Avis : France - Page 3

Film supposé "dénoncer" la putasserie médiatique mais qui use pour cela d'un style lui-même putassier et toc. La vulgarité dénoncée se confond avec celle de la réalisation qui, ne trouvant pas le ton juste, s'embourbe dans le mélodrame petit-bourgeois, et n'en finit pas de rejouer les mêmes 3_4 scènes tout du long. Un mélange douteux de populisme et de snobinarderie. Les gros plans sur Seydoux sont interminables et donnent l'impression que Dumont ne savait plus quoi faire de son propre film...

" France " sélectionné au festival de Cannes cette année, sérieusement chahuté par la critique est une comédie satirique qui ne laisse pas indifférent . En effet j'ai trouvé la première partie fabuleuse dénonçant les manipulations auxquels ont recours les médias pour manipuler la population à travers le portrait d'une journaliste sans scrupules interprétée par la géniale Léa Seydou accompagnée par la brillante Blanche Gardin, la deuxième partie est plus soporifique voir ridicule avec quelques séquences hypnotisante dans un film qui divisera clairement le public et par la presse par les messages parfois amorales que le film véhicule.

une des 2h et demi les plus longue que j'ai jammais passée au ciné . le personnage principale ne fait que chialer ,blanche gardin qui fait a peine le taffe . le seul acteurs décent c'est un perso secondaire qui n'a absolument aucun impact sur l'histoire . les fond verts sont atrocement mal fait et grotesque . les intention sont louables mais sa en fait trop . et la fin et a éclater de rire ,l'accident est tout simplement a mourir de rire vu l'absurdité . un film tout simplement fini à la pisse sans aucun effort

Film étonnant sur la vacuité des images, la perte de sens, le désert de l'amour, les classes sociales. On peut croire ou penser que le système televisuel a besoin d'une guerre civile en France. Ce système s'arrête devant le mémorial pour une enfant martyrisée. Relire Peguy et Debord peut être indispensable après ce film sur la monstruosité et le delittement de notre pays. Il se termine sur un acte de violence symbolique lourd de menace.

Terriblement mauvais.
Rien ne va. On a l’impression de voir un film raté d’un projet de lycée. Les acteurs jouent moins bien que vous et moi. Tout est caricatural, le « scénario », les « dialogues ».
Le principe de vraisemblance est oublié au profit des clichés malaisants. L’omniprésence de médiocrité en fait l’un des pires film du moment.

Chef d'œuvre !
Intelligent, sensible, caustique et juste, on retrouve le Bruno Dumont de Hadewijch.
Léa Seydoux est incroyable dans ce film, elle trouve ici son meilleur rôle. La psychologie opaque de son personnage est fascinante, et amène à une réflexion sur soi. Une remise en question.
Un film nécessaire à notre époque.
Oui... Elle pleure, la France !

France est d'abord un magnifique portrait de femme. Le regard de Bruno Dumont sur son actrice est aussi beau que celui qu'a pu porter Hitchcock sur Kim Novak ou Grace Kelly, c'est dire. Car ici, il est bien question de regards. Quel regard pouvons nous avoir sur le monde à une époque ou justement ce regard est sacrifié à la société du spectacle ? Quel regard nous reste t-il ? Comment regarder encore, alors que la langue et les gestes s'appauvrissent et que tout est violence ? C'est bien les questions que posent le film. Et les plans où Léa Seydoux lève les yeux au ciel dans un sursaut de bonne conscience ou par une émotion qui la submerge, voit enfin à travers l'écran de ses larmes, ces plans sont juste bouleversants. Au delà d'une critique de l'info trash, souvent carnavalesque, le film est d'une beauté noire à couper le souffle.

Un super moment de cinéma. Bruno Dumont revient avec une satire passionnante de notre société. Léa Seydoux est incroyable dans ce rôle. Pascal P.

Quel gâchis !!! Que de longueurs !!! Satyre ??? Bien ratée à mon goût ! Pas une once d'humour ! J'ai failli partir avant la fin du film !

J'ai jamais vu un film aussi gênant !

A croire que Bruno Dumont a peut être eu de la chance sur ses précédents films ou alors a été suffisamment bien entouré pour éviter de révéler son incompétence.

Avec cette sélection officielle à Cannes et des critiques 5 étoiles de certains journaux qui se disent plus intellectuels que d'autres, il semblerait que certains aient tendance à confondre l'audace et l'originalité avec la maladresse et l'incompétence, à l'instar de ces artistes dans le milieu de l'art moderne qui ont autant de talent qu'un élève de maternelle et qui se retrouvent "par erreur" propulsés sur le devant de la scène parce qu'un petit cercle de bobo parisiens shootés à la coke l'ont décrété.

Je suis à peine étonné que la sphère élitiste du cinéma français encense ce film. Un bel exemple de leur déconnexion de la réalité et de leur tendance à la masturbation intellectuelle réservée à leur petit microcosme semblant dire au reste de la populace avec un air supérieur: "vous ne pouvez pas comprendre".

Où est la performance cinématographique là dedans? On dirait le travail d'un de ces jeunes étudiants d'école de cinéma qui se prétend réalisateur parce qu'il a vu 2 films de Godard.

À commencer par la technique. Zéro. Je ne sais pas quoi penser de ces fonds verts en voiture qui sont complètement ratés et pour lesquels on a du mal à définir si c'est un manque de budget ou un choix artistique, qui, dans le deuxième cas, n'apporte rien, à part l'envie de se moquer d'un procédé dépassé et maladroit comme le fait à juste titre OSS117 avec les vieux James Bond.

Les cadre sont mauvais, les axes caméras sont faux et ne respectent absolument pas les règles de base du champ contre contre champ sur les dialogues. On voit que les répliques des acteurs ne sont pas échangées en direct sur la même prise, mais séparément sur des prises différentes et remontées après. Et vu le manque de justesse et de cohérence des dialogues ont pourrait penser que les prises de chaque interlocuteur n'ont même pas été faites le même jour.

Si on ajoute à cela la très mauvaise direction d'acteur qui apparemment laisse une grande part à l'improvisation ratée et le niveau de jeu vraiment désastreux de certains, tout sonne faux et cela en devient gênant. Léa Seydoux dont je n'ai jamais aimé le jeu prétentieux qui ne fait que jouer de son regard vide et "mystérieux", reste malgré tout la seule à être à peu près professionnelle.

Quand au sujet abordé, pour être un technicien qui travaille pour une chaîne d'info, Dumont aurait mieux fait d'étudier un minimum le milieu dont il fait la critique, car on sent clairement qu'il n'a fait qu'une petite visite de courtoisie dans une rédaction et qu'il a totalement rêvé sa version de la réalité. Attention, je ne dit pas qu'il n'y a pas de vices dans les coulisses des chaînes d'info qui mériteraient d'être racontés, bien au contraire et certains films le font très bien. Mais là tout sonne faux et semble tout droit sorti de l'imagination d'un ado pré pubère.

D'abord, la journaliste star qui se ballade en permanence avec son attachée de presse et qui navigue entre son 400m2 au coeur de Paris, le plateau télé et la zone de guerre, en passant par l'Elysée et le fait divers, ça n'existe pas sur une chaîne d'info.

Le tournage des sujets est une catastrophe, rien ne va. Pourtant il suffisait de regarder un peu la télé pour voir à quoi cela ressemble en réalité. Mais ça n'a à prioris pas été le cas. Ce que Léa Seydoux dit face caméra n'a aucun sens, son ton journalistique est mauvais, on sent qu'elle est en impro totale et que rien n'est écrit, ce qui au départ devait probablement servir le réalisme, mais qui tourne finalement au ridicule total. Le comportement de l'équipe technique et du caméraman est complètement stupide. Je donnerai chère pour voir le rendu des prises de vues et sonores avec leur façon de bosser. Exemple avec l'interview du touareg ou avec la femme du violeur à la fin où elle fait son interview et enregistre ensuite des "plans de coupe" des questions qu'elle a posé en se mettant face caméra, on a jamais (mais vraiment jamais) vu ça dans un reportage.

Ensuite quand on est sur le terrain, on ne fait pas de mise en scène, encore moins avec des combattants armés en zone de guerre, quand on risque nos vies à chaque minute. C'est un grand cliché complotiste de gilet jaune d'imaginer que l'info est truquée au point de manipuler la réalité du terrain en faisant de la mise en scène à coup de "Action!" et "coupez!". Au mieux quand on tourne un sujet on demande à un intervenant de refaire un geste ou de continuer son activité comme si nous n'étions pas là pour faire des plans de coupe mais pas plus.

Et que de clichés dans les sujets des reportages et le manque de réalisme des lieux de tournage sur lesquels je ne vais pas m'étendre...

Que dire de cette histoire d'amour à mourir de rire, avec ce taré de professeur de latin à l'accent allemand qui harcèle Léa Seydoux comme un running gag jusqu'au hurlement du "Je t'aime France !!!!" dans la voiture. Ahaha

Pour finir en bonus. L'accident de voiture avec le père et le fils à la fin qui est le plus pourri de toute l'histoire du cinéma.

Bref un seul mot pour décrire ce film. Gênant. Mais dans le plus mauvais sens du terme.

Horrible
Montage pas rythmé, direction d'acteur molle
Sortie de la salle même pas à la moitié du film
Et pourtant je suis d'habitude bon public mais la..

Film où tout est faux et grotesque, y compris et avant tout le jeu des acteurs qui est lourd, complaisant et emprunté
Un moment pénible

France narre l’histoire fictive d’une journaliste d’infotainment sans foi ni loi, jusqu’à ce que l’humanité la rattrape… pour un temps. Bruno Dumont cède quelque peu à la facilité en frôlant le complotisme (sur les banquiers) et la dénonciation de médias pourris. On ne peut adhérer entièrement au propos, et pourtant, sa dénonciation de l’information « spectacle » pour faire de l’audience fait mouche, car cela fait partie des travers de cette profession. Blanche Gardin est la seule qui sort son épingle du jeu dans son rôle d’attachée de presse dégueulasse. Les autres acteurs sont laissés sans aucune direction et perdent donc toute crédibilité (le débit verbal des journalistes n’est pas du tout retranscris par exemple).

Vraiment bizarre qu'un tel film ne se concentre pas sur la critique des médias. En fait, c'est comme beaucoup de films de Bruno Dumont : c'est plus une question de rédemption d'un personnage qu'un sujet de société ou d'époque. Le réalisateur aime bien distiller un malaise mais le film tombe à plat, pour manque de rythme adapté à ce qui aurait dû être une satire.

Long, pathos, mal joué, j'adore Blanche Gardin mais je ne comprends pas ce qu'elle a été se fourvoyer dans ce truc difficilement qualifiable.