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mem94mem
116 abonnés
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4,0
Publiée le 12 avril 2022
Je ne vais pas bouder mon plaisir. Le film est vraiment spectaculaire, même si le scénario n'est pas très fouillé, même si les effets spéciaux ne sont pas pas très bien faits, même si la musique agace souvent. On comprend bien l'histoire, la mise en scène est assez recherché, c'est exotique, tellement rafraîchissant par rapport à des blockbusters étasuniens formatés. Merci aux cinémas qui ont décidé finalement de le mettre à l'affiche en seconde semaine. Sinon, RRR parle en Anglais, Telugu, Hindi, Tamoul, Malayalam et Kannada et a mis le feu au box office Indien depuis le 25 mars, dans l'intégralité du pays. C'est du cinéma de Bollywood, filmé majoritairement en Bulgarie.
Quel bonheur de voir des films indiens. J'en ai vu une vingtaine dans mon histoire de cinéphiles et celui-ci fait clairement parti du haut du panier. Des scènes d'action dantesques, des effets spéciaux pas toujours très heureux, mais ça passe. Beaucoup de violence. Un dénonciation évidente de la colonisation britannique brutale et ségrégationniste. Cela moi il manque un peu de chansons et de chorégraphies mais les 3h passent toutes seules. Les acteurs indiens sont incroyables, il dansent, ils chantent, ils se battent, ils jouent parfaitement. C'est totalement fou et je me demande à chaque fois que je vois un film de Bollywood pourquoi il n'y a pas plus de sorties salle en France. Voyez le, vous adorerez.
En préambule, expliquons le titre qui n’a rien à voir avec le film d’Alain Chabat de 2004. RRR, c’est l’acronyme de « Rise Roar Revolt » : se soulever, rugir, se révolter. « RRR » est un film particulier, très différent de la production occidentale, par l’ampleur du spectacle proposé qui ne rechigne sur aucune foule de figurants ou aucun décor et costume. C’est tellement beau (à part les animaux totalement créés en image de synthèse, pas au niveau du reste du film) ! C’est épique, grandiose : un film comme on n’en fait nulle part ailleurs et dont Bollywood a le secret. Je suis sous le charme.
Hyper-production indienne de tous les superlatifs, ‘RRR’ (pour “Colère, Guerre, Sang” en langue télugu) romance les actes de deux révolutionnaires indépendantistes, Alluri Sitarama Raju et Komaram Beehm, qui combattirent l’occupant britannique dans les années 20. Je ne savais rien d’eux, et je ne sais toujours rien d’eux aujourd’hui puisque ‘RRR’ n’a pas l’ambition de faire oeuvre d’éducation historique ; au contraire, il est aussi historique que le ‘Thor’ de chez Marvel est mythologique, déjà parce que les deux intéressés ne se sont jamais rencontrés dans la réalité, ensuite parce qu’à l’écran, ils ressemblent plus à des superhéros qu’à des types qui faisaient le coup de feu dans la jungle. Du coup, on ne s’étonnera même pas que tous les Britanniques, même les dames qui prennent le thé en robe à crinoline, soient dépeints comme le modèle d’origine des bourreaux nazis les plus sadiques. ‘RRR’ ne s’embarrasse d’aucune nuance de gris et se montre tout sauf subtil mais après tout, au vu de ses ambitions internationales, les références culturelles indiennes trop pointues auraient constitué un handicap et c’est en outre raccord avec le fait que l’Inde soit en proie à une forte fièvre nationaliste depuis plusieurs années. C’est assez curieux pour un film indien mais l’aspect romantique demeure étonnamment discret et le film, s’il comporte d’inévitables parties chantées en solo, se refuse aux chorégraphies bollywoodiennes jusqu’au générique final au cours duquel il craque complètement le slip : du coup, ‘RRR’ aurait pu n’être qu’une grande épopée pseudo-historique et patriotique ronflante, pas particulièrement intéressante pour tout spectateur qui ne vibrerait pas à la vue d’une photo de Narendra Modi…mais ‘RRR’ reste fidèle à cette tradition du cinéma indien qui lui permet de transformer quelque chose de banal en délire tout pété (au risque, évidemment, que la gravité du propos ne s’efface derrière l’humour involontaire pour le spectateur non culturellement ciblé). Dès lors, si vous n’avez jamais vu un type qui attaque tout seul le palais du gouverneur en lançant des tigres, des loups, des léopards et des cerfs sur les soldats anglais, si vous ne saviez pas qu’une voiture qui se prend une balle dans le pneu en roulant à cinquante peut faire huit tonneaux en moins d’une seconde, si vous doutiez qu’un homme d’un certain poids projeté de cette même voiture puisse avoir largement le temps de saisir à fusil à lunettes en plein vol et d’abattre le fugitif qui cavale devant lui, ‘RRR’ va se chercher de vous montrer que le courage et la ferveur nationaliste peuvent venir à bout de tous les obstacles et aussi de toutes les lois physiques !
Le scénario n'est pas franchement le meilleur mais les scènes sont bien tournées. Mélange de plusieurs langues indiennes, rappelant par la même que ce grand pays est une mixité de population reliés par le même désir, celui de conquérir sa liberté en se débarrassant des colonisateurs. Illustration de légendes et de faits d'armes de héros indiens visant à s'unir contre l'envahisseurs.
En plein empire coloniale deux rebelles, d’un côté l’homme de loi et de l’autre l’anarchiste s’unnissent pour sauver le destin d’une fille indienne enlever à ses parents. D’une trame narrative qui pourrait paraître simple, le réalisateur indien S. S Rajamouli livre une fable étonnante qui malgré quelques grosses ficelles scénaritique proposent de beaux et grands moments de cinéma. Mélangeant les genres (comédies musicales, film d’aventure, récit iniatique, historique, action…) : «Roar Roar Revolt» est un kiff monumentale comme on pourrais dire. On en prends plein les yeux pendant près de 3h de film captivé par l’histoire qui nous est compter. C’est drôle, coloré, fun et diablement entrainant...le cinéma indien à son meilleur. C’est sûr. Visuellement c’est à couper le souffle que ce soit dans la réalisation, les décors...on est à un autre niveau que certaines bouzes américaines. Les acteurs principaux sont très bons dans leurs rôles respectifs en particulier Ram Charan qui se révèle étonnant dans son rôle. Les chorégraphies sont parfaites, les chansons entêtantes...on en redemande. Peut-être trop monotone dans sa deuxième partie «RRR» sans être un chef d’œuvre reste tout de même une belle fresque cinématographique et qui mérite son coup d’œil. Pour moi la véritable découverte des OSCARS 2023, je ne regrette vraiment pas le visionnage. On en prends plein les yeux et on en redemande.
RRRUGIRRR DE PLAISIRRR ! Enfin un film jubilatoire ! Grande bouffée d’air frais dans un cinéma formatté, "RRR" ne fait pas dans la demi-mesure. Trop, ce n’est encore pas assez ! “Over the Top“, WTF (“What The Fuck”), “Too much”, "RRR" ne fait pas dans le subtil, et c’est sa grande vertu. On y suit les aventures de deux opposants indiens au colonialisme britannique en mode Bollywood, c’est-à-dire avec des scènes d’action spectaculaires et des numéros de chant et de danse : un genre cinématographique à lui tout seul, à mi-chemin entre le réalisme et l’onirisme. Ce sont les émotions des spectateurs qui sont sollicitées par le réalisateur, et non leur adhésion à un quelconque message social ou politique à deux balles. Les trois heures du film passent en un instant, tant sa générosité, sa densité d’action et son flot de sensations submergent le cerveau. Il faut simplement accepter de se laisser entraîner dans un spectacle qui n’a d’autre ambition que d’être ce qu’il est. La séquence « Naathu », dont la chanson a obtenu l’Oscar, est à comparer aux meilleures comédies musicales des années 50. Étrangement, AUCUNE critique presse sur le site Allo Ciné : Réveillez-vous ! Il y a un cinéma en dehors des festivals, les gars (et les filles) !
Une claque, littéralement ! J'ai toujours détesté les Bollywood, mais là, ce film met par terre n'importe quel film de ces dernières années... L'écriture des scripts et surtout du scénario est juste impressionnante ! Les personnages ont une vraie histoire, ils sont + qu'attachants, ils ont tous du relief, même le pire des méchants. La musique prend les tripes, les scènes d'action.. c'est même plus de l'action, on a l'impression de se battre avec eux. Les décors, c'est pharaonique; les couleurs, les plans, la mise en scène sont extraordinaires, il n'y a vraiment rien à dire. Tout est à bluffer dans ce film, je me répète mais l'écriture de ce film m'a vraiment scié. Vraiment, bravo !
Une claque ce film ! . On commençait à se lasser des suites, remake, prequels, reboots, remakes, Nieme Marvel, Nieme interprétration de Batman, Fast and Furions 28 ou encore James Bond demain ne meurt pas un autre jour ...
Moi j'accroche pas aux cinéma Indien. Les effet spéciaux sont spectaculaire mais les scènes, les dialogues, la musique tout sonne, pour moi, faux. On est dans un cinéma extrêmement symbolique et codifiez. Donc Je vous encourage à commencer à regarder, si rien ne vous dérange, je vous souhaite un bon visionnage. Mois j'ai tenu une demi heure. Donc je donne la note du milieu car je pense que c'est une question de gout et de culture. J'aime le cinéma Européen du nord au sud et le cinéma nord et sud américain , chinois, coréen, japonais, australien,... J'aurai voulu aimé celui là car tout cela me semble bien sympathique mais je n'ai pas eux de coups de cœur comme je l'ai eut pour "Tigre et Dragon" à l'époque.
Alors oui c'est genereux et ca n'hesite pas dans la surenchere mais RRR est aussi incroyablement cliché et naif et s'etire en longueur si bien que meme ces incroyables morceaux de bravoures finissent par lasser.
Après la fresque Baahubali, S. S. Rajamouli s'est fait un nom à l'international. Les mêmes ingrédients sont ici à l'œuvre pour "rrr" Visuellement époustouflant, mais kitschissime au possible, , décomplexé certes mais dépassant les limites de l'extrémiste nationaliste et de la propagande. Après avoir dit cela, il reste tout de même un spectacle de grande envergue doublé d'un drame Shakespearien
Le cinéma indien peut rebuter de par les nombreux clichés qui nous viennent instinctivement en tête. Pourtant, à travers les festivals et les Internets le nom de SS Rajamouli et de son RRR nous sont parvenus bien qu'il n'ait finalement été que peu distribué officiellement.
Derrière un synopsis des plus simples se cache un film des plus maitrisés et généreux. Etant pour moi également mon premier film "indien" (j'entends par là, produit et réalisé en Inde pour l'Inde avant tout) j'ai du me préparer à voir certains aspects peu présents dans le cinéma occidental. Je trouve qu'il n'en est finalement rien, la maitrise absolue de la mise en scène, que ce soit par des scènes d'action généreuses et inventives, des chants envoutants multipliant les axes de caméra pour mettre en avant la richesse des décors et de la foule ou tout simplement les interactions entre les personnage. Tout fait authentique jusqu'à l'intégration des chansons (cliché n°1 des films de Bolywood, celui-ci n'en n'étant pas vraiment un en plus) qui est naturelle et qui sert finalement bien l'histoire et les péripéties.
Reste que si je respecte la naïveté du propos qui s'explique par une absence de cynisme et un premier degré total, le film n'échappe pas complètement à certains clichés un peu lourds. Le manichéïsme des personnages (les blancs étant quasiment tous monstrueux et barbares), les héros invicibles même très affaiblis ou les méchants incompétents plombent un peu l'immersion dans le film. Immersion caractérisée par les décors déjà mais aussi par l'ambition de la relation fraternelle entre les deux protagonistes qui sont amenés à s'affronter. Si la narration est parfois décousue, Rajamouli retombe toujours sur ses pattes afin de charger en histoire et en émotion des personnages extraordinaires mais quand même faillible. Le niveau d'intensité de leur relation atteint des sommets vers la moitié du film avant de descendre légèrement à cause d'un scénario qui se répète un peu et qui a tendance à s'étirer.
Cependant, tout le long de ses 3h, RRR propose un spectacle exceptionnel dont la générosité et l'honnêteté n'est que rarement (voire pratiquement plus) atteinte dans une industrie cinématographique comme, au hasard, américaine.
Quel pied ! Y'ayant très généralement du mal avec les comédies musicales ou les films dansant à la Bollywood, j'ai très longtemps boudé le cinéma Indien. Avec son budget faramineux RRR met en avant Tollywood et la culture télougou en occident en offrant aux spectateurs un grand moment de cinéma. RRR est probablement le film le plus généreux de l'année, les deux acteurs principaux se donnent à 200% et ça se voit.