Avis sur Freedom

"Buoyancy" aborde un sujet assez méconnu à savoir l'esclavage à la pêche. Des personnes, parfois très jeunes, en quête d'une vie meilleure partent de chez eux pour gagner de l'argent sans savoir qu'ils vont être exploités et forcés de travailler jusqu’à vingt-trois heures par jour dans des conditions inhumaines. Dans le film, on suit Chakra, un garçon de 14 ans plutôt dégourdi, qui va se retrouver dans cette situation et tout faire pour survivre dans le but de retrouver sa liberté. "Buoyancy" est un film cru et réaliste qui traite ce sujet sans détour. Rodd Rathjen, qui a décidé de faire ce film après avoir appris pour cette industrie de la pêche, ne nous épargne rien et nous propose un film lourd et plutôt éprouvant. On assiste à une déshumanisation progressive des personnages qui sont réduits à leurs tâches et qui sont tués s'ils ne donnent pas satisfaction ou s'ils causent des problèmes. Si les méchants sont un peu caricaturaux, le personnage de Chakra est bien écrit et parfaitement développé. Son évolution avec la perte de cette innocence est très intéressante et donne beaucoup de force au récit. On peut reprocher le manque de nuance, mais c'est quand même difficile étant donné le sujet abordé. En tout cas, ça ne m'a pas gêné un seul instant. Entre un drame social et un thriller, "Buoyancy" est un film âpre, touchant et surtout nécessaire. Bref, un bon film avec de super acteurs.

Réalisé par l'australien Rodd Rathjen dont c'est le premier long métrage, "Freedom" est un film qui nous parle d'une forme d'esclavage parait-il très répandu mais dont on n'a guère connaissance dans nos contrées : celui que subissent de jeunes cambodgiens ou de jeunes birmans qui ont quitté leur pays pour la Thaïlande, dans le but de trouver un travail dans une usine qui leur permettrait d'envoyer de l'argent à leur famille et qui se retrouvent contraints de travailler sur des chalutiers avec peu d'espoir de retrouver un jour la liberté. De ce point de vue documentaire, ce film est intéressant. Malheureusement, la réalisation est médiocre, pendant presque tout le film les seuls actes dramatiques consistent à passer par dessus bord ceux qui ne sont pas aptes à travailler ou qui se révoltent et, en plus, on devine assez vite comment l'histoire va se terminer. Quant au jeune cambodgien qui interprète le rôle principal, il a la même expression tout au long du film.

Un drame social touchant qui aborde de manière brutale le sujet de l’esclavage moderne, mais qui manque d'intensité et d’émotion.

Pour son premier long-métrage, le réalisateur australien Rodd Rathjen aborde dans Freedom un sujet qui ne fait jamais la une de l'actualité occidentale, à savoir le calvaire d'adolescents cambodgiens, birmans ou vietnamiens, enrôlés contre leur gré à bord de bateaux de pêche thaïlandais. Sans aucun espoir de survivre longtemps, ils sont les esclaves modernes d'une pratique qui concerne paraît-il 200 000 jeunes garçons. Freedom raconte le périple de l'un d'entre eux, le film consistant principalement en un huis-clos en pleine mer où hélas, l'action est pour le moins répétitive malgré une tension permanente. Tout du moins devrait-on la ressentir comme telle mais les "méchants" y sont présentés de manière tellement outrée et caricaturale que le film en perd une grande partie de son impact. Freedom devrait nous révolter et nous clouer à notre siège de spectateur mais la mise en scène, l'interprétation et surtout le fil narratif ne sont pas vraiment à la hauteur de la tragédie. En filigrane, l'autre thème du film, la perte de l'innocence et la quête d'identité d'un garçon qui n'a aucun avenir dans sa campagne cambodgienne natale, est mieux traité, sans que l'on s'attache pourtant véritablement à son histoire si ce n'est dans les dernières minutes du film, violentes et désespérées. Malgré tout, rien que pour son aspect documentaire, Freedom (Buoyancy en V.O) mérite d'être vu (il représentera l'Australie à l'Oscar du meilleur film international).

Freedom est un film australien sur un jeune Cambodgien de 14 ans très pauvre qui en a assez d'être exploité par sa famille malgré ses nombreux frères aînés, il est obligé de faire tout le travail de sa famille et est également forcé de faire du travail d'esclave gratuit pour ses voisins essentiellement en semant des rizières et c'est un travail important fiston. Il s'endette donc pour aller travailler en Thaïlande. Mais comme il ne paie pas d'avance et il est vendu comme esclave à un pêcheur chalutier de là il subit toutes sortes de tortures et d'abus. Les adultes ne peuvent pas le supporter une histoire pareille n'est ce pas. C'est un film étranger indépendant exceptionnel. Le film n'est pas brutal mais sombrement réaliste. La réalisation, le jeu des acteurs, le scénario, le montage et la musique sont tous d'un bon haut niveau...