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Eslenya
10 abonnés
213 critiques
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2,0
Publiée le 11 septembre 2019
On comprend la situation dès les 10 premières minutes... et on attend en vain la suite pendant le reste du film..... les étoiles pour l'interprétation des 2 personnages principaux
Premier film pour la jeune réalisatrice Annabella Attanasio et premier grand rôle pour la jeune actrice Camila Morrone. Un très beau film sur le passage à l'âge adulte, la relation au père et la culpabilité. Finement écrit et mis en scène, un drame familial aussi dur que plein d'espoir magnifiquement interprété. Sorti en salles dans la plus grande discrétion en juin. Rien de bien nouveau certes, mais un film à découvrir.
Pour son premier long-métrage, Annabelle Attanasio, jeune actrice vue dans la série "Bull", dresse le portrait d'une adolescente qui a la responsabilité de s'occuper de son père, un ancien vétéran accro aux médocs. Les épreuves de la vie n'ont pas épargné Mickey qui a perdu sa mère très jeune et qui doit donc s'occuper de son père qui est instable sur le plan émotionnel. Tout cela l'a fait mûrir et elle fait preuve d'une très grande maturité malgré la situation. À son âge, ses seules préoccupations devraient être liées à son avenir, mais ses rêves d'ailleurs et d'émancipation sont mis en suspens à cause de la situation avec son père. Plus globalement, Annabelle Attanasio dresse également un portrait sur l'Amérique des laissés pour compte. On est très loin du rêve américain avec la façon dont sont traités les vétérans et leur façon de vouloir tout régler à coup de prescriptions de médicaments comme pour masquer des maux plutôt que de les guérir. "Mickey and the Bear" est un drame intimiste et plein de pudeur, mais avec du caractère, un peu à l'image de Mickey. Tout le film repose sur la superbe Camila Morrone qui prouve qu'elle n'est pas que la compagne de... Je l'avais trouvée rafraîchissante dans "Never Goin' Back" et elle prouve ici avec un visage très marqué qu'elle peut être convaincante dans un autre registre. Bref, un joli petit drame indépendant auquel il ne manque qu'un peu plus d'émotion.
Très bon film indépendant sur les rapports père fille et les traumatismes de la guerre. L'œuvre évite autant le pathos que les tics d'un certain jeune cinéma d'auteur.
Tout le monde l’appelle Mickey. Vanessa de son vrai nom fête ses dix-huit ans. Elle vit seule avec son père, un vétéran d’Irak, dans une caravane miséreuse au fond du Montana. Brisé par les TSPT et la mort de sa femme, accro aux médicaments, il est incapable de se passer d’elle. Mais si Mickey reste auprès de lui, elle risque de s’étioler.
Mickey est une figure bien connue du cinéma indépendant : celle de l’adolescente que les carences d’une parentèle déficiente ou absente oblige à plonger trop tôt dans l’âge adulte. Une jeune inconnue avait ouvert la voix dans un petit film passé quasiment inaperçu : "Winter’s Bone" de Debra Granik. Elle s’appelait… Jennifer Lawrence. On connaît la suite….
C’est tout le mal qu’on souhaite à Camila Morrone, la révélation du film. Les péripéties qui lui arrivent en l’espace de quelques journées sont assez convenues : les oscillations du cœur entre son ancien boyfriend et son futur, autrement plus séduisant, les crises de manque de son père, la complicité bienveillante d’une psy qui accepte de lui signer une ordonnance…. Mais la grâce et la justesse avec laquelle Camila Morrone les interprète laissent augurer une carrière qu’on espère aussi exceptionnelle que celle de sa prestigieuse aînée.
“Mickey and the Bear” est le récit d’apprentissage d’une adolescente du Montana qui en plus de vivre dans une petite ville rurale et très masculine, doit s’occuper de son père, un vétéran accro aux drogues dures. Si le spectateur a du mal à saisir ce qui la retient ici, surtout après sa rencontre avec le jeune musicien, le film prend encore plus de sens lorsqu’on comprend l’amour qu’elle porte à son père et au souvenir de sa mère partie trop tôt. Bien que manquant d’un rythme plus vivant, “Mickey and the Bear” livre le beau portrait psychologique et sociale d’une jeune fille brillamment interprétée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le film nous parle de la vie et des émotions d'une jeune fille du montana, ses rêves. C'est intimiste et pudique, émouvant au final...Cette vie est un combat d'émancipation, par rapport à son père, et à ses petits amis.....c'est agréablement filmé dans des paysages lointains, et les dialogues sont suffisamment réalistes pour attacher le spectateur au destin de cette jeune fille, elle passe son Bac et rêve d'ailleurs, de Californie. c'est naturel, frais , tragique par certains côtés et montre une Amérique, dont la désillusion n'est égalé que par le dénument moral et matériel....émouvant au final.....
Si Annabelle Attanasio ne réinvente pas les marottes du cinéma indépendants, elle fait montre d'une mise en scène somptueuse pour son tout premier film. Sa composition touche au sublime, déjouant certains réflexes lassants des premières œuvres trop ambitieuses ou pas assez assurées. Exit les caméras à l'épaule pataudes et la lenteur contemplative ; Attanasio opte pour une narration dépouillée mais parfaitement habitée. La réalisation est une pure démonstration de force, alternant effets de symétrie, fixité (notamment dans les plans d'ensemble) et mouvements circulaires, le tout propulsé par un montage incroyablement vif. Le genre indé est souvent associé à du cinéma d'appartement, replié sur lui-même, ennuyeux. C'est injuste, et Mickey and the Bear est l'un des nombreux exemples du contraire. Si le script présente une histoire d'émancipation comme on en connait des tas, le refus de digressions inutiles est salvateur. Le film affiche une durée de 89 minutes, là où quantité d'autres cinéastes y auraient ajouté une demi-heure de remplissage par pure vanité. Chaque scène sera ici porteuse de sens, permettant d'amplifier l'empathie pour l'héroïne et ce sentiment d'oppression qui va peu à peu la grignoter. Le long-métrage est également l'occasion de révéler Camila Morrone au monde. L'actrice emporte tout le film sans jamais forcer le trait ou les émotions. James Badge Dale est également pour beaucoup dans les moments de tension qui émaillent Mickey and the Bear. Pour une première incursion, c'est un très beau coup. Et une double percée: Anabelle Attanasio s'impose parmi les cinéaste à suivre de très près, et Camila Morrone ne devrait pas tarder à mettre Hollywood à ses pieds.
" Mickey and the Bear" est un drame social puissant et dur. En effet ce film américain indépendant quasiment passé inaperçu à sa sortie en salle est une petite pépite qui aborde des thèmes dense comme la dépendance aux drogues, l'inceste, la dépendance psychologique, l'émancipation, le deuil. Superbe performance de Camila Morrone dans le rôle d'une enfant qui a grandit trop vite
Petite production sans grande envergure où l'on tourne rapidement en rond autour d'une intrigue mollassonne et peu inspirée s'appuyant sur des marqueurs on ne peut plus classiques. L'histoire ne parvient jamais à prendre son envol, la faute entre autres à des enjeux trop effacés, des personnages trop hermétiques, et un faux rythme propice à l'ennui
Annabelle Attanasio s'intéresse au sort d'un vétéran de guerre (James Badge Dale) à travers le portrait de la fille de celui-ci (Camilla Morrone). Mickey, tout juste 18 ans, a des envies d'ailleurs et plus ce film avance, plus le poids de son père pèse sur ses frêles épaules. C'est du bon cinéma indépendant américain, traitant avec tact de la relation fusionnelle entre un père et sa fille mais sans jamais renouveler le genre. C'est surtout le jeu des deux acteurs et notamment Camilla Morrone, lumineuse, qui fait de ce drame social une réussite. Une jeune actrice à suivre du haut de ses 22 ans, promise à une brillante carrière.
Dans le Montana une jeune fille prend la place de sa mère décédée d'un cancer pour s'occuper de son père vétéran accro aux opiacés. Et on a qu'une seule envie pendant tout la séance : lui crier "barres-toi le plus vite possible!" Pour ce film typique du cinéma indépendant américain le scénariste a chargé le trait, il ne manquerait plus que Mickey soit handicapée pour compléter le tableau. Ça alourdit le propos, nous donne une œuvre un peu pataude, on a de l'empathie pour l'héroïne mais au final pas de joie particulière de la voir s'en sortir. Le tout est enrobé d'une mise en scène relativement quelconque et d'un jeu d'acteur attendu.
Mickey and the Bear touche, Mickey and the Bear émeut, mais Mickey and the Bear peine à se libérer des carcans du drame social : sa trajectoire est linéaire, écrite par avance alors même que son thème exigeait un risque, un péril que nous, spectateurs, ne ressentons pas véritablement, exception faite des scènes de la vie quotidienne avec le père. Tout cela paraît trop fabriqué, trop lissé par une image esthétisée sans que cette esthétisation, par ailleurs fort réussie et donnant lieu à des séquences enivrantes, ne trouve de justification au sein du long métrage. Nous comprenons bien la symbolique des animaux empaillés avec lesquels travaillent Mickey, métaphore de sa propre condition de jeune femme bloquée, figée dans une série de postures qu’elle n'a pas choisies et qui la retiennent captive. Annabelle Attanasio adopte tous les tics du film indépendant contemporain, mais réussit à conjurer le misérabilisme pour toucher une mélancolie sincère et diffusée pendant une heure et demie, déclinée selon les rencontres et les séparations. Elle est aidée par son actrice principale, tout bonnement remarquable dans un rôle complexe: Camila Morrone ; elle trouve en James Badge Dale un partenaire de jeu idéal, dans le rôle de ce père tout à la fois attachant et repoussant. En résulte une œuvre intrigante et maîtrisée, trop maîtrisée certainement, et qui aurait gagné à capter avec sa caméra les sursauts du comportement paternel ou les louvoiements d’un cœur qui bat à l’unisson de deux amours inconciliables.
Ce film indépendant américain ne brille pas par son originalité. Encore une histoire de famille fracassée dans un bled certes paumé des Etats unis (ici c'est au Montana), mais entouré de paysages magnifiques, qui doivent aider à supporter le quotidien. Rien de bien nouveau. Le personnage principal est une ado qui souhaiterait quitter la petite ville, mais sa mère est décédée et elle doit s'occuper de son père qui a combattu en Irak et en est revenu traumatisé. Accessoirement elle change de boyfriend, ce qui n'est pas d'un intérêt terrassant. Ce type de chronique sociologique demande un scénario autrement plus étoffé, sinon le spectateur se lasse vite. La réalisatrice rate totalement les séquences de la chasse à l'ours, qui auraient dû être autrement plus inquiétantes. Les scènes avec la psy sont trop convenues, comme celles avec le taxidermiste. L'actrice principale est mignonne, mais son jeu est plutôt monocorde. Toutefois l'ambiance de la ville paraît bien restituée, et le personnage du père est très inquiétant (surtout avec toutes les armes qu'il a à portée de main). On est tout de même loin de Winter's bone, dans un genre similaire, avec une Jennifer Lawrence qui crevait l'écran.
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 10 décembre 2020
Ce film commence avec une fille Mickey qui se réveille de son lit et elle fait sortir son père Hank de la scène du poste de police. Il parle de la lutte de Mickey pour prendre soin de son père drogué et elle décide finalement de quitter son père pour de bon. Le film entier est rempli de conversations ennuyeuses et de scènes de surconsommation ennuyeuses. Par exemple la scène de la prise de drogue, la scène de la dispute et la chanson qui joue en arrière-plan. La scène à peine intense est Hank frappant Wyatt quand Wyatt essaie de le sauver du lac. A la fin Mickey décide de fuir son père. C'est la fin on perd du temps à regarder et on attend encore l'ours du titre...