Regardons cette affaire criminelle dictée en intrigue téléfilm, l’utilisation de beaucoup d’encre coulée pour les écrivains, journalistes à sensations et émotions fortes, ça se passa entre les deux-guerres, les sœurs Papin étaient bonnes à tout faire, chez les bourgeois luxueux de Le Mans.
Il n’y avait que ça en ces temps sociaux troubles, assassinèrent leurs patronnes, une mère et sa fille, en 1933, le point culminant durant 1h34, enfin le drame profond de la France dévoilée, mise à nue, les mettant en prison en attendant leur procès criminel.
Ainsi tel le veut ce scénario, la loi du code pénal et civil, dans les années 40 suivant ce crime impulsif, acte prémédité selon les instances judiciaires, violent composé de rage, de passion, de névrose, c’est très marquant pour une réalisation française.
Ce cinéma qui m’intéresse, laissant les quelques petites imperfections, non non et non que ce n’est pas une comédie, c’est une tragédie française postmoderne, un théâtre démentiel, reposant la part et le doute, le soin pour les scénaristes d’écrire sur cette terrible semi-fiction dramatique.
Elles sont nées dans une famille dysfonctionnelle, la mère indigne, le père effacé commis le péché immoral abomination sur sa seconde progéniture, elles sont intimement très liées, une affaire sordide certes, une époque où les interdits de société autoritaire martial imprégnée de dogme, sanctionnèrent sévèrement.
Le temps de la peine capitale, on reste spectateur de ce triste spectacle, je dirais aussi que les parents ont une part de responsabilité dans la faillite de ses enfants, mauvais cultivateurs nourrissent de mauvaises récoltes, naître méchant rend méchant, avec beaucoup de soutien social national associatif, à méditer.
L’une sombrera dans la folie jusqu’à s’en suive l’histoire, l’autre jusqu’à sa sortie carcérale à l’issue de ce film, un an après, la paix en l’âme dans l'anonymat le plus complet, respect de ses vœux de silence totale, comme une sœur religieuse dans un couvent chaste corporel.
Ses frères moines prêtes célibataires dans un monastère à étudier la spiritualité, en méditation prière piété dévote, scrupuleusement par le réalisateur.