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Redzing
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3,0
Publiée le 10 août 2022
Contrairement à ce que son titre laisse entendre, "Rogue Agent" n'a rien d'un film d'espionnage ! Faisant suite aux nombreux programmes Netflix sur des affaires criminelles, le film s'inspire très librement de la vie de Robert Freegard. Un escroc professionnel et manipulateur hors pair, spécialisé dans une arnaque bien particulière. Celle de se faire passer pour un agent du MI5 (!), au prétexte d'isoler ses victimes, de les contrôler et le extorquer. Du moins jusqu'à ce que l'une d'entre elles, une avocate têtue, ne se décide à le traquer. "Rogue Agent" est plutôt une bonne surprise, quand on connait le nombre de programmes téléfilmesques que Netflix produit ou achète afin de gonfler son catalogue. Si le film ne rentre pas trop dans la psyché de l'escroc (interprété par un James Norton faussement rassurant), il aborde plutôt celle de ses victimes. Comment des gens à priori normaux ont-ils pu se laisser embobiner à ce point, sur parfois des années ? Comment vivre avec après ? Pourquoi les forces de l'ordre ne se sont-elles pas intéressées à ce cas plus tôt ? Des questions pertinentes, adressées sous la forme d'un drame mis en boîte de manière professionnelle. Avec, en fil rouge, l'avocate incarnée par une Gemma Arterton charismatique. Intelligente, robuste, et même méfiante dès le départ, elle se fera pourtant avoir, et cherchera à arrêter ce danger public. En résulte un bon divertissement, qui glace quelques peu le sang quand on connait le vrai parcours du bonhomme, par ailleurs dans la nature à ce jour.
Narrant une histoire toute moderne, Rogue agent est un thriller sans en avoir l'intensité. Pourtant, l'intérêt et la tension sont présents grâce à une réalisation au niveau, une photographie plutôt réussie ainsi qu'une belle prestation des acteurs, dont James Norton charmant et vicieux à souhait. C'est assez réussi.
Un garagiste tombe amoureux d'une juriste. Tiré d'une histoire vraie visible en doc à plusieurs épisodes quelque part. La progression millimétrée est remarquable et les 2 acteurs principaux parfaitement crédibles. Difficile d'analyser sans révélé un peu. Voyez par vous-même, un film et surtout une histoire hors du commun.
Petit film sur une grosse arnaque qui paraît incroyable et qui a pourtant réussi. Pour les adeptes c'est à voir même si la réalisation est très plate. Vous pourrez ensuite regarder le doc the puppet master sur Netflix.
Les relatives bonnes interprétations sauvent cette réalisation plus proche du téléfilm que du film, quand au scénario - même si il est inspiré de faits réels - son traitement assez linéaire ne fait pas sortir cette œuvre de la banalité. Dommage il y avait sans doute de la matière
Un sacré manipulateur, il fut à la fois salaud et psychopathe... La photographie est belle, mais la réalisation est lisse. Nos 2 acteurs principaux, NORTON et ATERTON sont irréprochables. Mais cette histoire est incroyable, quant à la puissance de l'emprise qu'il a eue sur ces pauvres femmes. Le final est sympa mais bâclé : la parole n'est pas donnée à cet homme et c'est bien dommage!
Vu en avant-première sur Canal +. Un scénario efficace et bien fichu, inspiré d'une histoire vraie tout à fait glaçante. Pas de meurtres, de sangs ou de voyeurisme, juste l'incroyable violence psychologique d'un homme, démontrée de manière implacable. Le film est porté par des acteurs irréprochables. (James Norton est fascinant de charme et de dangerosité et Gemma Atterton parfaite en femme trahie mais pas détruite).
Un assez bon film dominé par Gemma Arterton, encore une fois magnétique et très convaincante. On peut regretter que le suspense, allant pourtant crescendo tout au long de l'intrigue, s'évapore lors d'un final assez simple et précipité là où une confrontation plus impressionnante aurait dû être de mise. Néanmoins, Rogue Agent est un agréable divertissement.
L'histoire vraie de Robert Freegard (James Norton), qui a tissé une toile de tromperie et de mensonge sur plusieurs décennies et a laissé une traînée de destruction et de désespoir dans son sillage, en commençant (d'après les archives) en Irlande du Nord au début des années 90 pendant la campagne de bombardement du continent, avant de s'installer en Angleterre et d'adopter un mode opératoire familier : cibler des femmes seules, avant de rencontrer Alice (Gemma Anderton), qui était plus rusée que prévu et qui, avec l'aide du détective Chandra (Shazed Latif), a réussi à le faire tomber.
Cette collaboration entre Declan Lawn et Adam Paterson est arrivée avec un minimum de publicité sur Netflix assez récemment, et s'est hissée assez rapidement à la deuxième place de la liste des dix meilleurs films, ce qui ne demandait qu'à être vérifié par des cinéphiles avides comme moi. Je n'avais pas la moindre idée de l'histoire, jusqu'à ce que je la regarde et que je m'aperçoive que l'histoire de ce type (même si elle n'est que superficielle) me revenait à l'esprit, et j'ai été frappé par l'idée intelligente d'adapter cette histoire en film. Le résultat est assez satisfaisant.
En fin de compte, il s'agit d'un nouvel ajout à la catégorie "les faits sont plus étranges que la fiction", une histoire vraie si fantastique qu'elle donne l'impression de brouiller les frontières entre la fantaisie et la réalité, mais qui est néanmoins indéniablement vraie et a eu des conséquences bouleversantes dans le monde réel. Heureusement, avec les vedettes principales Anderton et Norton, le film dispose d'interprètes qui insufflent aux acteurs clés de l'histoire suffisamment de personnalité et de dynamisme pour les rendre attachants et palpitants, ce qui est particulièrement heureux avec le personnage de Freegard. Il est effrayant de penser à ceux qui, comme lui, existent, des fantaisistes complètement convaincus de leur propre emprise sur la réalité, qui ne veulent rien d'autre que contrôler les autres et les plier entièrement à leur volonté.
Comme l'explique un ancien policier : "J'ai eu affaire à trois types de personnes : les fous, les tristes et les méchants", et Freegard est un exemple de ce que l'on pourrait appeler un personnage vraiment "méchant".
Profession : escroc, manipulateur. Une histoire insensée, portée par le charme de J. Norton (pas ressemblant au personnage réel) et une G. Arterton forte de persévérance mais desservie par une réalisation terne et impersonnelle. Il en résulte une traque difficile, minutieuse mais rendue presque banale sur la forme, avec quelques aspects mal pensés.
S'il n'est pas désagréable en jouant plutôt sur le charme de ses interprètes et sur la dimension très personnelle de cette histoire vraie (occultant quelque peu son versant illégal), ce modeste thriller offre une illustration subtile de l'emprise psychologique sans pour autant éviter toutes les maladresses ou les raccourcis. Sans être captivant ou même prenant au sens brut, il retient l'attention du spectateur et déroule sans à-coups jusqu'au final inévitable.
Un film intéressant sur un manipulateur hors pair. La mise en scene est cependant un peu lisse et c’est un petit peu long par moment. Reste que l’interprétation des 2 acteurs principaux est de qualité, et l’histoire est assez étonnante (meme si romancée) Pas mal.
Au début, très sceptique, je me suis dis, je me suis trompé de film, on est sur un film romantique plutôt que d'agents ou espions. Puis tout se met en place, pour au final avoir un thriller psychologique assez bien fait et bien joué. Ne vous attendez à avoir de l'action, il n'y en a pas, mais on suit l'intrigue jusqu'au bout sans soucis.