Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 septembre 2020
Moi qui adore Nicolas Cage !!! Et bien je tombe de hauts avec ce navet de l'espace... tiens d'ailleurs les mêmes couleurs rose violet avec des nuances de blanc exactement comme un navet...
Le résumé m'a donné envie de voir ce film . Hélas, je pense que le réalisateur s'est perdu dans ses pensées et au lieu de raconter une histoire, il a réussi à faire tourner notre cerveau dans tous les sens. Un peu comme les personnages du film d'ailleurs, qui ne savent pas pourquoi ils sont là. Bref un film à mettre dans la catégorie des navets. Nicolas Cage tout comme Bruce Willis, enchainent les navets. Décevant !
Très déçue de ce film, il aurait pu être bien mais je trouve le thème très mal exploité. Difficile à comprendre le début qui paraît très brouillon, et une fin comment dire... inutile, sans aucune morale, juste une fin pour finir le film comme bâclé.
Prétendre au titre de “meilleure adaptation d’un écrit de Lovecraft” n’est pas un défi très risqué. Entre les adaptation “officielles” mais retravaillées en profondeur (‘Re-animator’, ‘From beyond’ et les autres films de Stuart Gordon) et les films qu’on ne peut rattacher à une oeuvre de l’écrivain mais se montrent lovecraftiens dans l’âme (le meilleur exemple restant ‘L’antre de la folie’ de John Carpenter). C’est donc peut-être la première fois qu’on a affaire à une adaptation fidèle d’une nouvelle de Lovecraft, qui n’a rien de miteux ou de Bis, et dont le ton est le rythme sont heureusement à mille lieux du cinéma fantastique américain mainstream, même si quelques aménagements ont été consentis pour ne pas virer au film en costumes d’époque. De toute façon, le matériau littéraire était plutôt science-fictionnel à la base, à tout le moins “horreur matérialiste” à tout le moins puisqu’il s’agit de la meilleure manière de définir le fantastique selon Lovecraft. Tout cela n’empêchera toutefois pas pas ‘Colour out from space’ de satisfaire aussi ceux qui apprécient quand les cellules familiales se désagrègent sous la pression, et même les rares amateurs de Body-horror pourront y trouver leur compte. Bien sûr, on dénote quelques fausses notes dans le scénario, quelques raccords hasardeux, quelques trucs pas très logiques ou mal amenés...mais quand on songe à ce qu’est une nouvelle de Lovecraft - quelque chose de très descriptif et épistolaire, et ampoulé avec ça... - arriver à en tirer quelque chose de “vivant” sans trahir l’esprit d’origine était un sacré défi, dont Richard Stanley s’est étonnamment bien tiré. Quant au cas Nicolas Cage; fidèle à lui-même, l’acteur finit certes par essayer de saboter le film de l’intérieur par son jeu toujours deux tons trop loin, mais vu le climat de folie qui contamine peu à peu cette famille, on peut dire qu’il passe plus inaperçu que d’habitude. Stanley est parvenu à faire ressortir “l’indicible”, ce sentiment de menace et de folie impossible à exprimer dans des mots, cet “infini au-delà des étoiles” et la nature foncièrement insaisissable de la menace...et même s’il ne s’agit que d’un “petit film” d’épouvante, ‘Colour of the night’ traite son sujet avec humilité mais en ayant tout compris à ce qui constitue l’essence même des écrits de Lovecraft...et c’est déjà plus que ce qu’ont fait tous ceux qui s’y sont attaqués.
Film qui, pour ceux qui ont les yeux ouvert paraitra limpide, tandis qu'il restera obscure, et sans aucun sens pour les autres. On oubliera pas la catégorie de ceux qui sont entre deux eaux, assez lucides et sensibles pour voir que c'est une œuvre profonde et sensé tout en étant en incapacité de mettre des mots sur leurs émotions suite a ce qu'ils voient.
Les films dont l'avis divergent (au même titre que irréversible, enter the void, antichrist, mélancholia, et pleins d'autres) on toujours cette composante d'être abordable pour une partie de la population (dans un pourcentage plus ou moins fort selon le message) et incompris par une autre. C'est ça qui donne l'indice d'un film aux messages profonds, intimes et forts. Color out the space N'échappe pas a cette règle.
En allant voir ce film il faut, bien au delà du divertissement que procure ce genre de choses habituellements, que vous ayez des questions sur la vie, la société, la nature noire de l'homme, et le film vous répondra assurément. Il y a ici (je le précise, c'est loin d'être toujours le cas) une forme d'alchimie entre le réalisateurs et ces spectateurs, une forme d'honnêteté vis a vis de celui ci.
Tout est dans la symbolique. Voyez cette famille comme l'archétype des familles actuels et de leurs standards... Voyez Nicolas Cage non pas comme un homme mais comme la représentation de l'homme (en tant que patriarcat). Voyez les enfants comme l'image qu'ils représentent pour le réalisateurs dans le monde actuel... Faites attention aux attitudes, aux gestuelles, aux détails, rien est laissé au hasard.
Au plus on gratte et au plus les ténèbres nous enveloppes (me faisant penser a un ognon et ces multiples couches, plus on avance plus ça donne envie de pleurer)
A déconseiller pour les imbéciles heureux, si je puis dire, le terme n'a jamais été aussi bien choisi.
Adapter Lovecraft n’est pas chose aisée car sous prétexte de littérature horrifique les obsessions du bonhomme sont en fait assez abstraites, ce qui demande pour fonctionner au cinéma un cadre narratif très simple: une intrigue directe, tout comme on peut en voir chez carpenter, puisque ce film rappelle beaucoup la patte du réalisateur. Or ici nous sommes un peu trop loin de cette contraintes, et il y a plusieurs choses qui empêchent le film de fonctionner véritablement: d’abord Cage n’est malheureusement pas à sa place dans ce rôle, l’acteur est beaucoup trop en maitrise de lui-même pour qu’on arrive à croire à son personnage de père dépassé par les évènements et confronté à l’horreur; l’intrigue est trop éclatée au lieu de se concentrer sur l’évolution des personnages et de leur environnement quotidien. Tout cela survole donc son sujet en se contentant d’évocations à grand coup de lumières multicolores et de monstres difformes… dommage. Une bien meilleure proposition d’univers lovecraftien cosmico-horrifique est à trouver dans des films comme Void.
Quand j'ai vu le casting, je le suis dit que ça puait autant qu'un shoggoth crevé échoué sur une plage.
Et pourtant...j'adore Lovecraft, et la couleur tombée du ciel est une de ses meilleures nouvelles, selon moi.
Après, soyons francs : je ne m'attendais pas a grand chose,et finalement j'ai été assez bien servi...
Donc pour résumer Nicolas Cage fait du Nicolas Cage (comprenez : il ouvre tout grand ses grands yeux ronds, et joue comme un rat crevé), et l'hstoire part complètement en sucette dès le premier tiers du film, forcément, on ne peut pas être fidèle a quelque chose d'aussi complexe que le mythe de chtulhu tout en voulant faire du pognon...quand aux autres acteurs,ben ma foi on a le joli minois de l'ado de service, une autre qui joue la femme névrosée,le gentil flic dont tout le monde se fiche, et...le gentil chienchien qui finira comme les autres.
Et pour vous dire à quel point c'est mauvais : quand tous les protagonistes finissent forcément par mal finir (si vous avez lu la nouvelle, vous vous en doutez), ben vous en avez juste rien a foutre. Les personnages sont mal campés mal introduits, on n'a donc aucune empathie et leur sort nous indiffère.
Là où un vrai cinéaste aurait fait quelque chose d'intéressant (par exemple comme le film 1922, allez voir si vous ne savez pas de quoi je parle), on aurait pu prétendre à un suspense, a une ambiance, une atmosphère lovecraftienne (on pourrait aussi rêver en évoquant True Détective saison 1), ici on a droit a du très mauvaise jeu d'acteur, a une réalisation banale, et a une histoire qui massacre l'œuvre originale en se basant sur une profusion d'effets spéciaux.
Si vous pouvez, passez votre chemin ou mieux : demandez le remboursement du film, et allez acheter la nouvelle du maître avec cet argent rendu, pour enfin la lire. Vous aurez un vrai aperçu de ce qu'est le mythe lovecraftien.
Encore un beau nanar pour notre pauvre Nicolas CAGE. Cela commence comme un film de SF (une météorite s'écrase en pleine campagne amenant des phénomènes inexpliqués sur la nature et le comportement des animaux et humains vivant aux alentours) pour finir dans un horreur crasse spoiler: (la mère et le jeune fils "fusionnant" de manière dégueu)
Le premier problème pour moi est que l'ensemble des protagonistes semble à la base déjà avoir un comportement inapproprié avant l'arrivée de la météorite. Tout le monde joue très mal, donc on n'a aucun affect pour les protagonistes et le pompon revient à notre cher Nicolas qui passe son temps à faire n'importe quoi (exprès de sa part en lisant le scénario ??)
Avec Color Out Of Space, Richard Stanley adapte une nouvelle de Lovecraft en réalisant ce long-métrage qui possède de belles qualités. L'histoire nous fait suivre une famille qui va voir tomber une météorite dans leur propriété, ce qui va provoquer des effets catastrophiques. Ce scénario mystérieux donne lieu à un film qui prend le temps de poser les choses dans ses premières minutes avant de réellement basculer et de nous emporter avec lui dans la folie et l'incompréhension pendant environ une heure quarante-cinq. En effet, l'ambiance mélangeant science-fiction et horreur se renforce au fil du temps au fur et à mesure qu'il se passe des choses de plus en plus étranges, qui vont changer le comportement des membres composants la famille. Une famille qui semble aimante, composée des parents et de trois enfants appréciables, interprétés par des acteurs convaincants, avec à la distribution Nicolas Cage, Joely Richardson, Madeleine Arthur ou encore Elliot Knight, entre autres. Tous ces rôles entretiennent des relations qui vont évoluer avec un côté imprévisible. Mais là ou l’œuvre se démarque le plus, c'est sur son esthétique très jolie. La réalisation de Richard Stanley est sobre et peu mouvante ce qui permet d'offrir de beaux plans, surtout que le cadre naturel dans lequel se déroule l'intrigue dégage des couleurs chatoyantes, dont cette teinte magenta à la fois menaçante et attirante. De plus, la photographie se veut soignée et les effets-spéciaux sont globalement à la hauteur même s'il demeure quelques imperfections par moments. Mais ce visuel singulier reste la plus grande force du film. Ces images sont accompagnées par une b.o. parfaitement dans le ton, renforçant d'avantage l'atmosphère par ses notes. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à Color Out Of Space, qui séduit d'abord par son visuel avant son fond qui manque un peu de substance en matière de thèmes abordés.
Un très bon film d'épouvante avec une ambiance assez 90's. Belle photographie, musique, acteur suffisamment convaincants. Un sentiment d'horreur et de malaise très bien amenés
Un fil genre "Thé Thing" mais très raté. Personnages pas crédible. Personne ne trouve bizarre que les couleurs de son jardin change, ni que ta mère se coupe deux doigts....
Toujours pas LE film qui sera une bonne adaptation de Lovecraft. Le Real et les acteurs ont du mal a nous faire passer la sensation de folie et d'angoisse. Bon Cage on le sait que ce n'est pas un acteur de fou, il fait donc le job sans plus L'actrice qui est au centre de l'histoire n'a pas beaucoup d'expérience et ça se voit à l'écran. Bref l'idée est sympa mais le film n'arrive pas à se démarquer. Inspiré de Lovecraft j'ai préféré The void
Pas mal, pour ma part, et je ne comprend pas certaines notes que je trouve injuste. C'est un film honnête qui est globalement réussi, sans doute ce film aurait pu être beaucoup mieux. Mais le film retranscrit bien "cette chose" cette "être" terrifiant, cauchemardesque, ignoble, répugnant, contre nature, cette menace indescriptible, issue d'un autre monde qui infecte tous, qui corrompt tous, qui tue tous. On ne sait pas ce que c'est, cela dépasse l'entendement humain. En tous cas, ce film va me marquer comme aucun l'on fait ces dernières années.