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Un visiteur
1,5
Publiée le 3 mars 2023
Ce film aborde un sujet qui, hélas, est pleinement d'actualité. Je regrette le traitement de fond de ces abus sexuels commis dans le sport car Charlène Favier a priorisé les scènes de violence et de sexe très crues qui rendent les images malaisantes eu égard à ce qu'a dû jouer Noée Abita. L'aspect sportif de haut niveau est rencardé au second plan voire transparent. Il s'agit, à mon sens, d'un film qui va faire couler de l'encre et diviser les spectateurs, entre ceux qui supportent ces scènes à la limite du porno violent et ceux qui les rejettent. Je suis parmi les seconds. Ce film est un choc qui traite de manière maladroite ce sujet qui aurait mérité des scènes plus suggérées que montrées, avec de la pudeur pour l'actrice et de l'empathie pour les victimes.
Mon avis est partagé quant à ce film... d'un côté j'ai adoré ça car j'aime le ski, j'aime Rénier (qui est encore fabuleux dans ce rôle) mais surtout le thème abordé est fabuleux car il faut dénoncer les abus sexuels dans le milieu du sport mais d'un autre j'ai été déçu ! Déjà la crudité pure des scènes de sexe m'a un peu dérangé car oui il faut que ce soit plus ou moins réaliste pour mobiliser les spectateurs mais là c'est un peu trop... en plus je trouve que plus le film avance et plus le scénario patine et à la fin il ne se passe quasiment plus rien et c'est vraiment dommage... Un film dynamite qui aurait pu être bien meilleur selon moi !
Jérémie Rénier toujours aussi bon, Noée Abita une vraie découverte, très bon film, ambiguë par moment sur les personnages, qui surfe sur les divers faits divers d'emprise et abus de certains coachs sportifs sur leur poulain.
Quand on parle cinéma Français, on entend souvent qu’il n’y a que des comédies mal écrites ou des drames pas très intéressants. Et bien "Slalom" vient contredire tout ça ! Petite pépite du festival de Cannes, le film raconte l’histoire de Lyz voulant devenir athlète de Ski, pour cela elle va devoir suivre un entraînement difficile accompagné de son coach Fred. Le film est clairement une réussite, il brille par une mise en scène travaillé, une photographie sublime jouant sur le rouge et le bleu omniprésentes dans le long-métrage et d’une écriture poignante mettant en lumière une mineure évoluant dans ce monde ultra-compétitif. Mention spéciale aux deux acteurs principaux (Noée Abita & Jérémie Renier) qui forment une alchimie ambiguë.
Vous l’aurez compris "Slalom" de Charlène Farvier c’est un coup de fraîcheur dans le paysage du cinéma français.
Le parcours de Lyz, 15 ans, espoir du ski national en section sport-études, à qui son entraîneur demande toujours plus, sur et en dehors des pistes... L'histoire d'une emprise qui fait écho aux témoignages d'abus dans le sport qui abondent depuis 2 ans, et dont la réalisatrice a elle-même été victime par le passé. Noée Abita livre une interprétation poignante d'une ado esseulée, désemparée et sous pression, suivie par un loup jusque dans le motif de sa combinaison.
Scénario et réalisation solides. Forte illustration du harcèlement tant moral que sexuel dans le milieu du sport de compétition. Malgré une dernière partie un peu faible, le film reussit à dénoncer et à émouvoir, en grande partie grâce au talent de Jeremie Renier, décidément grand comédien, et de la jeune Noée Abita, bien partie pour les Césars ...
Le premier long-métrage de Charlène Favier, sorti en 2020, possède un véritable potentiel dramatique. Inspiré de sa propre expérience, la réalisatrice expose avec une certaine froideur les agressions morales et sexuelles subies par une jeune athlète inscrite en sport-étude. Si la première partie du film décrit bien la complexité de la relation entre cette adolescente (Noée Abita) et son entraineur (Jérémie Renier), entretenue sous l’angle de la soumission, du désir de ne pas décevoir et de l’attirance, la seconde partie peine à nous emporter. La répétition des scènes de skis et des paysages de montagne, certes utiles pour contrecarrer l’oppression psychologique, finit par casser le rythme du film. Une certaine distanciation se crée alors entre le spectateur et la dénonciation du drame qui se déroule. Bref, une œuvre intéressante mais insuffisamment incisive.
Un film subtil et oppressant qui continue de vivre en moi longtemps après l'avoir vu... Qui montre, à la manière de la première saison de The Morning Show à quel point il est difficile d'évaluer le poids d'une emprise psychologique, à quel point les prédateurs eux mêmes ne s'en rendent pas compte... Avec en plus ce milieu du ski de haut niveau rarement, jamais, filmé.
Film franchement long et ennuyeux, même pour un passionné de montagne et de ski. L'ambiance est malsaine à souhait avec des scènes crues qui auraient pu être juste suggérées. La relation skieuse-entraineur sonne faux , comme le film dans son ensemble, et malgré de belles images, on attend la fin avec impatience.
Déçue. Je m'attendais à ce qu'on entre un peu plus dans la psychologie des personnages. Raté. Le film reste superficiel, avec des longueurs assez pénibles. Impression de déjà vu. Le rôle de la mère est surjoué et assez maladroit. Et surtout, qu'est-ce que c'est que cette non-fin ? Je n'aime pas les films où il n'y a pas ne serait-ce qu'un début de conclusion, où on laisse le spectateur face à un gros point d'interrogation. Tout ça pour ça ?
Une histoire dure avec des relents de réalité d'après les affaires dont on entend parler de temps à autre, un Jérémie Rénier toujours au top, avec un personnage entre souffrances et pulsions, une jeune interprète touchante, à la fois fragile et forte. Un beau film, une touchante tragédie qui laisse pantois et accroché sans temps mort malgré sa lenteur.
Slalom est le seul film que j'ai vu récemment au cinéma et que je n'ai pas du tout aimé. Une première piste quant à ce constat, est de supposer que je n'étais pas assez renseignée sur l'histoire. Je n'avais pas lu le résumé, ni vu la bande annonce (seulement un trailer de trente secondes)... en même temps comme je vous l'ai dit, quand les cinémas ont ré-ouvert, je suis allée en salle dès que je le pouvais, voir ce qu'il y avait de disponible à l'heure-là... mauvaise pioche !
L'histoire de Liz et de sa relation toxique avec Fred m'a totalement prise au dépourvu. Pendant la première partie de l'histoire, on découvre une jeune fille pleine de vie et d'ambition malgré un contexte familial compliqué. Je me suis laissée charmer par son grand sourire et son visage rond, j'ai suivi avec entrain ses entraînements puis sa première victoire en slalom... et après, patatra !
Le nœud du problème, le cœur du film : cette relation malsaine entre l'entraîneur, ex-champion qui retrouve ses sensations à travers les succès de la jeune fille, trop jeune et inexpérimentée pour se défendre de lui. En soit, je pense que le film fonctionne et nous raconte exactement ce que sa réalisatrice a voulu (c'est d'ailleurs pour ça qu'il est si bien noté) mais... pour moi c'était seulement traumatisant à regarder. Voir cet homme abuser d'une toute jeune fille sans échappatoire... c'est trop bien joué, trop réaliste, et je ne me suis sentie capable que de rejeter ce que je voyais. Voir Lyz se déconstruire petit à petit à cause de lui, ça m'a plus dégoûtée que révoltée en fin de compte.
Alors, au final, je ne pense pas que Slalom soit un mauvais film. Les acteurs en sont très talentueux, la réalisation est efficace, l'atmosphère réussie pour nous donner ce sentiment de voir quelque chose d'affreusement malsain... mais je n'ai tout de même pas du tout aimé. Quand j'y repense, je me sens seulement mal pour Lyz et impuissante face à un sujet que j'imagine réaliste et complexe, mais sur lequel je n'ai pas d'emprise.
Lien vers l'article du blog : https://www.lesplaisirsdesmots.fr/le-retour-du-cinema/
une histoire d'emprise sur des pistes enneigées... je m'en pourléchais les babines par avance... aïe aïe aïe... après à peine 20 mn, une chape d'ennui m'est tombée dessus... peu de finesse psychologique, des scènes totalement inutiles (quand elle est prise en stop par exemple...), des acteurs qui jouent toujours pareil, des décors sans intérêt et une fin totalement ratée...!
Bon film ! Je ne peux ni ne veux pas spoiler, mais la femme que je suis avec très envie de taper un(e) acteur(trice) qui d'ailleurs joue très bien même trop !
Les rapports entraîneur-athlète, on le sait, peuvent mener à une véritable emprise du premier sur le second. La réalisatrice livre un premier film juste et complexe mais effleure son sujet, a peur d'aller aussi loin que dans "beau-père" ou "les chatouilles".