Avis sur Les règles de notre liberté

Découvert lors des Oscars 2019 (durant lesquels il a remporté l'Oscar du Meilleur Court-Métrage Documentaire !), "Period, End of Sentence" brille par son sujet, élégamment défendu : le tabou des menstruations en Inde. On n'en parle pas (ni pour les hommes, ni pour les femmes), on ne le montre pas (les femmes partent loin et à l'abri de tous les regards pour changer leur "chiffon", entendez par là les bouts de tissus qui servent de serviettes hygiéniques), on les voit comme un arrêt définitif à la vie (les jeunes filles arrêtent l'école, ne travaillent pas, sont vues comme des mères-épouses à partir de là...) et surtout, on n'en est pas informé du tout (un jeune homme qui dit "c'est une maladie qui touche surtout les femmes"... On est curieux de voir un homme les avoir, et encore plus de "guérir" des menstruations...). Ce petit documentaire plonge au cœur des discussions sur le sujet, fait parler des (rares) hommes qui s'en soucient, montre les avancées de ce pays (les machines à fabriquer des serviettes soi-même pour remplacer les chiffons). Nous n'avons pas conscience qu'un si petit objet, utilisé chaque mois avec la plus grande facilité et habitude dans notre culture, puisse représenter un si grand débat et combat dans un autre pays.

Critiques d'une classe de 2nde :
- J’ai trouvé ce documentaire très intéressant. Il parlait d’un sujet qui est tabou que se soit en Inde ou en France le sujet des menstruations. Pour moi le documentaire est vraiment bien tourné on arrive bien à s’identifier au personnage mais également à comprendre la douleur de ces femmes qui luttent contre leur exclusion du fait de leurs menstruations. Je trouve que Les règles de notre liberté mérite son Oscar. Je m’explique pour moi un oscar doit représenter un changement dans le monde du cinéma (ce qui est le cas avec ce sujet tabou ) de plus comme je l’ai dit précédemment les plans sont très biens, les personnages touchants etc. (Gabriel)
- On pense que tout le monde devrait regarder le film car il pourrait en apprendre plus, autant à des hommes que des femmes, sur ce que sont les menstruations et il est important que les gens puissent se dire que ces problèmes n’existent pas qu’en Inde mais aussi dans notre société, qui est pourtant plus développée. Par exemple en France « près de 1,7 millions de femmes n’auraient pas les moyens de se procurer régulièrement des protections périodiques » déclare un article du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Le manque d’éducation sur ce sujet est très dérangeant car la précarité menstruelle frappe un tiers des étudiantes en France même si dans certaines entreprises des jours de congé peuvent être pris sans justification médicale comme nous informe un article du journal Le Monde cela n’en reste pas moins un problème que nous devons régler et mettre en lumière. (Lyannah et Chelsea)
- Je recommande ce film ! J’ai toujours su que les règles étaient un tabou et que la non gratuité des protections posait problème mais grâce à ce documentaire j’en ai appris plus, je comprends maintenant la nécessité d’être éduqué dessus et j’ai vu ce que le manque de protection et d’éducation pouvait vraiment avoir des conséquences : utilisation de protection non adaptée et dangereuse pour la santé, arrêt des études, sentiment de honte non justifié des femmes etc… Le sujet des règles et les problèmes au niveau des protections touchent et font débat dans tous les pays du monde la France y compris : 1,7 millions de femmes n’ont pas les moyens de se procurer régulièrement des protections et les femmes avec des métiers plus physiques comme le métier d’ébéniste souffrent réellement et ne sont parfois pas prise au sérieux. Ce film m’a appris des choses et peut vous en apprendre aussi ! (Lesly)
- Ce documentaire de Rayka Zehtabchi est assez direct et instructif pour en savoir un peu plus sur la vie d’une femme notamment en Inde. Ce documentaire permet aussi de montrer que dans certains pays, les hommes ne savent pas ou du moins très peu ce que sont les menstruations. Cela va donc permettre d’en parler librement sans que cela soit tabou ou que ça ne soit un débat à chaque fois que l’on en parle. (Merwan)
- Nous croyons que ce film, Period. End of the sentence devrait être visionné par l’entièreté de la population car il est important de lever le tabou des menstruations. En effet, les hommes trouvent ça « dégoûtant » et ça met « mal à l’aise ». En revanche, les femmes représentent 50% de la population et ce sujet pourrait redonner confiance aux femmes qui subissent des insultes ou des critiques face au sexe opposé. Ce film est l'exemple d'une population indienne, notamment les femmes qui acquièrent leur indépendance en fabriquant des serviettes hygiéniques. (Saïda & Imene)
- Je trouve que ce film est une très bonne œuvre qui montre le quotidien des femmes souffrant des menstruations mais aussi du point de vu des hommes que ce soient les avis négatifs que positifs. Je ne vois rien de gênant d'informer les hommes à propos d'une chose que les femmes de leur famille endurent une fois par mois ! On montre également l'évolution des produits hygiéniques pour les femmes créés par elle mais aussi par les hommes. Je recommande fortement ce documentaire pour tout public, car franchement je ne constate rien de dégoûtant ou qui peut mettre mal à l'aise, je trouve au contraire qu'il est intéressant et éducatif sans pour autant faire passer le sujet pour une chose banale et commune, car la façon dont les menstruations sont abordées en France et en Inde sont très différentes : en France ont en parle un peu même si c'est restreint ou considéré comme gênant alors qu’en Inde il y a même des personnes qui ne savent pas ce que c’est et carrément il y en a qui pensent que c'est une maladie. Donc je trouve ça idiot d'être écœuré par l'information ou encore pas une chose. (Anjalil)
- On trouve que le film mérite d'être vu surtout par les hommes pour montrer comment les menstruations peuvent impacter le quotidien des femmes, si elles sont très douloureuses parce que certaines ne vont plus en cours et/ou au travail et une grande partie n'a pas les moyens d'acheter des serviettes hygiéniques donc ils utilisent de vieux vêtements ce qui est très dangereux. (Zakaria & Samy)