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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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1,5
Publiée le 29 avril 2024
Un truand en col blanc (Jacques Dacqmine) organise dans sa propriété des bals privés où des jeunes filles du village rencontrent et se laissent complaisamment séduire par des notables (des quinquagénaires dégarnis pourtant), en réalité des gangsters organisant, comme le laisse entendre le titre du film, la traite de blanches. Entre parenthèse, ces bals de débutantes tournent très curieusementspoiler: à la partie fine; elles sont bien dévergondées les filles de la campagne! C'est un des innombrables aspects grotesques de ce film noir réalisé par Edouard Molinaro qui se donne pour mission d'attirer l'attention du public de l'époque sur la sournoiserie et l'ignominie de la traite. Et cest parce qu'il se prend au sérieux spoiler: (hors le rôle de tueur décontracté et cabotin de Philippe Clay) que le film est encore plus ridicule.
Déjà peu cohérent, le scénario accumule des rebondissements ou incidents mineurs dans et autour la propriété de Quaglio, tous improbables parce qu'émanant de personnages stéréotypés aux comportements irréalistes. La direction d'acteurs est d'une légèreté qui fait mesurer à chaque instant ce que l'interprétation et l'action ont de factice et d'invraisemblable. Le dénouement, lspoiler: orsque la maison est assiégée et mitraillée par la police, est à cet égard révélateur du défaut de bon sens qui accable tous les protagonistes! Parmi eux, avec ses allures de mauvais garçon et de séducteur ténébreux, Robert Hossein est le grain de sable qui enrayera peut-être le projet des proxénètes.
Un bon vieux film noir policier d époque ( 1958 ) Forte distribution Hossein/Clay et le charme de Estella Blain et Magali Noel Un film noir et violent sur fond de music jazz A redécouvrir
« Des femmes disparaissent » est le deuxième long métrage réalisé par Edouard Molinaro. Il s’agit d’un film policier de bonne facture qui nous ferait presque oublier qu’à partir de 1967 et le succès immense d’ « Oscar » avec Louis de Funès, Molinaro s’est consacré presque exclusivement à la comédie populaire. Adapté par Gilles Morice-Dumoulin à partir de son roman éponyme et dialogué par Albert Simonin « Des femmes disparaissent » traite du sujet de la traite des blanches, ici orchestrée à partir de Marseille par un escroc sans scrupule interprété par le toujours classieux Jacques Dacqmine qui dirige tout un réseau destiné à exporter des oies blanches un peu naïves mais aussi un peu vénales vers des destinations exotiques où leurs corps seront offerts à la prostitution locale. L’une d’entre elles, Béatrice (Estella Blain) a la chance d’avoir un fiancé (Robert Hossein) jaloux qui veille sur elle. L’histoire certes assez simple et sans trop de surprises est plutôt bien menée. C’est donc la galerie de personnages parfaitement mise en valeur par Molinaro qui constitue tout l’attrait du film. Accompagnant Jacques Dacqmine, Jane Marken, Magali Noël, Pierre Collet, Roland Lombard ou William Sabatier donnent vie à ce gang haut en couleur. Parmi eux on distinguera tout particulièrement Philippe Clay parfait en homme de main flegmatique soliloquant en même temps qu’il joue du couteau. Quant à Robert Hossein, habitué aux rôles de gangsters, il se trouve pour une fois du bon côté de la barrière. Enfin on saluera la beauté troublante d’Estella Blain encore dans sa période d’accomplissement.
Ambiance sordide, image noir et blanc du même acabit, des ruelles dégueulasses, comme policier on ne peut faire plus noir. Un scénario de Gilles Morris-Dumoulin, un écrivain français de science-fiction et de romans policiers et des dialogues du grand Albert Simonin. Ce qui frappe c'est les "gueules" surtout Philippe Clay, et les filles...tous des "gabarits" (jusqu'à une presque Miss Univers)...Pour la musique du très bon Jazz et pour l'histoire de ce film, regardait donc une autre critique ici. Sans conteste Édouard Molinaro sait raconter cette histoire et se servir d'une caméra. À découvrir si vous tombez dessus !
Edouard Molinaro est plus connu pour avoir réalisé des comédies populaires et pourtant , dans ses débuts au cinéma, il avait signé des polars de bonnes factures comme ce film "Des femmes disparaissent" méconnu qui mérite d'ètre vu !! Le cinéaste y va fort pour son deuxième long métrage, comme le générique nous l'indique, sur les disparitions de femmes. Cette oeuvre nous raconte comment se prennent des gangsters pour inviter des femmes, les droguer et les violer. Sauf que l'(une d'entre elle a un petit ami un peu rebelle qui se fait assomé à la tète et va ètre prisonnier par deux hommes du gang, se relèvera et différents péripéties l'attend pour retrouver sa petite amie. "Des femmes disparaissent" est de beaucoup point de vue efficace, des lumières en noir et blanc propre au genre, un scénario qui met du suspense et des tensions, je me demande pourquoi il n'a pas perceveré dans le genre policier, ce long métrage est maitrisé dans la mise en scène. Robert Hossein est excellent en loubard qui a du bon sens de même que le reste du casting. Jetez y un oeil à ce film, vous ne serez pas déçus.
Étonnant petit film d'Edouard Molinaro sur un sujet polémique, la traite des blanches. Ce qui est sûr c'est que Philippe Clay en tueur implacable et sarcastique est absolument fabuleux ! Le film lui doit beaucoup. Après, Robert Hossein est assez transparent dans le rôle du petit ami, il devrait être le héros, il n'est qu'un faire valoir inconsistant face à Clay, Jacques Dacqmine et la très belle Estella Blain. De l'action, une pointe de sein, des mitraillages en veux-tu en voilà, tout cela fait un cocktail assez réussi et divertissant.
une belle réalisation pour l'époque, pas mal de rebondissements et des acteurs marquants, Philippe Klay est excellents et ne dépareillerait pas dans un film de Tarentino.
"Pas d'Embarquement pour Cythère, ce soir nous jouons plutôt La belle au bois dormant": les dialogues sont excellents au contraire du scenario. Il n'a jamais été besoin de monter des histoires aussi compliquées pour trouver des gourdes capables de suivre un beau parleur au bout du monde. Mais la réalisation est bien faite avec une ambiance sombre et des acteurs bien dirigés.
Film violent assez daté dont le seul intérêt réside dans la présence de bons comédiens ici à leurs débuts ou presque(Philippe Clay impayable).Sorti en 1958.A remarquer le souci du réalisateur de suggérer plutôt que montrer les scènes câlines ce qui avait le double avantage de stimuler l'intellect du spectateur tout en économisant de la pellicule, soit l'argent du producteur.........