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Lecter_H
202 abonnés
865 critiques
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4,0
Publiée le 28 mai 2019
J'adore ce duo d'acteurs que tout oppose mais qui fonctionne à merveille. Un très bon thriller qui repose sur une enquête diabolique qui prends sa source dans les années 60 afin d'alimenter une histoire de scandale d'avortement/stérilisation qui se passe de nos jours. L'histoire est bien construite et les allez-retours dans le passé-présent est bien géré. Ce cinéma Danois me plait beaucoup dans l'écriture et le style. Un quatrième volet très réussi du département V de la police de Copenhague toujours adapté d'un roman également Danois.
Toutes les enquêtes de cette saga sont bonnes mais c'est certainement la meilleure. Tout y est : suspense, émotion, intrigue, interprétation. Vraiment une réussite, vivement le prochain !!!
encore une brillante enquete, soignée par la réalisation, l'intrigue et l'intéprétation... Les épisodes se suivent lentement mais sont de qualité... L'ambiance est sombre à la seven, et tristement vraie.
Les Enquêtes du Département V : Dossier 64 signe une très belle prestation en offrant la meilleure enquête de la saga. Avec ses thèmes terriblement actuels et son intrigue prenante à souhait, le film nous entraîne dans cette formidable enquête. Le duo Assad/Carl fonctionne toujours à la perfection et l'interprétation de Nikolaj Lie Kaas est tout simplement parfaite. Petit bonus avec Rose qui gagne enfin en ampleur. Pour parachever la réussite, Christoffer Boe, le réalisateur, se permet quelques plans purement esthétique et une très bonne composition des cadres. La critique complète et sans spoil à ce lien : spoiler: http://lantredesopinions.over-blog.com/2019/02/les-enquetes-du-departement-v-dossier-64-de-christoffer-boe-la-meilleure-enquete.html
Punaise, mais c'est horrible ! Les pays scandinaves passent pour être les moins corrompus au monde. Mais là, ce que j'y ai découvert file la gerbe. Une machinerie dont les rouages sont parfaitement huilés depuis cinquante ans : des jeunes femmes stérilisées de force. Et pas n'importe quelles jeunes femmes. Ce sont de préférence des immigrées ou des handicapées. Toutes celles jugées inadaptées à la société. C'était le cas au début des années 1960 dans un pensionnat sordide où les abus sexuels entre patients ou entre patients et médecins étaient monnaie courante. Mais donc également de nos jours dans une clinique aseptisée. Au sein de cette société secrète prônant une société parfaite, des médecins, des juges, des politiciens, des policiers. Tous se couvrant les uns les autres. Comme on suit trois points de vue, celui de la jeune Nete au début des années 1960, de Nour et des trois enquêteurs du fameux département V, l'affaire peut être difficile à suivre par moment. Mais il faut surtout rien lâcher. C'est comme un bon polar en littérature. On ne peut pas lâcher le livre avant de connaître l'identité des coupables et le mobile. Et les clés sont délivrées au compte-goutte. En l'occurrence, je me suis demandé quelles protagonistes de cette sinistre histoire pouvaient être encore en vie après toutes ces années. Il y a plein de thèmes qui sont brassés : la vengeance en premier lieu (le regard noir de Nete terrible), la perte de l'innocence, l'amour, le sentiment de s'être fait voler sa vie, d'en être passé à côté. C'est noir, pervers, poignant pour ce qui est arrivé à ces femmes dont le destin est brisé. On en oublierait presque le duo Carl (toujours aussi mal embouché) et Assad (toujours aussi bonne pâte) ainsi que la petite Rose que j'ai eu plaisir à retrouver. C'est bien la seule fois où je pourrais caser le mot "plaisir" tant le sujet ne s'y prête pas.
Depuis une quinzaine d'années, les romans policiers nordiques sont devenus une source d'inspiration fertile pour le cinéma et les séries télévisées. La locomotive de ce mouvement fut incontestablement la trilogie "Millenium" de Stieg Larsson, écrivain suédois disparu prématurément à 50 ans en 2004. Les adaptations des "Enquêtes du Département V" (sept volumes à ce jour) de Jussi Adler-Olsen s'inscrivent naturellement dans ce mouvement. Les deux premiers films ("Miséricorde" et "Profanation") réalisés par Mikkel Norgaard tenaient toutes leurs promesses grâce à des intrigues parfaitement calibrées, permettant au duo formé par les inspecteurs Carl Morck (Nikolaj Lie Kaas) et Assad (Fares Fares) de mettre en relief leurs différences d'origines et de tempéraments amenées à se transformer systématiquement en complémentarité face à la lourdeur des enquêtes confiées au Département V crée spécifiquement par la police de Copenhague pour revenir sur des affaires anciennes non résolues. Si le troisième volet avait déjà marqué une certaine répétition des effets et une forme de manichéisme la construction de l'intrigue, le quatrième opus pourtant tiré du roman ayant connu le plus de succès confirme et accentue le déclin. La relation entre les deux flics si dissemblables qui constituait l'accroche initiale de la saga devient caricaturale au moment où Assad s'apprête à quitter le service. L'intrigue était pourtant alléchante, prenant ses racines dans les visées d'une ancienne institution qui dans le Danemark d'Après-guerre avait été mise en place pour pratiquer une sorte d'eugénisme qui ne voulait pas dire son nom. Mais ses ramifications dans l'époque actuelle dérivent très rapidement sur un discours moralisateur tout à fait dans l'air du temps alors que l'Europe Occidentale s'interroge sur ses valeurs profondes. Le message n'est malheureusement pas délivré avec doigté mais plutôt asséné à coup de marteau au détriment de la crédibilité et de l'intérêt de l'enquête. A la fin du film, l'inspecteur Assad a refusé sa promotion pour rester à côté de son collègue dépressif pour lequel il s'érige en nounou. Il aurait sans doute mieux fait d'accepter celle-ci afin de nous éviter un cinquième épisode dont on peut craindre le pire vu la pente suivie.
Le film aurait pu être pas trop mal ... Hélas, on est une fois de plus dans tous les clichés les plus manichéens & éculés qui soient : méchant nordique raciste néonazi avorteur contre innocente jeune fille musulmane . Côté duo de flics , c'est pas mieux : Nicolaj le danois a un caractère infect , tandis que Fares le libanais est super sympa . Dommage , les acteurs sont plutôt bons et l'intrigue pas mauvaise , si on arrive à faire abstraction de l'éternel prêchi - prêcha idéologique ( avec grosses ficelles ). Qu'il soient américain ou européen , le cinéma n'est visiblement pas prêt de sortir des carcans du politiquement correct ...
le thriller à l'état pur brut de décoffrage,sans fioriture ni effets spéciaux ce qui fait le charme et le succès de ces enquêtes, avec deux acteurs efficaces et cyniques ,rien à dire au summum du suspens, ne dérogeant pas à la règles des différents films ,à ne pas manquer !!!
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 décembre 2020
Chaque fois que vous lisez les statistiques sur les Européens les plus heureux et les niveaux de vie les plus élevés les pays scandinaves sont en tête de liste. Puis vous regardez des trucs comme ce film ou The Girl with the Dragon Tattoo ou Millenium et vous vous demandez ce qui ne va pas chez ces gens. S'ils sont les plus heureux il n'est pas étonnant que les choses n'aient pas l'air très brillantes pour l'humanité. Dans cette intrigue morbide et effrayante, totalement irréaliste une fille planifie une vengeance pendant des décennies et la met en scène d'une manière si élaborée que l'on ne voit ca que dans les films. Une équipe de détectives mal assortis est aux commandes et l'un de leurs témoins possède des preuves accablantes mais il craint pour sa vie. Alors que fait-il il garde les caméras de surveillance partout mais laisse sa porte d'entrée déverrouillée. Pourquoi verrouiller votre porte alors que des tueurs sont après vous. Enfin les acteurs sont parmi les pires jamais vus a l'écran la palme du plus abyssal allant au détective Karl qui est le type à une seule expression faciale. Un film terrible, une intrigue prévisible, des mauvais acteurs, un message condescendant. Regardez ce film à vos risques et périls...
Quatrième volet de cette saga danoise pour un film policier parfaitement sombre dans la lignée classique des polars scandinaves. En revenant sur la stérilisation forcée subie par de nombreuses jeunes Danoises entre les années 30 et 60, un thriller qui aborde des thèmes forts comme l'eugénisme, le racialisme et la théorie de l'hiver froid. D'un autre côté, un long-métrage à la mise en scène très conventionnelle, sans fioritures et qui repose en majeure partie sur l'alchimie entre Nikolaj Lie Kaas, toujours aussi génialement détestable, et le très bon Fares Fares . Peut-être pas très original mais un ensemble plutôt divertissant, sans prétentions.
Moins connues dans nos contrées que la saga Millénium, Les enquêtes du département V font pourtant partie des meilleurs enquêtes policières venues du froid. S’il est préférable d’avoir vu les trois films précédents, rien n’empêche de visionner celui-ci. Seules quelques références échapperont aux nouveaux venus. Véritablement prenante, cette nouvelle enquête vaut largement le détour. Un excellent moyen de découvrir une saga qui mériterait une plus grande popularité dans l’Hexagone.
et bah je connaissais pas mais j 'ai bien apprécié celui ci je vais donc me faire un plaisir de regarder les autres car de ce que j ai compris ils seraient encore mieux
Décevant après les deux premiers opus, on décline,de plus j' ai dû visionner en VF (pas trouvé la vost et c' est mal doublé). L'intrigue démarre mieux qu'elle ne finit, le tout manque d'imagination, le scenario est stéréotypé ( le pensionnat pour filles, les gentils immigrationnistes contre les méchants identitaires, le personnage de korp), bref c'est très très très cliché tout ça, et de plus la mise en scène sur le final est catastrophique. Oups, heureusement il y a Fortitude, voilà la série qui est vraiment au top!
Très bon film. Ambiance et photographie en particulier. Certes une partie de l’intrigue est évidente mais on ne boude pas son plaisir de retrouver le département V et son ambiance tellement singulière. Vivement le prochain !