé.