Avis : Last Night in Soho - Page 8

GIALLO IS BACK
Je me suis complètement laissé emporter.
Maitrise totale du genre, réal ouffissime et la photographie à tomber.

Ce film dure trop longtemps, il est parfois brouillon et n'est pas un film d'horreur, mais plutôt un thriller "cold case". Le réalisateur veut en faire de trop. Le final n'est pas mauvais, même si c'est assez prévisible. Je n'ai pas été emporté par ce film, malgré le côté "grand spectable" avec la musique sixties omniprésente. Encore un film à voir une seule fois, pas plus.

OMG ! Je n'ai tenu jusqu'à la fin uniquement pour le plaisir de voir un bout de Londres dans les 60's et encore! Et entendre quelques songs de cette époque. Quant au reste, j'ai peu de mots pour dire mon ahurissement devant ce gros navet qui part dans tous les sens, sans queue ni tête . Il y a vraiment des gens qui prennent du plaisir à ce cinéma là ? Et notre si belle et regrettée Diana Rigg? Mais comment a t elle pu en être ? Mystère...

« Londres peut être éprouvant. » C'est peu de le dire et la jeune Eloise va en faire la difficile expérience. Cette dernière se rend dans la capitale pour poursuivre son rêve de travailler dans la mode, mais rien ne va se passer comme elle l'avait imaginé, car elle a l'impression de ne pas être à sa place. Fan des années 60, Eloise va avoir l'occasion de se rendre à cette époque, qui elle aussi n'est pas toute rose. Les premiers moments dans l'ancien Londres sont pourtant absolument magiques. On en prend plein les yeux grâce à la manière de filmer d'Edgar Wright et surtout la reproduction d'époque. Émerveillée, Eloise est bercée d'illusions qui vont se transformer en désillusions lorsqu'elle réalise où elle a mis les pieds. La frontière entre rêve et réalité se brouille seulement, ce n'est pas le retour à la réalité qui est brutal, c'est la réalité du rêve qui l'est. Le réalisateur nous plonge dans deux mondes aussi cruels l'un que l'autre. Avec un background bien développé, Edgar Wright propose un film à l'univers riche et à l'esthétique soigné avec également une très bonne bande-son. Un voyage en quelque sorte, entre les époques avec une petite enquête et une existence menacée par des fantômes du passé. Ce n'est pas le meilleur Edgar Wright, mais "Last Night in Soho" m'a fait passer un bon moment.

Ellie vient des Cornouailles profondes, et débarque dans une école de mode branchée de Londres. L'intégration est difficile, d'autant plus qu'Ellie adore la musique et le style des 60's, pas vraiment du goût des autres élèves. Alors qu'elle trouve une chambre à louer, elle réalise que chaque nuit luit fait justement suivre une jeune et ambitieuse chanteuse des swinging sixties. Un rêve qui va rapidement se transformer en cauchemar... Le premier acte laisse penser qu'Edgar Wright livre une déclaration d'amour à une période qu'il n'a pourtant pas connu (né en 1974). Entre des références multiples à la pop culture, les costumes & décors, la BO, les lumières flashy, l'immersion est totale. On a même le droit aux ex-Bond girl Diana Rigg et Margaret Nolan dans leur dernier rôle chacune (toutes les deux décédées en 2020) ! Sauf que rapidement, il s'avère que "Last Night in Soho" est tout autant un piège pour son héroïne que pour son spectateur. Car le réalisateur pointe du doigt la dangerosité de la nostalgie irréfléchie, masquant les failles béantes d'une époque idéalisée. En l'occurrence, les 60's en prennent plein la tronche, avec une critique saillante du sexisme ambiant... parfois transposé en 2021 (#metoo n'est pas loin !). Les couleurs néons deviennent vite infernales, et Wright convoque très explicitement le giallo, en particulier "Suspiria", graphiquement mais aussi jusque dans son scénario. Cependant, si "Last Night in Soho" est visuellement très réussi, avec quelques séquences il faut bien dire assez dingues (les transitions en particulier), le film affiche un coup de mou avec un acte central répétitif. C'est dommage car les idées et le traitement sont fort intéressants, tandis que les deux actrices principales (Thomasin McKenzie et Anya Taylor-Joy), campant des miroirs parallèles à plus de 50 ans d'écart, sont très convaincantes. "Last Night in Soho" n'en reste pas moins un trip semi-horrifique à voir, qui n'a pas mérité son cruel échec au box-office (moins de 25 millions de dollars de recettes mondiales !), probablement du à des salles saturées à la sortie des confinements covid.

Un thriller policier haletant qui nous offre un dénouement fort et inattendu. Un soupçon de science-fiction qui apporte une dimension temporelle originale. Une surprise très agréable qui présente une ambiance et une photographie superbe.

Toujours un plaisir de se mater un film d'Edgar Wright d'autant plus que "Last Night in Soho" se démarque par rapport au reste de sa filmographie en perdant toute légèreté au profit d'un genre plus orienté thriller horrifique. En revanche, s'il y a bien une constante chez le cinéaste, c'est son savoir faire. Wright n'est pas un manche derrière la caméra et il le prouve une nouvelle fois en réalisant un long métrage esthétiquement magnifiquement avec une belle photographie et des plans bien pensés. Idem pour la B.O. très 60's. Vingt sur vingt pour la forme.


Et le fond ? Moins emballé par le scénario. Le concept est bon mais l'intrigue évolue en dents de scie, accusant quelques passages mollassons, notamment au milieu du film. On finit heureusement sur une bonne impression avec des dernières minutes marquantes.


Un bon film bien porté par ses deux actrices principales. Si le résultat ne m'a pas pleinement convaincu, "Last Night in Soho" a le mérite de sortir des sentiers battus.

Un film d’angoisse à l’ambiance swimming London stylée, visuellement très emballant, mais le scénario intrigant s’effiloche au fur et à mesure. 3,25

Un film qui s'emmêle un peu les pinceaux, la première partie est quelque peu confuse. Toutefois c'est visuellement magnifique, les couleurs oscillant entre l'acidulé et le très dark. Vaut le coup d'oeil pour la sublime Anya Taylor-Joy magnétisante dans tous ses rôles. La bande son est excellente.

Edgar Wright revient avec Last Night in Soho, une proposition formelle riche qui nous plonge dans un cauchemar éveillé, au cœur du Londres des années 60.
Notre critique complète : http://www.terreurvision.com/2021/11/last-night-in-soho-2021-dedgar-wright.html

Troublant, captivant, The last night in Soho mélange passé/présent, rêve/réalité, fantastique et thriller. Jeux d'image, de couleurs sophistiqués et bande son totalement en accord avec l'ambiance, quelques inspirations ça et là se ressentent. Même si le dénouement se devine et si certaines scènes peuvent être choquantes, voilà une belle surprise qui marquera de son emprunte cette année 2021!

"Lasr Night in Soho" est une grande surprise. L'histoire part tranquillement comme une succès story comme on l'habitude de voir dans le cinéma américain et tout à coup on bascule dans un monde mystérieux, dans un monde des années 60 avec ces costumes, ses cabarets et la place de la femme dans la société. L'horreur gagne peu à peu.
C'est original même si parfois on le sent venir bien à l'avance. Au centre de tout ça, une jeune actrice talentueuse habitant son rôle tourmenté de fort belle manière. elle est subliment complétée par une deuxième actrice jouant une fille perdue dans les années 60 ... A voir absolument.

Echaudé par la plupart des films d'Edgar Wright à l'exception de "Shaun of the dead", je n'espérais pas grand chose de "Last night in Soho". Et bien ça a été une excellente surprise tant j'ai été pris par la narration, l'ambiance, et une réalisation inventive du plus bel effet. La première heure est simplement excellente, le film bascule dans quelque chose de plus horrifique par la suite, et si la scène charnière entre ces deux parties est très efficace et réussie, elle marque le début d'une deuxième heure un peu moins bonne. Plus classique dans sa forme et dans le fond, elle est ponctuée de scènes assez redondantes, de comportements pas toujours très crédibles et d'une fin pas très imaginative. Mais ça reste quand même bien, et c'est avec plaisir que je constate qu'Edgar Wright est un réalisateur qui peut aussi faire des films qui me plaisent.

On ne présente plus Edgar Wright depuis son excellent "Shaun of the Dead", et c'est toujours une bonne nouvelle de le voir revenir à un genre qu'il affectionne. Car cette Last Night in Soho est bel et bien un train fantôme qui décoiffe, oscillant sans discontinuer entre le musical et l'horreur. Le gros point fort du film est évident des les premières minutes: la mise en scène et le soin apporté aux décors sont de tout premier ordre. On peut également y ajouter son casting solide avec deux actrices charismatiques et complémentaires. Si le partie pris de proposer une expérience assez intense se respecte, le rythme échevelé devient néanmoins un peu épuisant dans la 2e partie du film, qui n'offre aucun répit. Les scènes horrifiques avec jeux de lumières et effets spéciaux incessants m'ont un peu lassé, emportant du même coup le scénario dans leur maelstrom. Un manque d'équilibre, en somme, que j'interprète comme une volonté d'en faire trop tant le film est généreux et ambitieux artistiquement, et qui ne m'empêchera donc pas de recommander le visionnage aux amateurs du genre.

Edgar Wright revient après "Baby Driver" avec "Last Night in Soho", un thriller tournant dans sa deuxième partie vers l'épouvante. Le film aborde plusieurs de thématiques intéressantes, notamment les violences faites aux femmes, et a comme trame de fond la nostalgie, en particulier des années 60. Le film est effectivement rythmé par des flash-backs nous proposant de suivre l'alter-ego du personnage principal dans le Londres des années 1960. Le personnage principal est donc une jeune étudiante introvertie vivant en Cornouailles et rejoignant une école de mode à Londres. Dans son sommeil, elle rêve de Sandie, une jeune femme vivant dans le quartier de Soho en 1960 et qui veut devenir une chanteuse. Le rêve va progressivement se transformer en cauchemar. Le casting est franchement très bon, la réalisation très colorée et dynamique. Si on peine un peu à comprendre où le film veut nous emmener au début, il finit par nous emporter totalement dans son univers avec une montée en tension qui va crescendo et on est accroché à l'écran jusqu'au twist final. "Last Night in Soho" est une très belle découverte, un thriller bien construit et passionnant.