Derniers Avis : Color Out Of Space - Page 5

Film qui semble venir d'une autre époque.
Mais est-ce une mauvaise chose? absolument pas certes il souffre de quelques lacunes et certaines réactions ou jeux d'acteurs peuvent laisser à désirer. Mais le film ne mérite absolument pas un tel lynchage moi je dis bravo au technicien qui par moment ont réussi là où la suite de the thing a échoué je ne veux pas spoiler!
Et Au réal qui a fait revivre un genre de films que je pensais disparu certes les film de série B ne sont plus à l'ordre du jour mais pour une fois qu'un film prend des risques et sort des sentiers battus je ne vais pas me plaindre.

C'est un plaisir de retrouver un Nicolas Cage apaisé dans un rôle plutôt calme, loin des course-poursuites et des trafiquants en tout genre. Mais ce film reste plus que moyen avec son histoire de science fiction plus qu'autre chose, à part deux ou trois scènes gores, rien n'effraie ni n'étonne, les couleurs vives chatoyantes n'ajoutent qu'un effet "conte de Grimm". Les acteurs ne sont pas attachants, ils sortent de l'ordinaire, seul nicolas Cage semble intéressant et encore, sa descente vers une pseudo folie fait peine à voir, on y crois pas. Reste une histoire assez lente à se mettre en route et peu de surprises au final.

Peut-être n'aurait il pas fallu Nicolas Cage dans ce film car il a le don de rendre les films prometteurs en mauvais film. heureusement celui-ci s'en tire plutôt bien. Pas franchement un bon film, ni un mauvais donc mais on est content de voir pour une fois un scénario sans super héros qui sauve tout le monde, ni de méchant ou d'alien qui nous ressemblerait et aurait la volonté de dominer le monde. On voit qu'il y a Lovecraft derrière et on peut encore sentir malgré les faiblesses du film, qu'il y a du (non) sens, du fond et du mystère. Qui restera non résolu. Ouf, merci ! Ça change !

Nul, encore un navet avec des flash de lumière et des effets spéciaux des années 80. A voir si vous êtes stone sinon aucun intérêt. Moi, je ne l'étais pas... j'ai accéléré la fin qui devenait insupportable.

Confus, mal joué, manque de rythme, grand-guignolesque, les arguments pour rejeter "Color ut of space" sont nombreux.
Le spectateur reste juste atterré devant cette lumière rose et cette grosse libellule artificielle tout droit sorti d'un Alice au pays des merveilles version Burton. Une ratage absolue, un naufrage.

Un très bon film d'épouvante avec une ambiance assez 90's. Belle photographie, musique, acteur suffisamment convaincants. Un sentiment d'horreur et de malaise très bien amenés

Ce n'est pas la nouvelle la plus facile à transposer au cinéma. Et pourtant, je ne suis pas déçu, même si l'histoire se déroule à notre époque plutôt qu'en 1900.
Dans l'ensemble les histoires de Lovecraft ont donné lieu à des navets sans nom. Ici c'est plutôt bien réalisé, même s'il y a quelques faiblesses la trame de l'histoire est assez bien respectée. Les effets spéciaux sont plus ou moins réussis, mais l'altération progressive de l'environnement et du caractère des personnages est bien décrite. L'ambiance sonore est très réussie.
Nicolas Cage cela m'inquiétait un peu, mais finalement je l'ai trouvé assez convaincant.
Au final j'ai passé un bon moment, alors que j'étais très réticent au départ. Certes ce n'est pas un pur chef d'œuvre, mais je ne regrette pas d'avoir appuyé sur le bouton lecture.

Un moment totalement abstrait entre dérangement et adoration. Malgré la plupart des critiques. J'y ai vu du sens. Petit point noir quand même que la qualité des effets spéciaux qui datent un peu. Mais bon...

Well, je crois bien que je n'ai pas vu pire navet... Ah si un pauvre film sur des morts vivants avec Gemma Atterton, qui comme Nicolas Cage, a dû vraiment avoir eu besoin de manger...

Effectivement, ce film est affligeant. La mise en scène est d'une platitude insigne avec des scènes qui s'étirent sans raison, une direction d'acteurs inexistante, une photographie sans relief et un scénario pitoyable. La personne qui a réalisé ce truc devrait juste faire un autre métier car il n'a aucun don pour faire du cinéma.

Une plongée dans la folie avec un Nicolas Cage en pleine forme pour un résultat final surprenant. Il y a de l'idée et la réalisation est agréable.

J'ai envie de dire Non mais c'est quoi cette m*rde.
Personnages insipides , on a même l'impression qu'ils sont possédés dès le début du film avant même l'arrivée de la météorite.

Si vous avez du temps à perdre alors regardez le sinon passer votre chemin.

Ils ont pris pas mal de libertés par rapport à l'écrit original, mais en contrepartie le style, la narration, l'ambiance et l'atmosphère sont vraiment dignes de Lovecraft.
Donc malgré ces libertés et digression sur le roman original, l'ambiance vous plonge vraiment dans l'univers du maître.
C'est la première adaptation de Lovecraft dans laquelle on ressent les mêmes émotions que dans ses écrits.
Les décors sont somptueux voir sublimes, on a vraiment l'impression que cela a été scénarisé par Lovecraft lui même.
Dès le début la narration et la beauté des images vous emmène comme dans ses livres, vous êtes vite dans l'ambiance, et le crescendo habituel du maître vient de la même manière dans ce film que dans ses écrits.
Ne regardez en vous attendant au respect de l'histoire originale car ils ont changé beaucoup de choses, mais attendez vous à un respect total du "style" et de l'ambiance de ses romans, à tel point que même certaines scènes ou images sont réellement indicibles pour reprendre les mots de Lovecraft.
Ceux qui n'aiment pas les romans de Lovecraft n'aimeront donc pas plus ce film que ses livres.
Mais pour un fan de Lovecraft, on dirait vraiment que le film vient de lui-même et c'est un chef-d’œuvre!

Moi qui adore Nicolas Cage !!! Et bien je tombe de hauts avec ce navet de l'espace... tiens d'ailleurs les mêmes couleurs rose violet avec des nuances de blanc exactement comme un navet...

Prétendre au titre de “meilleure adaptation d’un écrit de Lovecraft” n’est pas un défi très risqué. Entre les adaptation “officielles” mais retravaillées en profondeur (‘Re-animator’, ‘From beyond’ et les autres films de Stuart Gordon) et les films qu’on ne peut rattacher à une oeuvre de l’écrivain mais se montrent lovecraftiens dans l’âme (le meilleur exemple restant ‘L’antre de la folie’ de John Carpenter). C’est donc peut-être la première fois qu’on a affaire à une adaptation fidèle d’une nouvelle de Lovecraft, qui n’a rien de miteux ou de Bis, et dont le ton est le rythme sont heureusement à mille lieux du cinéma fantastique américain mainstream, même si quelques aménagements ont été consentis pour ne pas virer au film en costumes d’époque. De toute façon, le matériau littéraire était plutôt science-fictionnel à la base, à tout le moins “horreur matérialiste” à tout le moins puisqu’il s’agit de la meilleure manière de définir le fantastique selon Lovecraft. Tout cela n’empêchera toutefois pas pas ‘Colour out from space’ de satisfaire aussi ceux qui apprécient quand les cellules familiales se désagrègent sous la pression, et même les rares amateurs de Body-horror pourront y trouver leur compte. Bien sûr, on dénote quelques fausses notes dans le scénario, quelques raccords hasardeux, quelques trucs pas très logiques ou mal amenés...mais quand on songe à ce qu’est une nouvelle de Lovecraft - quelque chose de très descriptif et épistolaire, et ampoulé avec ça... - arriver à en tirer quelque chose de “vivant” sans trahir l’esprit d’origine était un sacré défi, dont Richard Stanley s’est étonnamment bien tiré. Quant au cas Nicolas Cage; fidèle à lui-même, l’acteur finit certes par essayer de saboter le film de l’intérieur par son jeu toujours deux tons trop loin, mais vu le climat de folie qui contamine peu à peu cette famille, on peut dire qu’il passe plus inaperçu que d’habitude. Stanley est parvenu à faire ressortir “l’indicible”, ce sentiment de menace et de folie impossible à exprimer dans des mots, cet “infini au-delà des étoiles” et la nature foncièrement insaisissable de la menace...et même s’il ne s’agit que d’un “petit film” d’épouvante, ‘Colour of the night’ traite son sujet avec humilité mais en ayant tout compris à ce qui constitue l’essence même des écrits de Lovecraft...et c’est déjà plus que ce qu’ont fait tous ceux qui s’y sont attaqués.