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soniadidierkmurgia
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2,0
Publiée le 28 juin 2019
Depuis une quinzaine d'années, les romans policiers nordiques sont devenus une source d'inspiration fertile pour le cinéma et les séries télévisées. La locomotive de ce mouvement fut incontestablement la trilogie "Millenium" de Stieg Larsson, écrivain suédois disparu prématurément à 50 ans en 2004. Les adaptations des "Enquêtes du Département V" (sept volumes à ce jour) de Jussi Adler-Olsen s'inscrivent naturellement dans ce mouvement. Les deux premiers films ("Miséricorde" et "Profanation") réalisés par Mikkel Norgaard tenaient toutes leurs promesses grâce à des intrigues parfaitement calibrées, permettant au duo formé par les inspecteurs Carl Morck (Nikolaj Lie Kaas) et Assad (Fares Fares) de mettre en relief leurs différences d'origines et de tempéraments amenées à se transformer systématiquement en complémentarité face à la lourdeur des enquêtes confiées au Département V crée spécifiquement par la police de Copenhague pour revenir sur des affaires anciennes non résolues. Si le troisième volet avait déjà marqué une certaine répétition des effets et une forme de manichéisme la construction de l'intrigue, le quatrième opus pourtant tiré du roman ayant connu le plus de succès confirme et accentue le déclin. La relation entre les deux flics si dissemblables qui constituait l'accroche initiale de la saga devient caricaturale au moment où Assad s'apprête à quitter le service. L'intrigue était pourtant alléchante, prenant ses racines dans les visées d'une ancienne institution qui dans le Danemark d'Après-guerre avait été mise en place pour pratiquer une sorte d'eugénisme qui ne voulait pas dire son nom. Mais ses ramifications dans l'époque actuelle dérivent très rapidement sur un discours moralisateur tout à fait dans l'air du temps alors que l'Europe Occidentale s'interroge sur ses valeurs profondes. Le message n'est malheureusement pas délivré avec doigté mais plutôt asséné à coup de marteau au détriment de la crédibilité et de l'intérêt de l'enquête. A la fin du film, l'inspecteur Assad a refusé sa promotion pour rester à côté de son collègue dépressif pour lequel il s'érige en nounou. Il aurait sans doute mieux fait d'accepter celle-ci afin de nous éviter un cinquième épisode dont on peut craindre le pire vu la pente suivie.
Dernier volet parait-il de cette saga mais sans doute le meilleur.Une histoire d'eugenisme prenante et morbide,et toujours les acteurs qui sans en faire des tonnes restent crédibles dans leurs jeux.Un thriller superbement mené comme dans l'ensemble tout les films des Enquêtes du Département V!
Dans ce qui est soi-disant le dernier volet de la saga, on aborde un aspect obscur de l’histoire du Danemark des années 50 : celui de jeunes filles enfermées contre leur gré dans un institut isolé et que les médecins stérilisaient de force. Puis, on bascule de nos jours, alors qu’une enquête du département V est liée à certains événements datant de cette époque. Si la fin arrive un peu trop rapidement, toutes les investigations préalables se suivent très bien et les deux acteurs principaux sont toujours aussi bons. Dommage alors qu’il n’y en ait pas d’autres, mais qui sait ?
Une excellente enquête policière dans une ambiance méticuleuse (une qualité qui me fait penser à des films comme Seven ou Les Rivières Pourpres). Tous les acteurs (inconnus chez nous) sont excellent et à aucun moment on est déçu par une quelconque baisse de rythme ou faiblesse narrative.
Très bon film. Ambiance et photographie en particulier. Certes une partie de l’intrigue est évidente mais on ne boude pas son plaisir de retrouver le département V et son ambiance tellement singulière. Vivement le prochain !
J'adore ce duo d'acteurs que tout oppose mais qui fonctionne à merveille. Un très bon thriller qui repose sur une enquête diabolique qui prends sa source dans les années 60 afin d'alimenter une histoire de scandale d'avortement/stérilisation qui se passe de nos jours. L'histoire est bien construite et les allez-retours dans le passé-présent est bien géré. Ce cinéma Danois me plait beaucoup dans l'écriture et le style. Un quatrième volet très réussi du département V de la police de Copenhague toujours adapté d'un roman également Danois.
Toutes les enquêtes de cette saga sont bonnes mais c'est certainement la meilleure. Tout y est : suspense, émotion, intrigue, interprétation. Vraiment une réussite, vivement le prochain !!!
Quelle noirceur ! Film sombre, dur, oppressant, et réaliste. Ce climat si spécial des films de cette série "Les Enquêtes du Département V" (adaptation des romans de l'auteur danois Jussi Alder-Olsen), qui provoque un malaise dont on veut se libérer par le dénouement. C'est pour cela que l'on ne voit pas les 2h s'écouler. Les personnages des deux détectives peuvent paraître caricaturaux, les rebondissements prévisibles, mais peu importe. C'est un film d'ambiance, et qui secoue pas mal.
Les trois premiers volets étaient déjà très bons, ce nouvel opus est impeccable de maîtrise... Une histoire glauque, malsaine et effroyable qui fait vraiment froid dans le dos... Quel plaisir de retrouver nos héros qui sont cette fois-ci encore bien malmenés...
Toujours aussi dérangeant et sombre, peut être un peu moins glauque que les précédents. Mais aussi avec plus d'émotion. Toujours aussi bien fait, mise en scène, scénario, direction artistique et interprétation. Inspiré de faits réels, ça fait froid dans le dos. Cette série de films est vraiment un must du polar noir. Annoncé comme étant le dernier volet, on espère pas !!!
Quatrième opus de la saga littéraire adapté de Jussi Adler-Olsen. Cette fois dans cette enquête l'histoire rejoint un peu plus la grande Histoire et les tragédies d'une autre époque (?!) puisque c'est fortement inspiré des faits réels qui se sont passés sur l'île de Sprogo... Sauf qu'évidemment on reste dans le "Cold Case" scandinave et donc dans la grande tradition du thriller venu du froid. Si les personnages sont un peu plus attachants et que ce "Spectre" néo-nazi font froid dans le dos on peut pourtant trouver dommage que les clichés soient parfois un peu faciles et, surtout, que l'enquête se clôt de façon tout aussi facile sans une conclusion digne d'une véritable investigation. Site : Selenie
Après les trois films Département V, la série se conclue avec un quatrième et dernier film (avec ces acteurs) toujours aussi excellent.
On y retrouve toujours Asad (Fares Fares) et Carl (Nikolaj Lie Kaas) qui mènent une enquête concernant un docteur qui stérilise des femmes de force. Comme à son habitude le scénario est extrêmement bien fait, au départ il est très difficile de tout comprendre mais au fur et à mesure que le film avance tout devient plus clair. Le lien entre les personnages est quelque peu complexe surtout à cause des noms. Malgré cela toute l'intrigue formée autour des trois cadavres est excellente. Nete (selon moi) vole presque le premier rôle du film car à chaque fois que les flashbacks se finissaient je ne n'avais qu'une hâte c'était d'en voir un autre. Ces flashbacks sont parfaitement bien placés pour la compréhension du spectateur et le fait que ça soit des faits réels cela rend cette histoire encore plus cruelle qu'elle ne l'est déjà. Le seul petit problème spoiler: c'est lorsque Curt Wad est arrêté, on ne voit pas les autres personnes de l'organisation, seul lui et quelques proches sont arrêtés.
Je conseille bien évidemment ce film, il est assez complexe au départ mais il ne faut pas décrocher, de plus pour s'attacher au personnages le mieux est de regarder les trois précédents films.
On a jamais vraiment bien compris pourquoi un seul des épisodes des « Enquêtes du Département V » était sortie au cinéma. Après « Miséricorde », « Profanation » et « Delivrance », nous retrouvons les inspecteurs Carl et Assad pour une quatrième enquête : « Dossier 64 ». Ceux-ci découvrent trois squelettes cachés dans un vieil appartement. Les deux inspecteurs et leur assistante Rose vont exhumer une macabre affaire datant des années 50 sur une petite île où des femmes étaient internées et stérilisées de force sous la direction d’un docteur qui semble encore agir aujourd’hui. L’ambiance et l’esthétisme propres aux danois sont bien présents. L’histoire est ficelée, les crimes sont toujours plus abjects et le duo fonctionne avec intelligence. N’ayant rien à envier à la série Millénium, « Les Enquêtes du Département V : Dossier 64 », qui semble être la dernière adaptation de la série littéraire, est une nouvelle fois une intrigue complexe et brillamment interprété. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
encore une brillante enquete, soignée par la réalisation, l'intrigue et l'intéprétation... Les épisodes se suivent lentement mais sont de qualité... L'ambiance est sombre à la seven, et tristement vraie.