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Votre avis sur Les Blessures assassines ?
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bsalvert
Brillant de réalisme, ce film reste d'autant plus noir qu'il est basé sur une histoire vraie. Les actrices sont impressionnantes de justesse.
A partir d’un fait divers qui ne cesse de fasciner par ses enjeux, J.-P. Denis met surtout en scène un cas de folie résultant d’une union incestueuse fusionnelle. Sylvie Testud en est l’interprète principale, et elle est surtout excellente dans les premiers prémisses, dans la jalousie commençant à devenir maladive, dans la raison qui commence à s’égarer. Le film tout entier a les qualités d’une excellente dramatique parfaitement construite et menée. Tout juste pourrait-on lui reprocher le manque d’originalité de la réalisation (par ailleurs efficace). Frustrant quant il s’agit justement d’une histoire de folie…
Film très glauque et violent déconseillé
fortement aux âmes sensibles. Une froideur dans la mise en scène que j'ai trouvée particulièrement éprouvante alliée à l'extrême violence de la dernière partie du film. Pour moi bien plus dur qu'irreversible ou martyrs. Mais interprétation brillantissime des deux actrices principales, en particulier sylvie testud.
fortement aux âmes sensibles. Une froideur dans la mise en scène que j'ai trouvée particulièrement éprouvante alliée à l'extrême violence de la dernière partie du film. Pour moi bien plus dur qu'irreversible ou martyrs. Mais interprétation brillantissime des deux actrices principales, en particulier sylvie testud.
Quand vous savez que ce film est inspiré d'une histoire vraie, vous êtes d'autant plus fascinés par cet amour interdit et tabou.
Le jeu des actrices, notamment Sylvie Testud, est époustouflant de vérité.
A voir absolument !
Le jeu des actrices, notamment Sylvie Testud, est époustouflant de vérité.
A voir absolument !
Yetcha
La fameuse affaire Papin du Mans. On ne sait toujours pas exactement ce qui s'est passé, mais ce qu'on en connaît à été bien retranscrit à l'écran. On revit ce qui les a amené à commettre cet acte qui par certain a été assimilé à une vengeance des classes ouvrières envers la classe bourgeoise. Même si le film manque cruellement de rythme, on se laisse emporter par le déroulement des faits et les Sylvie Testud y est pour beaucoup.
Un très bon film français. Une belle tragédie, un bon psychodrame. Le premier rôle à Sylvie Testud, déjà une très grande actrice.
Un film très dur, les actrices sont excellentes. l'histoire très bonne.
Il faut dire tout d'abord que j'ai été assez agréablement surpris de vois dans ce film François Levantal qui joue un rôle pratiquement fait pour lui car il le réussi à merveille. Sinon j'ai commencé par m'ennuyer devant ce film, à mélanger un peu les personnages au fur et à mesure qu'ils grandissent, puis de nouveaux sont encore rajoutés... Mais on sait qui il faut suivre, on découvre ses rapports avec les autres personnages, et surtout, la psychologie de chaque personnage est présentée. Donc il faut quand même s'accrocher. Vers le milieu du film, on s'en sort un peu quand même, ,et la fin est très bonne, il faut juste essayer de bien suivre le début. Le film est plutôt bon en soi, avec des scènes bien réalistes et des décors qui retranscrivent plutôt bien les situations de ces femmes de l'époque.
Inspiré d’un fait divers sordide qui s’est déroulé en 1933 au Mans, ce long-métrage de Jean-Pierre Denis développe l’histoire de deux sœurs employées comme servantes dans une maison bourgeoise. Leur relation fusionnelle, teintée d’inceste, va les conduire à commettre le pire crime. Moins axé sur la lutte des classes que l’était « La cérémonie » de Claude Chabrol, le récit brosse surtout le portrait psychologique de ces jeunes femmes repliées sur elles-mêmes. Sylvie Testud, qui obtient le César du meilleur espoir féminin en 2001 pour son rôle, est vraiment convaincante. Bref, un film lugubre qui prend le temps d’exposer le cheminement de la folie.
J'ai visionné ce film après La Cérémonie, de Chabrol, qui part d'une même affaire, celle des sœurs Papin, deux sœurs bonnes à tout faire chez les bourgeois, qui ont défrayé la chronique des années 30 en assassinant sauvagement leur employeuse et sa fille, et qui ont été traitées par la justice comme des monstres, sans qu'on tienne compte de l'état psychologique qui était le leur au moment des faits. Ce film nous dépeint d'une façon presque documentaire et clinique, l'Affaire et les personnalités perturbées des accusées. Car le film montre bien qu'ici, il s'agit moins d'une frustration à base d'inégalités sociales, ( les sœurs Papin, et ce n'est pas dit dans le film, disposaient de conséquentes économies, assez pour pouvoir ouvrir un commerce à elles ), mais bien de graves dysfonctionnements émotionnels, conséquents d'une enfance pourrie, gâchée par une mère égoïste et destructrice. Et sans vouloir cautionner la folie meurtrière des deux sœurs, ( surtout l'aînée, la cadette étant à la fois soumise à sa sœur et objet de ses désirs ), je pense que de nos jours elle aurait fini en établissement psychiatrique, où peut-être on l'aurait guérie, du moins aidée. Le film est en tout cas remarquable, après un début un peu laborieux mais nécessaire pour comprendre le cheminement des héroïnes, et l'interprétation est impeccable, Testud révélant dans ce film qu'elle est une grande comédienne, sa "sœur" n'étant pas en reste de talent.
Christine (Sylvie Testud) mène le film avec sa folie refoulée, son amour et sa haine démesurés.
Elle est chétive, sombre, tourmentée, mal-aimée par sa mère, elle joue avec austérité, elle est presque effrayante.
Léa (Julie-Marie Parmentier) est plus naïve, plus joyeuse aussi, son amour pour Christine est simple, naturel et sincère, une enfant limitée mais bonne fille, les deux comédiennes sont captivantes.
La mère Isabelle Renauld est un monstre d’égoïsme et développe une sorte de parano envers Christine accompagné de dégout. Elle aime sa petite dernière Léa mais à sa manière, tout de même prête à l’exploiter. Personnalité paradoxale, une femme libre, dure et bien seule.
Une réalisation sobre, on retrouve presque l’univers de René Clément dans Gervaise. Une très bonne adaptation de l’histoire des sœurs Papin.
Elle est chétive, sombre, tourmentée, mal-aimée par sa mère, elle joue avec austérité, elle est presque effrayante.
Léa (Julie-Marie Parmentier) est plus naïve, plus joyeuse aussi, son amour pour Christine est simple, naturel et sincère, une enfant limitée mais bonne fille, les deux comédiennes sont captivantes.
La mère Isabelle Renauld est un monstre d’égoïsme et développe une sorte de parano envers Christine accompagné de dégout. Elle aime sa petite dernière Léa mais à sa manière, tout de même prête à l’exploiter. Personnalité paradoxale, une femme libre, dure et bien seule.
Une réalisation sobre, on retrouve presque l’univers de René Clément dans Gervaise. Une très bonne adaptation de l’histoire des sœurs Papin.
Rarement un film m'avait fait cet effet. Je l'ai trouvé particulièrement réussi et l'interprétation de Sylvie Testud, entre autres, irréprochable. Une excellente réalisation.
Regardons cette affaire criminelle dictée en intrigue téléfilm, l’utilisation de beaucoup d’encre coulée pour les écrivains, journalistes à sensations et émotions fortes, ça se passa entre les deux-guerres, les sœurs Papin étaient bonnes à tout faire, chez les bourgeois luxueux de Le Mans.
Il n’y avait que ça en ces temps sociaux troubles, assassinèrent leurs patronnes, une mère et sa fille, en 1933, le point culminant durant 1h34, enfin le drame profond de la France dévoilée, mise à nue, les mettant en prison en attendant leur procès criminel.
Ainsi tel le veut ce scénario, la loi du code pénal et civil, dans les années 40 suivant ce crime impulsif, acte prémédité selon les instances judiciaires, violent composé de rage, de passion, de névrose, c’est très marquant pour une réalisation française.
Ce cinéma qui m’intéresse, laissant les quelques petites imperfections, non non et non que ce n’est pas une comédie, c’est une tragédie française postmoderne, un théâtre démentiel, reposant la part et le doute, le soin pour les scénaristes d’écrire sur cette terrible semi-fiction dramatique.
Elles sont nées dans une famille dysfonctionnelle, la mère indigne, le père effacé commis le péché immoral abomination sur sa seconde progéniture, elles sont intimement très liées, une affaire sordide certes, une époque où les interdits de société autoritaire martial imprégnée de dogme, sanctionnèrent sévèrement.
Le temps de la peine capitale, on reste spectateur de ce triste spectacle, je dirais aussi que les parents ont une part de responsabilité dans la faillite de ses enfants, mauvais cultivateurs nourrissent de mauvaises récoltes, naître méchant rend méchant, avec beaucoup de soutien social national associatif, à méditer.
L’une sombrera dans la folie jusqu’à s’en suive l’histoire, l’autre jusqu’à sa sortie carcérale à l’issue de ce film, un an après, la paix en l’âme dans l'anonymat le plus complet, respect de ses vœux de silence totale, comme une sœur religieuse dans un couvent chaste corporel.
Ses frères moines prêtes célibataires dans un monastère à étudier la spiritualité, en méditation prière piété dévote, scrupuleusement par le réalisateur.
Il n’y avait que ça en ces temps sociaux troubles, assassinèrent leurs patronnes, une mère et sa fille, en 1933, le point culminant durant 1h34, enfin le drame profond de la France dévoilée, mise à nue, les mettant en prison en attendant leur procès criminel.
Ainsi tel le veut ce scénario, la loi du code pénal et civil, dans les années 40 suivant ce crime impulsif, acte prémédité selon les instances judiciaires, violent composé de rage, de passion, de névrose, c’est très marquant pour une réalisation française.
Ce cinéma qui m’intéresse, laissant les quelques petites imperfections, non non et non que ce n’est pas une comédie, c’est une tragédie française postmoderne, un théâtre démentiel, reposant la part et le doute, le soin pour les scénaristes d’écrire sur cette terrible semi-fiction dramatique.
Elles sont nées dans une famille dysfonctionnelle, la mère indigne, le père effacé commis le péché immoral abomination sur sa seconde progéniture, elles sont intimement très liées, une affaire sordide certes, une époque où les interdits de société autoritaire martial imprégnée de dogme, sanctionnèrent sévèrement.
Le temps de la peine capitale, on reste spectateur de ce triste spectacle, je dirais aussi que les parents ont une part de responsabilité dans la faillite de ses enfants, mauvais cultivateurs nourrissent de mauvaises récoltes, naître méchant rend méchant, avec beaucoup de soutien social national associatif, à méditer.
L’une sombrera dans la folie jusqu’à s’en suive l’histoire, l’autre jusqu’à sa sortie carcérale à l’issue de ce film, un an après, la paix en l’âme dans l'anonymat le plus complet, respect de ses vœux de silence totale, comme une sœur religieuse dans un couvent chaste corporel.
Ses frères moines prêtes célibataires dans un monastère à étudier la spiritualité, en méditation prière piété dévote, scrupuleusement par le réalisateur.
je ne sais pas ce qu'aurait pensé Jacques Lacan de ce film mais pour ma part je l'ai trouvé époustoufflant...
Excellent sur tous points, à voir d'urgence!
Excellent sur tous points, à voir d'urgence!
Récit malaisant mais trop décousu et manquant d’empathie du parcours des sœurs Papin, interprétées par deux actrices formidables (notamment Sylvie Testud Césarisée).
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