Avis : Color Out Of Space - Page 5

Pas mal, pour ma part, et je ne comprend pas certaines notes que je trouve injuste. C'est un film honnête qui est globalement réussi, sans doute ce film aurait pu être beaucoup mieux. Mais le film retranscrit bien "cette chose" cette "être" terrifiant, cauchemardesque, ignoble, répugnant, contre nature, cette menace indescriptible, issue d'un autre monde qui infecte tous, qui corrompt tous, qui tue tous. On ne sait pas ce que c'est, cela dépasse l'entendement humain. En tous cas, ce film va me marquer comme aucun l'on fait ces dernières années.

Je l'ai vu à la base parce que j'avais vu Nicolas Cage dans la distribution.
He bien qu'elle bêtise, ce film n'a ni queue ni tête.
Les acteurs ne sont pas crédibles, l'histoire n'en parlons pas .
Je DECONSEILLE FORTEMENT

Une adaptation d'une nouvelle de Lovecraft avec Nicolas Cage, ça vaut le coup de tenter même si les avis sont mitigés et si on a à faire à un direct to DVD. Et bien je peux dire que je ne regrette pas d'avoir regardé la chose, même si on est loin d'une grosse claque. J'ai apprécié le scénario qui n'a rien d'extraordinaire, qui ne va pas suffisamment loin dans l'indicible, mais qui conserve quand même le caractère impitoyable et implacable des histoires de Lovecraft. Visuellement on ne ressent pas la modestie des moyens financiers (6 millions de dollars), c'est très soigné et les effets spéciaux sont plus que corrects même si on ne s'attarde pas trop sur les créatures. J'aurais aimé une image plus sombre qui participe au développement d'une ambiance plus viscérale, mais le choix de couleurs roses très vives et la transposition dans le monde contemporain a finalement du sens. Le film est donc très imparfait, mais je l'ai regardé avec intérêt même s'il ne m'a jamais bousculé - dommage pour un film d'horreur -, ce qui n'est déjà pas si mal.

Un film qui aime le fuchsia (oui, la "couleur de l'espace", c'est juste du fuchsia), les grands classiques du cinéma d'horreur (le Blob, les possessions décharnées à la Evil Dead, les œufs d'alien qui mettent la pagaille...), et les jeux d'acteurs en roue libre. Résultat : on a un film qui divise les avis, allant du fascinant bordel (pour les gens en festival avec trois bières dans le pif) à l'épuisant film à concept éclaté (pour le commun des mortels). Allez, pour peu que vous soyez dans la première catégorie, on va avoir l'audace de vous le recommander (ne nous jetez pas de suite la chaussure), pour voir Nicolas Cage faire du Nicolas Cage (c'est-à-dire toutes les émotions en même temps : on l'aime d'amour, ce gars), pour pouvoir calibrer la colorimétrie de votre téléviseur, pour les trucages vraiment dégueus (ça saigne, ça tombe en lambeaux, ça fusionne et ça gémit...), pour le final qu'on n'a toujours pas vraiment compris, pour avoir un cours de traite d'alpagas (on ne vous ment même pas...), pour une bande-son qui ressemble plus à du bruit accidentel (arrêtez de taper sur le mur du voisin, ce n'est pas lui), pour un film qui ressemble à un énorme mix de tous les films série B de l'horreur passés dans le monde de Barbie. Colour out of Space est aussi long et épuisant que fascinant et insaisissable. Voilà, maintenant, vous pouvez envoyer la godasse (fuchsia).

Je comprends maintenant un peu mieux pourquoi les critiques sont aussi peu élogieuses ! J'ai en effet mis du temps avant de me lancer dans cette adaptation de la nouvelle homonyme de H. P. Lovecraft, réalisée par Richard Stanley et sortie en 2020 sur Prime Video, tant les critiques étaient mauvaises et puis surtout parce-qu'un film directement sorti sur Prime Video avec Nicolas Cage en vedette, ça ne donne pas trop envie ! Mais bref, je me suis finalement laissé tenter par curiosité, ce que je ne regrette pas car j'ai découvert quelque-chose de réellement étrange et inattendu. Le film n'est, pour moi, pas mauvais en-soi, je pense qu'il n'a pas plus avant tout car il sort des sentiers battus et ne se rattache pas bêtement aux codes habituels de l'horreur ou de la science-fiction. Ainsi, on peut être un peu déboussolé devant ce film qui cherche avant tout à mettre mal à l'aise son spectateur, comme l'auteur de la nouvelle par ailleurs. Pour être honnête, j'ai lu la nouvelle il y a pas mal de temps et je ne m'en souviens plus vraiment mais en tout cas, dans le traitement de l'histoire, on ressent vraiment l'univers de l'auteur et également celui de David Cronenberg. Je ne m’édenterai pas trop sur ce point car je serai obligé de spoiler mais disons qu'on y retrouve plusieurs de ses thèmes phares dont notamment la destruction et la mutation des corps de manière vraiment dégueulasse quoi. Si au début, on peut être lassé par le film (les cinquante premières minutes sont par exemple assez molles et laborieuses), il monte ensuite très vite vers quelque-chose de complètement différent dans sa seconde partie et c'est là qu'il devient réellement intéressant ! Il prend en effet des parti pris risqués et il ne fait pas dans la demie mesure, ce qui nous donne des scènes vraiment étranges et très dérangeantes. Bon, malgré tout, je trouve que le tout est assez mal géré et que ça fait un peu brouillon avec un tas d'idées mélangées n'importe comment, ce qui est très dommage ! En revanche, en ce qui concerne la mise en scène, nous avons de très bonnes choses ! Concernant les acteurs, nous avons de très bonnes prestations, notamment celle de Cage qui montre une fois de plus qu'il sait tout faire. "Color Out of Space" est donc un film qui reste, dans l'ensemble, trop bancal mais malgré tout marquant, de par ses idées visuelles originales et dérangeantes.

Alors que les adaptations des romans de Stephen King sont légion, celles de la bibliographie de l'autre grand maître de l'épouvante qu'était H.P. Lovecraft sont plus rares, plus confidentielles et surtout très souvent cantonnées à d'obscures séries Z. Ici, pour sa retranscription de l'une de ses plus marquantes nouvelles, l'excellent "La couleur tombée du ciel", dotée d'une distribution assez clinquante de seconds couteaux de Nicolas Cage à Joely Richardson, un long-métrage qui, sur le thème récurrent en science-fiction d'une rencontre à des fins mystérieuses avec une entité extra-terrestre, mélange à cette recette aussi bien le film de possession que le trip onirique pour un résultat déroutant, qui sort clairement des sentiers battus, aussi captivant que décousu, laissant le spectateur dubitatif. Une oeuvre décalée qui n'en fait ni une mauvaise ni une bonne expérience en soi, une relecture assez libre de la nouvelle mais qui parvient à conserver cette notion philosophique qu'est le cosmicisme.

Ce "Color Out of Space" est un petit régal.
Moi qui adore Lovecraft, je trouve que cette adaptation tient ses promesses. L'horreur et la bizarrerie sont là. Certains passages rappellent "Rencontres du 3e type" de Spielberg. Cage, toujours génial, réussit parfaitement à instiller la dose d'humour nécessaire à l'ensemble et on se retrouve à rire souvent, au coeur même du cauchemar qui nous est conté.

C'est un plaisir de retrouver un Nicolas Cage apaisé dans un rôle plutôt calme, loin des course-poursuites et des trafiquants en tout genre. Mais ce film reste plus que moyen avec son histoire de science fiction plus qu'autre chose, à part deux ou trois scènes gores, rien n'effraie ni n'étonne, les couleurs vives chatoyantes n'ajoutent qu'un effet "conte de Grimm". Les acteurs ne sont pas attachants, ils sortent de l'ordinaire, seul nicolas Cage semble intéressant et encore, sa descente vers une pseudo folie fait peine à voir, on y crois pas. Reste une histoire assez lente à se mettre en route et peu de surprises au final.

Le pitch : une famille déjà originale, vrille doucement mais sûrement vers la folie après qu'une météorite se soit écrasée dans son jardin.
Le film est sorti directement en vod alors qu'il présente d'indéniables qualités, a travers notamment son ambiance visuelle et sonore, ses monstres malaisants (ramenant directement à l'époque où Clive Barker était le réalisateur attitré de l'auteur), des effets spéciaux soignés, mais aussi un casting intéressant (par contre Nicolas Cage est allumé et inclassable, impossible à juger). Il y a du très bon, du très moyen et une durée excessivement longue.
C'est un Ovni dérangeant tout droit sorti de l'esprit d'HP Lovecraft, à prendre comme une expérience sensorielle avec des fulgurances. Un peu comme du LSD quoi...

pas terrible. avec un film où il y a la participation de Nicolas cage, ont s'attendait a largement mieux. le scénario peine a décoller et quand enfin le scénario décolle, il peine a convaincre: mélange entre the witch et carie, ont est complètement prit entre deux feux, d'un côté une fille qui fait des rituels faisant croire qu'elle est possiblement une sorcière (ou qu'elle va le devenir) de l'autre un météorite magique qui rend fou la famille tout entière. très vite la fille censé être une sorcière est COMPLETEMENT mise de coté, tout pète a cause de la météorite magique et voilà fin. un scénario complètement raté malgré de très bon acteur et de très bon effet spéciaux dommage.

J’ai trouvé ce film horrifique pas terrible. Paradoxalement, son grand atout est aussi sa plus importante faiblesse. En effet, nous ne sommes pas sur des sentiers battus. Cela va se développer autour du concept de cette lumière qui cache beaucoup de choses. Le début est intéressant car un mystère plane. C’est bien mis en scène et on veut comprendre ce qui arrive. Les premiers éléments étranges vont se produire, et la tension va monter logiquement. C’est surement à ce moment-là que ça va commencer à bloquer. Des événements s’enchainent mais sans qu’on comprenne réellement ce qui les lies. Au lieu de s’éclaircir, le brouillard va s’épaissir. Cela devient même frustrant car au bout d’un moment, on a l’impression que le réalisateur mettait tout ce qui lui passait par la tête sans prendre le soin de relier les événements entre eux. Alors je ne sais pas si c’est la nouvelle qui part en total freestyle ou si c’est l’adaptation qui est très approximative. Une chose est sûre, j’ai été vite fatigué par ce procédé. L’explication finale est d’une banalité affligeante et donne juste l’impression d’être là pour combler le trou. J’aime les films complètement délire, mais quand ils gardent une ligne directrice interne permettant d’évoluer. Là c’est juste du n’importe quoi. Après ce n’est pas une surprise car Nicolas Cage est un habitué des navets. J’aime cet acteur pourtant mais il enchaine les ratés. Autour de lui, niveau acting ce n’est pas trop ça. Il faut tout de même souligner un esthétisme travaillé et un jeu de couleurs agréables à voir.

pas mal... une sorte de The Thing transposé a une famille a la campagne... mais il manque l ambiance qui ici est assez plate... on est curieux mais il manque cruellement le côté peur... de plus certains personnages ont des comportements un peu couillons... le jeu d acteurs est assez inégal... bref une histoire sympa mais sans plus...

Une fois que l on a compris que l on n est pas dans la même dimension, on peut apprécier ce film ovni ... Nicolas Cage nous gratifie d une interprétation parfaitement en ligne avec son savoir faire de déjanté. Dans ce monde il a sa place ... attention c est spécial quand même...

Ce film fut une vraie bonne surprise. Un peu lent à démarrer mais une fois que l'histoire est en place, le film va crescendo sans temps mort jusqu'à la fin. On à l'impression d'être dans un trip psychédélique cauchemardesque.

J'ai trouvé ce film à la fois très bon et décevant.
La restitution de la couleur et de ses effets n'était pas évidente et c'est réussi.
Par contre il est dommage qu'ils aient utilisés les codes du film d'horreur. Il n'était pas souhaitable de faire sursauter le spectateur sur cette histoire comme avec le chat. Nous faire craindre pour la vie des protagonistes n'était pas bon pour l'ambiance qu'il aurait été souhaitable pour respecter cette histoire. La couleur n'est pas un monstre gigantesque qui cherche à dévorer les gens. C'est une entité qui ronge et transforme son environnement silencieusement. Cela n'aurait pas dû être un film qui fait peur. Cela aurait dû être un film qui met mal à l'aise devant l'inexorable déchéance physique et mentale de la petite famille qui n'aurait compris qu'il est nécessaire de partir qu'une fois le départ devenu impossible en raison de déficiences mentales et physiques. C'est d'autant plus dommage que ce film aurait pu être excellent s'il avait respecté l'ambiance requise par l'histoire parce que tout le reste est vraiment réussi.