Avis : Color Out Of Space - Page 8

Quelle piètre adaptation . Lovecraft doit se retourner dans sa tombe.
Nicolas est tombé bien bas.... Son jeu d'acteur est navrant tout comme celui des autres acteurs d'ailleurs. L'adaptation ressemble plus à un film de série z. Cela ressemble fortement aux films "d'horreur" d'il y a 30 ans.

Aux vues des "critiques" hautement avisées des multiples clones de Spielberg trainant ici, il relève presque du devoir que de d'écrire quelques mots, à chaud, le film venant de se terminer.

Je ne suis pas "fan" de Lovecraft. J'aime beaucoup et j'ai lu toute son oeuvre parue, ainsi que quelques écrits publiés post-mortem, et la plupart des écrits de ses correspondants et amis (August Derleth, entre autres). Ainsi, je m'attendais à une bouse, comme il y en a tant dans la gamme des films dits "Lovecraftiens".
En résumé, nous n'avons pas un novice derrière la caméra, ça se sent et le film se laisse gentiment regarder. La couleur est rendue d'une étonnante façon, mais pourquoi pas? Ca fonctionne en tout cas. La BO sert son propos et, entre nous, je me la garde de côté pour ce qu'elle m'a beaucoup plu. Les goûts et les couleurs, justement.
Je pourrais m'arrêter là, mais...
spoiler: J'ai lancé le film en me disant "au pire, ce sera une mauvaise adaptation". Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre les premières phrases du narrateur? Un espoir d'une adaptation "verbatim"? Me suis-je dis. J'ai rapidement déchanté. En quelques minutes, force est de constater que non, ce film n'est pas une adaptation "fidèle" de la nouvelle d'H.P Lovecraft. Nombre de choses ont été adaptées pour être transposées dans notre temps, selon nos mœurs et ce qu'attendent les "spectateurs". L'erreur fondamentale de ce film est là, nulle part ailleurs. Vouloir contenter les idiots fans d'Avengers et autres neuneus vociférant derrière des pseudos de personnages de mangas et qui n'accoucheront jamais de quoi que ce soit de toute leur triste existence. Car c'est uniquement sur ces points "modernes" que le film pêche. Il tente d'ajouter des personnages, du sentimentalisme virant à la névrose, un couple de quadra qui tente de rattraper une vie pourrie en s'installant à la campagne, une ado psychotique mi-sorcière, mi-écolo... Quant à Nicolas Cage, il est bien loin de la chienlit que les grands professionnels du cinéma que l'on peut trouver ici lui déversent allègrement dessus. A contrario, j'ai trouvé qu'il jouait parfaitement l'ex-bobo des villes fraîchement rapatrié à la campagne qui se prend pour un homme du terroir. Mais ce que les génies qui pullulent dans les commentaires n'ont tout simplement pas compris, c'est que le propos n'est pas là dans l'oeuvre originale, pas plus que dans ce film. Dans l'oeuvre originale, la famille pourrait même être qualifié de "personnage secondaire". Parce que le personnage principal, c'est bel et bien cette fameuse couleur. Encore faut-il avoir lu la nouvelle pour le savoir. Encore faut-il connaitre l'oeuvre de Lovecraft. Encore faut-il avoir lu "La couleur tombée du ciel" quand on se prétend "fan". Mention spéciale aux (trop) nombreux commentaires critiquant les réactions des personnages. Bravo Einstein, il s'agit d'une des afflictions causées par la couleur, ce que vous n'avez manifestement pas été capables de comprendre, et vous êtes complètement passés à côté de ce film. Pour ma part, j'ai trouvé que c'était un bon film. Et sans hésitation la meilleure adaptation d'une nouvelle de Lovecraft à ce jour. Il est dit que l'horreur de Dunwich serait en projet, avec la même personne aux commandes? Et bien je l'attend. Comme "Les montagnes hallucinées" d'un Tel Toro, de mémoire, s'il se fait un jour... En bref, si vous aimez l'oeuvre d'H.P. Lovecraft, laissez vous tenter en essayant d'oublier un peu l'idée que vous vous êtes fait de la nouvelle. Cependant, si vous ne connaissez pas l'oeuvre originale, mais êtes curieux de découvrir, même un peu, le climat que savent installer les écrits d'H.P. Lovecraft, lancez ce film et faites vous votre propre opinion. Mais si vous attendez un divertissement consommable, gros budget/gros casting, ne perdez pas votre temps. Et si vous n'aimez pas la dite oeuvre, passez votre chemin et conservez votre précieux temps qui sera mieux employé à regarder une 72e fois l'un des nombreux Avengers.

En tant que fan assez hardcore de Lovecraft, je suis biaisé, mais pour être honnête je n'attendais pas grand chose de ce film. Et pour moi ce film est une pépite ! Je dirais même que c'est le seul, parmi tous les films se rattachant à l'univers de HPL, qui capture vraiment l'essence de ses écrits : il nous montre une réalité que l'on ne devrait pas connaître, une réalité qui nous dépasse et que nous ne pouvons pas comprendre. Il nous fait sombrer doucement dans la folie jusqu'à un final carrément psychédélique. Certes, c'est un film indé ! Mais bon, contrairement à ce que disent certains le jeu d'acteur est plus qu'acceptable, et les effets spéciaux vraiment sympas (mention spéciale aux maquillages spoiler: , le monstre mère/fils est absolument glaçant
), même si par moment il faut avouer que le côté CGI ressort un peu (mais c'est très loin d'être omniprésent). La musique est incroyable, clairement un gros atout du film. L'ambiance glauque qui se développe au cours du film est servie par une poignée de scènes particulièrement marquantes qui justifient à elles seules de le regarder.
C'est clairement un film "divertissement", on ne cherchera pas à analyser les scènes pendant des heures, mais il prend tout de même la peine de sortir des sentiers battus pour s'approcher au plus près de l'ambiance qui émane de l’œuvre lovecraftienne, en collant bien plus à la vision de l'auteur de Providence qu'un Dagon ou même un The Thing (aussi cultes que puissent être ces films).
Donc si vous êtes fan d'horreur ou de Lovecraft, laissez-lui une chance !

Lovecraft au cinéma, ça sera encore pour une prochaine fois...

Adapter du Lovecraft à l'écran doit avoir un goût plus qu'excitant avec l'ère des effets spéciaux moderne pour les auteurs et les studios d'aujourd'hui tellement cet univers offre un visuel organique passionnant. C'est un imaginaire sensoriel unique qui n'a presque aucune comparaison possible car lire du Lovecraft, c'est mystique, insidieux, cosmique tout en subissant une lente et obscure descente dans les ténèbres les plus obscure. C'est même peu être même, parmi les lectures éprouvantes, une dès plus difficile qu'il m'ai été donné de lire malgré le fait qu'elle soit à chaque fois passionnante. Essayez d’enchaîner les nouvelles de Lovecraft, c'est comme faire Silent Hill sur playstation seul, de nuit, isolé au milieu de la campagne dans une maison de campagne. Sauf que Lovecraft fait ça même dans le métro, c'est dire... En général dans ses histoires nous suivons un seul personnage ordinaire, confronté à un abîme qui le dépasse et c'est absolument passionnant à découvrir, doté d'une ambiance subtile et terrifiante. Il y a un côté hypnotique, fascinant et malsains à vouloir savoir ce qui ce cache derrière l’abîme de chaque récit.

Bref dans les mains d'un génie cinématographique comme Darren Aronofsky par exemple qui serait je pense, de très loin le meilleur choix possible si l'on souhaite un jour connaître une véritable adaptation à la hauteur du matériel d'origine, on vivrait un moment de cinéma totalement unique. Mais trêve de fantasme, ici il faudra ce contenter de Richard Stanley et il suffit de regarder sa filmographie pour ce rendre compte que l'on est très loin du compte même si oui, il faut bien le reconnaître, il fait ici mieux que d'habitude et offre même quelques petits moments réussi comme le découpage des carottes, la découverte des lamas, ou encore de la mère et du jeune fils très "The Thing" de Carpenter (la référence est presque évidente à la vision de la police du générique).

Le réalisateur cherche par moment à re-créer une ambiance presque naturaliste avec un certain respect du matériel d'origine, illustré notamment par des gros plans ici et là d'une nature inquiétante, insidieuse et mystérieuse, particulièrement au début du récit mais ça ne sera pas suffisant et ceux pour plusieurs raisons. Déjà Lars Van trier avec son magnifique Anti-christ réussi bien mieux ce genre d'exercice et surtout, très vite, voir dès les premières minutes apparaissent déjà un manque terrible de subtilité pour un récit de ce calibre et cela ne vas pas s'arranger. Très vite tout sera noyé avec un excès sonore et visuel introduisant la menace d'une manière fort peu adroite. Alors en vérité sur le papier, l'idée n'est pas idiote en soit, car elle participe à faire vivre une saturation des sens à l'image des personnages dans le récit, mais tout miser la dessus jusqu'à l'excès total c'est fort dommage voir réducteur, rendant rapidement le tout bien trop simpliste.

Après la vision du film, il ne fait presque aucun doute que nous sommes devant une tentative opportuniste de surfer sur le retour de grand Nicolas Cage et de comprendre qu'avec le film Mandy (d’ailleurs il aurait du essayer avec son réalisateur quand j’y pense) il y a bien quelque chose à tenter dans l'ambiance et le visuel pour ce récit (donc autant en reprendre la star au passage) et puis Lovecraft aujourd'hui, c'est un auteur bien plus reconnu de tous alors... En avant pour l'adaptation avec quelques changement de taille dont les personnages principaux, pour une meilleur identification des spectateurs lambda avec sa famille moderne d'anciens citadins en reconversion dans la campagne pour plus de simplicité (exit la famille de fermiers crasseux de la nouvelle originale) et puis tant qu'a faire, voici quelques nouveaux personnages pour ajouter un peu de piment et d'explication à voix haute. En soit ça peu être une bonne idée de l'actualiser, mais fallait-il en faire des clichés à tous les étages et puis en terme de "sens" ce n'est pas terrible comme message (du genre si vous revenez à la nature, vous allez en mourir) mais bon, passons, essayons d'y croire.

Même en plissant les yeux au mieux, le film rate pourtant complètement le coche, oubliant la retranscription d'un vrai dégradé de cette plongé dans l’abîme coloré et tout vas bien trop vite devenant toujours plus grossier et caricatural. Que ce soit avec les personnages, leur obsessions, le visuel, la nature et bien sûr, la couleur. On ce rends vite compte que l'on est simplement devant un film d'horreur classique, certes, parfois un peu mieux que la moyenne car l'univers qu'il adapte est génial, mais clairement tous y est très décevant quand on connaît l'original.

Alors si l'on en fait abstraction de la nouvelle d'origine et qu'on essaye de prendre le film pour ce qu'il est, là encore on en retiendra pas grand chose à part le concept, ça se regarde quand même et on passe un bon moment, mais rien n'est vraiment prenant, à part peu être quelques scènes qui marquerons bien les esprits de part sa puissance visuelle de l'horreur organique mais qui s'avère au final peu transcendante tant le film cherche à éviter le malaise chez son spectateur (et qui est paradoxalement le moteur chez Lovecraft). En fait cette adaptation devient un bon petit film du samedi soir, quitte à perdre toute la saveur de l'univers. Difficile à digérer quand même, quand on sait que ça aurait pu être une expérience unique et incroyable, mais bon voilà il faudra s'y faire, Lovecraft au cinéma, ça sera encore pour une prochaine fois, peu être...

Bonne surprise. Je pensais tomber sur une banale série B mais non. C’est une libre adaptation d’une nouvelle de Lovecraft. Que les fans de l’auteur ne s’attendent pas à de l’épouvante gothique du début du siècle dernier, Ça se passe à notre époque. L’histoire est bien foutue, les acteurs corrects sans plus, la musique renforce sans exagération le film et les effets spéciaux splendides. Les 20 dernières minutes nous tiennent bien les tripes avec un clin d’œil à The Thing du maître Carpenter.

Bonjour à tous
Pour moi,TOUS les avis de 0 étoile ou maximum 1 étoile,sont merveilleux...je suis en accord parfait avec toutes ces critiques qui sont si bien décrites...... ....j'ai également perdu 2h....Ah..!!...,non..!!,,pas tout à fait,j'ai accéléré vers la fin,mais pas trop,histoire de voir jusqu'à quelle profondeur le film pouvait descendre.....et là,les abymes sont atteints...!!😔😔😔

Malgré les notes négatives qu'a reçu se film, je l'ai vu. Et même en usant de poncifs du film d'horreur et une actrice jouant le rôle de la fille assez insupportable et clichée, le film garde un charme mystérieux qui reflète mieux l'esprit Lovecraftien d'une meilleure manière que beaucoup d'autres. L'immensité incommensurable et inimaginable que représente les livres de feu H.P. Lovecraft est assez prenant, et le film a su reproduire cette addiction. Un grand soulagement après avoir vu Lovecraft Country, me faisant comprendre que l'esprit de cet auteur ne s'était pas totalement dissipé aujourd'hui.

Ne m'en voulez pas, je ne rédige pas cette critique à chaud, j'ai regardé ce film il y a de cela un mois.
Ce dont je me souviens me direz-vous ? Rien, seulement que j'ai du passer le film en VF pour pallier au mauvais jeu d'acteur.
Je ne comprends pas Nicolas Cage est-il l'acteur principal ou un simple figurant au CROUS ?
L'aura de Cage est en déclin, autant vous dire qu'on est loin d'un Red Rock, fan de Cage s'abstenir.
Il est tout de même difficile de regarder ce film en toute sobriété. Quand j'aurais mis un terme à sa filmographie je serais probablement devenu alcoolique.

Je pourrais dire que je suis déçu, car j'adore cette nouvelle de Lovecraft, mais quelque part on tient du nanard de compétition. Des répliques cultes, un scénario alambiqué, un Nicolas formidable dans son jeu d'acteur, des personnages travaillés et recherchés, non non vraiment c'est bô.

A voir pendant un violent apéro avec des potes compatibles.

Film de série B, il n'y a vraiment rien à sauver... je ne vois pas en quoi il est sous coté comme disent certains... ne perdez pas votre temps.

C'est un film très ambivalent dont j'ai aimé l'ambiance, certaines images, les sons et musiques, mais le problème c'est qu'il ne respecte que très peu l'histoire dont il est maladroitement inspiré : La Couleur venue d'ailleurs (Nouvelle fantastique écrite en 1927 par l'auteur Américain très connu, Howard Philips Lovecraft).
En connaissant cette nouvelle, que j'ai particulièrement apprécié, je trouve que ce film de 2019 est une insulte à Lovecraft, ce qui est plutôt triste.
L'époque contemporaine du film aurait pu donner quelque chose de bien si toute l'horreur de l'entité extraterrestre avait été retranscrite. Là c'est parfois gore et moche par moment, mais c'est très loin du destin affreux qui attend les terres du paysan Gardner et tout ce qui y vivait.
Les acteurs sont passables, au mieux vulgaires, surtout Nicolas Cage, et on dirait que ce film est une succession d'images qui ne racontent pas la profondeur des noirs secrets de l'univers.

Attention film particulier qui ne plaira pas à tout le monde. Color Out of Space m'a beaucoup fait penser à Annihilation. Si tout commence normalement, on finit par se retrouver dans un trip psychédélique arrivant brillamment à mélanger la poésie de son univers, ses couleurs, sa végétation, avec l'absurde, le gore, le cauchemardesque.
On adhère ou pas, j'y suis pour ma part très réceptif.
Attention aux âmes sensibles, certaines scènes sont particulièrement difficiles à regarder.
Enfin, j'ai pris beaucoup de plaisir à revoir Cage à son meilleur niveau, j'ai trouvé sa performance excellente, celle de l'adolescente également.
Un très bon moment avec cette œuvre originale, malsaine et féerique à la fois.
4/5

Une mauvaise adaptation d'une de mes nouvelles favorites de HP Lovecraft l'escence n'est pas saisie et si vous voulez une mise en image qualitative de cette histoire lisez plutôt l'adaptation de Gou Tanabe.

Je ne sais même pas comment qualifier cette horreur !!!
Personnages insipides avec des réactions ridicules.
Je n'arrive même plus à me souvenir dans quel film j'ai trouvé Nicolas cage "bon acteur"

Univers lovecraftien ou non, à fuir !!!! Ne perdez pas votre temps à matter cette chose.

Film qui semble venir d'une autre époque.
Mais est-ce une mauvaise chose? absolument pas certes il souffre de quelques lacunes et certaines réactions ou jeux d'acteurs peuvent laisser à désirer. Mais le film ne mérite absolument pas un tel lynchage moi je dis bravo au technicien qui par moment ont réussi là où la suite de the thing a échoué je ne veux pas spoiler!
Et Au réal qui a fait revivre un genre de films que je pensais disparu certes les film de série B ne sont plus à l'ordre du jour mais pour une fois qu'un film prend des risques et sort des sentiers battus je ne vais pas me plaindre.