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    Derrière la porte verte
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    3,0
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    7 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Du très très grand porno. Rien à voir avec le porno actuel exploité sur Internet ou en DVD. Behind the Green Door est doté d'un scénario léger, tout autant que les moeurs de Marylin Chambers, égérie belle et naturellement 70's de ce film des frères Mitchell. Produit avec un budget énorme pour ce genre de long métrage à l'époque, Behind the Green Door s'impose comme étant le porno de qualité au Etats-Unis. A mi-chemin entre film expérimental (ralentis, surimpressions, mise en scène de la partie fine et jets de sexes fontaine) et militant (certainement un des premiers gang bang "interracial" comme on dirait aujourd'hui), Behind the Green Door est avant tout une synthèse du milieu cinéphilique avant gardiste de San Francisco au début des années 70. A la faveur de Deep Throat, produit avec un budget quatre fois inférieur, Behind the Green Door s'impose comme le film fondateur du porno de luxe. Hélas, l'endiguement du phénomène n'a pas permis un large engouement pour le genre. A voir pour ton bon "pornophile" qui se respecte...
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2020
    Un peu d'expérimental aide parfois à la promotion d'une œuvre, et les frères Mitchell l'ont bien compris puisque le film a été présenté à Cannes. Du coup certains ont crié au miracle. Je n'aime pas trop ce film, son côté marginal m'a laissé froid, de plus j'ai du mal a supporter cette idée de faire porter des tenues spéciales pour organiser des parties fines (Kubrick qui a du voir le film fera la même fantaisie dans Eyes Wide Shut). Enfin et cela est tout à fait personnel, je ne kiffe pas Marilyn Chambers, non pas qu'elle ne soit pas une jolie femme, mais elle me laisse de marbre.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2021
    L’âge d’Or du cinéma porno Hollywoodien a permis de voir émerger un tout autre style de film classé X, dit "porno chic", bien loin des films X d’exploitation tel que Forced Entry (1973) de Shaun Costello.

    Sorti la même année que le cultissime Gorge profonde (1972) de Gerard Damiano, les frères Mitchell réalisaient ici une œuvre bien loin des standards habituels (40min sans le moindre dialogue). Il fut l'un des premiers films hardcore largement diffusés aux États-Unis, du cinéma arty & expérimental (dévoilant des éjaculations psychédéliques en plans serrés et au ralenti, multicolores ou en négatifs. Ajouter à cela, des scènes de pornographie "interraciale", ce qui était très rare pour l’époque !).

    Une certaine recherche artistique évidente, une œuvre intimiste et voyeuriste qui nous renvoie directement à Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick (comprendront ceux qui auront vu les films). Les frères Mitchell détonnent et séduisent à la fois, même s’il faut bien l’admettre que passer la surprise de découvrir ce qu’il se passe derrière la fameuse porte verte, il n’y a pas grand-chose à retenir, en dehors de l’esthétisme et la beauté inhérente de la ravissante Marilyn Chambers (19ans lors du tournage). Cette dernière aura d’ailleurs connu par la suite une carrière assez discrète, en dehors de quelques films notoires, dont un premier rôle dans Rage (1977) de David Cronenberg.

    Pour la petite anecdote, une suite sobrement intitulée Derrière la porte verte 2 (1986) verra le jour, mais n’atteindra jamais la renommée du premier opus. Sans oublier un remake avec The New Behind the Green Door (2013).

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2010
    Un des films fondateurs du début des années 70 du hardcore, du cinéma avec des actes sexuels non simulés. On est dans la continuation de la libération sexuelle des années 60 et dans le cinéma expérimental ou d’avant-garde, avec un sens de l’insolite tendant vers le surréalisant ou le fantastique. C’est radicalement différent du porno industriel pour la beauté et l’inventivité visuelles et pour le réel plaisir qui transpire des scènes de sexe. On ne s’ennuie pas un instant. Un des premiers porno au sens cinéphilique du terme, surtout une petite perle de l’art érotique tout court.
    jamesluctor
    jamesluctor

    139 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2011
    Tiens tiens, voilà une curiosité plutôt atypique. Un film porno des années 70 qui a des vocations artistiques explicites. Introduction classique, mais on bascule peu à peu vers un érotisme étrange (nous sommes convié avec notre héroïne à une véritable orgie), mais qu'on sent véritablement "positif". Il y a du plaisir dans tout cela. C'est l'ambiance du film qui interpellera le cinéphile, elle est vraiment différente des oeuvres porno classiques. Et on a droit à un final expérimental digne des plus grands réalisateurs. Du jamais vu pour un film "contenant des scènes de sexe non simulées". Vraiment, il serait intéressant pour chacun de se confronter à ce digne représentant d'un cinéma très souvent méprisé (à tort ou à raison).
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Voilà parait-il un classique du hard des années 70. Je veux pas être méchant, mais si je compare ce métrage au Benazeraf mémorable que j’ai critiqué récemment par exemple, on est loin du compte. Alors peut-être le film apporte-t-il des innovations du genre du sexe interracial mais il ne faut pas pousser, un film se note avant tout par ses qualités intrinséques, le reste est à laisser aux historiens du cinéma.
    En fait c’est dur de noter ce film car il n’est qu’une longue succession de scènes de sexe. Pas de dialogues, quasiment rien à faire pour les acteurs que de s’adonner à la chose devant la caméra sous diverses formes, il n’y a aucune illusion de personnages, Derrière la porte verte se contentant de quelques minutes de présentations « normales » pour ensuite se concentrer uniquement sur le X. Reste que les interprètes sont assez crédibles.
    Le scénario est lui aussi totalement absent. Aucune trame de fond, Derrière la porte verte est une sorte de succession de pastilles hard que l’on appreciera ou moins, dénuées d’une réelle cohérence, et finalement très longuettes, compte tenu d’une tendance à la répétitivité et à cause d’une absence de dialogues qui finit par être assommante.
    Le film a d’évidentes volontés experimentales, mais ce n’est qu’au niveau visuel que celles-çi ressortent un temps soit peu, et encore, de manière lacunaire. En fait il n’y a qu’un seul passage aux aspects « psychédéliques » qui témoigne d’une réelle attention créative, l’essentiel de la mise en scène se limitant à des plans généralement fixes et serrés là où c’est intéressant pour l’amateur (entre-jambe…). Il y a tout de même des efforts pour ne pas sombrer dans l’attendu, mais jamais la mise en scène ne parvient à figer l’impression orgiaque qu’il semble revendiquer, rendant sa pornographie convenu, une sorte de pornographie de boudoir. Celle-ci n’est d’ailleurs pas désagréable, avec comme souvent dans ces films des années 70 un coté charnel appréciable là où de nos jours on tend à la désincarnation voir à la déshumanisation de l’acte érotique, mais là où des films comme Debbie does Dallas critiqué par mes soins offrait une vision cohérente, brute et frontale, là on se retrouve avec une sexualité explicite, certes, mais opposé à une sorte de distanciation onirique qui ne lui est pas des plus profitables. Une distanciation qui vient aussi de l’absence de décors ou presque, et qui plonge le film hors du temps et de l’espace, mais qui en même temps est remise en cause par une ambiance musicale trop typée (notamment un thème typiquement seventies) qui nous empêche de plonger réellement dans ce rêve (ou cauchemar) pornographique. En fait Derrière la porte verte est emplie de contradictions, est apparait comme un film expérimental mal maitrisé, ou un film normal qui, parce qu’il est mal maitrisé, donne une impression experimental. Il y a un coté bancal qui se dégage de ce film, et les moments solides se font trop rares pour arracher le morceau. Reste une profusion de scènes de sexe explicites et parfois originales qui on surement aidé à la construction de la réputation de ce film, qui est clairement surfaite. 1.5.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2009
    Un film erotique culte, tres etrange a l'ambiance mi-torride, mi-fantastique.
    L'alter ego de "devil in miss jones " sorti 2 ans auparavant.
    Une jeune femme est enlevée par des inconnus et preparée au rituel du passage de la "porte verte".
    Autant le dire tout de suite,il n'y a pas de suspense ou d'angoisse dans ce film.C'est avant tout un film x.Mais certainement un des meilleurs que ce cinema de genre aie pu offrir.
    Marylin chambers est une actrice tres sympathique et surtout, qui sait jouer la comedie.N'oublions pas qu'elle a été la vedette dans un film de david cronenberg intitulé "rage".
    Les scenes de sexe se deroulent dans un univers fantsmagorique ce qui donne au cahet du film.
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