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Yves 4.
103 abonnés
634 critiques
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4,5
Publiée le 3 novembre 2020
vu sur Netflix. du bon Olivier Marchal , dur et parfois violent , au coeur de l'action , Marseille et ces traffics . Du cru au sein de la police , sa sent la testostérone...
Profondément indigeste, très fade, multiplie les clichés. Une copie brouillon sans âme. J’éprouve plus de plaisir à faire mes déclarations URSAFF qu’à regarder un tel navet. On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu,
Le problème que j'ai avec Olivier Marchal est que, plus il réalise, plus on sombre dans la facilité et l'incroyable. Certes, je n'ai pas été flic et encore moins "super" flic, mais on dépasse l'entendement. La scène du transfert est l'exemple même de ce que je raconte, incroyable. Le reste du film est volontairement labyrinthique pour finalement aboutir sur du encore plus incroyable, à croire que faire dans la surenchère à la Mickael Bay ou faire des fusillades à la Mickael Mann suffisent ) faire un bon film. Non, quand c'est fait au détriment du scénario et des ficelles qui s'apparentent à des cordes. Les "gueules" du film sont interchangeables et on ne s'attache à personne ici, alors que pour faire un bon film, il faut créer de l'empathie pour son personnage principal. Le casting est connu, c'est les mêmes têtes dans ce genre. Mention à Kaaris et son jeu d'acteur, je n'avais plus vu cela depuis Samuel le Bihan. Je ne pensais pas qu'on pouvait jouer aussi mal. Bref, presque 2h de flûte enchantée avec en vrac: spoiler: Un parrain de la mafia qui, en plein transfert, va voir sa femme à l'hôpital pour la buter, sous les yeux d'un flic. Un suicide qui ne sert à rien à part essayer de choquer. Des flics, des truands tous ensemble, tous pourris yeah, yeah. Un final qui m'a bien fait rire, où s'il était aussi facile de traiter les problèmes, et bien il n'y en aurait plus.
Olivier Marchal propose un film violent, certes, mais surtout un univers désenchanté et nihiliste dans lequel des personnages sans idéaux se débattent pour faire semblant d'exister. Une métaphore de notre société? Le but n'est même plus de faire le bien ou le mal, les illusions sont si trompeuses. Chacun sait que la fin est proche et veut en finir le plus vite possible sans même chercher d'échappatoire. Glaçant mais bien foutu.
Un film violent mais la réalité d'aujourd'hui l'est tout autant... Je trouve que Olivier Marshall a réalisé un super travail en compagnie d'un casting génial. A voir
On ne va pas tortiller, ce n'est pas du grand Marchal, tous les ingrédients y sont certes mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. On se retrouve avec une multitude de personnages sous exploités et une intrigue brouillonne avec son lot de retournements de situation à vous y perdre totalement. Le casting est costaud certes mais les interprétations très variables qualitativement parlant, on se demande d'ailleurs ce que Kaaris fait à nouveau à l'affiche d'un long métrage ... Très franchement, ça se laisse suivre mais on a surtout l'impression que Marchal à bâclé tout ça vite fait bien fait histoire de répondre au mieux et le plus rapidement possible au cahier des charges. C'est pas trop mal mais on a vu bien mieux avec le réalisateur, mention pour le final qui marque à sa manière.
Marchal n'a jamais été un cinéaste novateur (ce qui ne m'empêche pas d'aimer la plupart de ses films), mais ici il se complaît un peu trop dans les clichés et les conventions. L'intrigue, excessivement embrouillée, tente vainement d'apporter au film une épaisseur et une complexité que les personnages peinent à lui offrir. Il faut attendre le dénouement (pompé sur Scorsese ?) pour ressentir un peu de surprise et d'émotion... Si je mets 3 étoiles malgré tout, c'est parce que le produit est bien emballé et que le casting vaut le détour, comme toujours chez Marchal. Catalifo et Lanvin crèvent l'écran, comme d'habitude, tandis que Catherine Marchal apporte une touche de grâce et de finesse.
Vraiment pas terrible, film tordu. On comprend l'ambiance que veut mettre le réalisateur, mais ça ne prend pas aux tripes car on comprend RIEN entre les 6 clans de Marseille les 5 clans de la police. Ne regardez pas si vous voulez passer une soirée sympa.
Nouveau film de Olivier Marchal et 2ème film faisant partie de la catégorie "policier" produit par Netflix au cours de cette année 2020 (le premier étant "Balle perdu"). "Bronx" est donc un film revenant aux sources de son réalisateur sur toile de fond d'une guerre entre flics (BRI contre BRP) entre gang (les corses contre les marseillais) mais aussi entre flic et gang de quartier. Ainsi, les spectateurs se trouvent face à différentes histoires menant à de nombreux croisements scenaristiques et rebondissements. Hélas, au sein de cette amoncellement, je me suis retrouvé de temps en temps un peu perdu du fait du nombre d'acteurs très important obligeant de réaliser une certaine forme de gymnastique mentale à tout instant pour ne pas perdre le fil de l'histoire. Bien entendu le film se laisse regarder et on arrive à comprendre assez aisément l'histoire qui se veut au finale pas si compliquée que cela une fois tout mis bout à bout. Autrement dit, le film nous perd en cours de route lors de certains passages mais après coup, on arrive à tout assembler pour comprendre les caractéristiques propre aux personnages. La force du film réside dans l'évolution des personnages qui sont tous cresés et ont tous une histoire propre à eux permettant de créer une tension tout au long du film. On peut ajouter aux points positifs une très très bonne mise en scène aux niveau des scènes d'actions qui sont courtes mais très efficaces permettant de renforcer cet aspect réel/réaliste. Ce long métrage possède un casting de rêve où tout les acteurs se donnent corps et âme pour rendre leur personnage plus que vivant et la musique de fin permet de clôturer en beauté ce long métrage au travers d'une séquence dont seul O. Marchal en a le secret. Il est toutefois nécessaire d'affirmer que le film possède quelques longueurs et qu'un léger sentiment de brouillon peut apparaître à certains moments cassant le rythme du film et de sa compréhension.
On retrouve bien la patte d'Olivier Marchal avec ses truands aux gueules patibulaires et ses flics burnés, toxiques et qui sentent le tabac froid, lesquels se retrouvent toujours englués dans des plans foireux. La trame se déroule cette fois-ci à Marseille mais c'est à peu près le seul changement. Si 36 était le chef d'œuvre ciné de Marchal et Braquo (1ère saison hein) son pendant télé, Bronx est le parfait compromis.
Depuis le chef-d'œuvre "36, Quai des Orfèvres" il faut avouer qu'en dehors de la série Braquo plutôt honnête ses long métrages ne cessent de décevoir en comparaison du 1er. Ici tout le monde est pourri et le monde n'est ni blanc et noir ni gris mais complètement noir. Pas sûr que cinématographiquement l'équivalent d'un monochrome soit la bonne approche pour enthousiasmer le public...
Un vrai film d'action français avec des bons acteurs, de l'action, des gueules, pas trop de gentils, ils sont tous pourris mais ils jouent bien et l'histoire se laisse regarder jusqu'à la fin sans ennui avec même du suspense jusqu'au dernier plan.