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antony Z.
71 abonnés
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4,0
Publiée le 12 novembre 2019
3,8 - Un huit clos aussi brillant spoiler: qu'il est tragique . intriguant et très original dans le traitement de son sujet. Une manière très différente et orignale d'aborder le racisme aux Etats-Unis avec différents points de vue.
Ce film a huit clos surprend ! L'attente des nouvelles de leur fils par une mère noire et un père blanc met en scène tout un jeu de rapport sur la couleur de peau. A l'heure où nous vivons, ces dialogues ne devraient plus existés mais il montre une réalité peut être encore trop vécue au USA. Le final est juste terrible. On s'attend à un dénouement heureux à la lecture du dossier relatant les 5min d'un garçon respectueux au lieu d'un au mauvais endroit au mauvais moment
J'ai trouvé ce film excellent ! Apparemment, il est adapté d'une pièce à succès de Broadway.
Je pense que pour l'apprécier à sa juste valeur, il faut soit être un minimum instruit de l'histoire des noirs américains soit, plus simplement, savoir faire preuve d'empathie et d'ouverture d'esprit. Il faudra peut-être regarder le documentaire "Hi Privilege, it's me Chelsea" (aussi sur Netflix) pour se préparer à mieux comprendre ce qui se joue dans ce film.
Je suppose que l'histoire se déroule de nos jours, dans une Amérique déchirée par des drames tels que celui de Charlottesville et dont le président (démocratiquement élu) profite d'une large base d'électeurs racistes à l'extrême droite.
Ce huis clos est intéressant à tellement de niveaux ! Il décrit les discriminations que l'on peut subir en tant que femme spoiler: jugée hystérique par le jeune policier et en tant que noir(e)s. Il décrit aussi les stratégies de survie qui en découlent: suivant le genre et/ou la génération (voire la CSP), on choisira spoiler: soit de se résigner et se taire (en acceptant injustice et humiliation) ou alors de faire valoir ses droits (au risque de subir l'abus de pouvoir) .
Le film offre plusieurs points de vue:spoiler: deux hommes blancs et deux personnes "noires" (au sens américain). La relation entre le jeune policier et le père, est apparemment cordiale même malgré la méprise initiale: le père cache en fait son mépris par intérêt. La relation entre le vieux policier et la maman est plus tendue . Cette dernière relation m'a semblé être la plus intéressante car elle permet d'opposer deux points de vue différents sur la question de la discrimination (que subissent les noirs aux états-unis).
La force du film est qu'il n'est pas binaire: aucun des personnages n'a La vérité. En effet, chacun d'entre eux apporte sa vérité et c'est au spectateurs de trancher. spoiler: La mère est souvent insupportable et ne laisse rien passer: elle pousse (parfois à raison) les gens à bout. Ce que l'on peut comprendre vu les circonstances. On imagine que le marispoiler: l'a quittée car il ne supportait plus cette attitude: il avoue d'ailleurs qu'il l'a quittée elle, pas leur fils. Pourtant, il aime encore sa femme (je ne sais plus s'ils sont divorcés ou juste séparés). J'ai trouvé que la description de son ignorance de la spoiler: condition des noirs était très bien décrite et très pertinente. Malgré tout, il arrive à prendre le recul nécessaire spoiler: parce qu'il veut comprendre son fils: le jeune policier n'ayant pas de proche noir n'arrive pas à prendre ce recul.
Le vieux policier apparaît comme un vieux sage mais, même si ses répliques laissent la mère à cours d'argument à plusieurs reprises, le dénouement montre qu'il avait tort de minimiser la gravité de la situation. D'autre part, sa stratégie de "fermer [sa] bouche et faire ce qu'on [lui] demande" n'est pas la meilleure. En effet, si les Rosa Parks et autres Martin Luther King n'avaient pas ouvert les leurs, il n'occuperait pas son poste de policier et continuerait à boire uniquement à la fontaine d'eau réservée aux "personnes de couleur" située au bout du couloir.
Le dénouement est très intéressant car on se rend compte que ce n'est pas à cause spoiler: de la discrimination raciale que le fils est tué: le policier qui l'arrête est noir et a arrêté la voiture car il a vu un passager acheter de la drogue. A mon sens, ce n'est pas tant la discrimination raciale que spoiler: la séparation parentale qui est la cause de la mort de ce pauvre garçon: perturbé par cette séparation, il a fait des choix qui l'ont détourné d'un avenir radieux et conduit vers de mauvaises fréquentation. Le reste est du à pas de chance: quel gâchis !
Sur 1h30 de film plus d’une heure un couple et un flic dans une pièce à parler du racisme etc., rien ne change à part un couple qui s’en mets plein la tronche, quel est le but de se film ?
Plus proche d'une pièce de théâtre que d'un film à part entière, dans tous les cas le tous est plutôt mauvais, empilant les clichés raciaux sans aucune subtilités, ils y passent tous et la plupart sont de plus très mal amenés, au milieu d'une conversation qui elle même n'a aucun sens au service d'un scénario qui n'en a pas plus. Vraiment aucun intérêt.
Ce film est un chef d'oeuvre. Le huis clot, l'unité de temps, Kerry Washington qui transmet aisement l'état de nerf de la mère, son magnifique duo avec Kevin Pascale grace auquel la palette d'émotion s'élargit en passant par la colère, la rancoeur et l'amour. A deux ils abordent sous le prisme de la simplicité et l'intimité d'un couple les problématiques liées aux couples mixtes, à la place des noirs et de la culture noire en amérique. American son n'est pas un autre film sur la réussite d'une famille mixte ou sur les violences policières. Non, c'est avec sincerité que Kenny Leon tente de faire passer des messages, de confronter les points de vue. Encore faut-il regarder ce film sans œillères. Merci à lui pour ce travail (ainsi qu'à Jeremy Jordan pour avoir su représenter la bipolarité de certains blancs).
Film magnifique, visionné cette semaine sur Netflix. Un film pour mieux comprendre le "rêve américain" et .... le monde actuel, que l'on parle de racisme, antiracisme, féminisme, antiféminisme, homo, anti homo..... Un huit clos qui tient le spectateur en halène, à la condition d'être une personne qui "réfléchis" au sujet de la société actuelle. J'en ai tiré la conclusion suivante : finalement, au fond, le but de l'humain est de trouver le juste équilibre pour la tolérance de tous. Chacun à sa part de tords d'un extrême à l'autre. Chacun doit se remettre en question avec empathie et dans la limite de la bienséance. Face à ce 21 ème siècle du toujours plus dans tous les domaines, c'est vraiment le film à voir pour comprendre la société actuelle. Une morale que j'approuve à 200 %.
Quand Netflix ose comparer ce film avec celui "Dans leur regard", je pensai retrouver le même genre de scénario et de jeu... J'ai regardé les 30 premières minutes, l'actrice est horrible, elle surjoue, fait des grimaces, hurle sans arrêt et remet chaque intervention du policier en cause. Trop de blabla... Huis clos vraiment "clos" et ennuyeux...Victimisation, clichés sur base du racisme noir/blanc., bref on est en 2019 et toujours le même discours...J'ai quand même regardé jusqu'à la fin parce que j'attendais qd même un dénouement, un sursaut d'enquête... Bref, si vous n'avez rien d'autre à voir..
La mère dans le film est insupportable ! elle voit le racisme partout, alors qu’elle l’est plus que qui conque dans ce film. Elle se victimise, elle et son fils, sans cesse. tout ce qu’elle dit c’est que tout les noirs sont des victimes et tout les blancs des racistes... très lourd !
Tres bon film, un huit clos psychologique digne des grands noms de film d 'auteurs. Le traitement du concept très ordinaire de racisme aux USA est magnié très finement, les dialogues sont très ciselés, très éclairant sur les visions de chacun, vision du monde exterieurs et interieurs, les mecanismes interieurs et exterieurs du rapport à l 'autre,l'autre, celui qui est different de nous, même au sein du milieu le plus intime, la famille, j 'ai été bleuffée par ce film qui n 'a pas à priori n'a pas l 'apparence du grand film qu'il est. Chapeau bas ! Alima
J’ai adoré ce film en huis clos qui aborde beaucoup le sujet de la peur. Peur d’une mère pour son fils , peur d’une femme noire américaine vivant dans un pays raciste et xénophobe. Peur d’un père de ne pas avoir su transmettre ses valeurs à son enfant.
Connaissez-vous La règle des trois unités? Je viens de la redécouvrir. Le XVIIe siècle a vu peu à peu s’imposer la règle des trois unités. Cette règle permet au dramaturge d’accroître l’efficacité théâtrale, de rendre l’action plus vraisemblable. 1) L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue. 2) L’unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. À la différence du théâtre baroque où les événements pouvaient s’étendre sur plusieurs jours, mois, voire plusieurs années, l’action des pièces classiques n’excède pas les vingt-quatre heures. Cette règle permet d’éviter l’invraisemblance. 3) L’unité de lieu : l’action doit se dérouler en un lieu unique. L’espace scénique coïncide ainsi avec le lieu de l’action représentée. (Lire la suite sur : https://www.etudes-litteraires.com/regle-trois-unites.php) Quel film, d'utilité publique aux USA à mon sens, tout le monde y trouve son compte!