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    Slalom
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    3,4
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    168 critiques spectateurs

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    lmegny
    lmegny

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Découvert en avant-première, ce film m'a mis la chair de poule ! Admirablement interpreté et filmé, un univers qui reste dans l'esprit pendant plusieurs jours. Très envie de le revoir. Un vrai coup de coeur !
    Baudi
    Baudi

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Slalom est d'une rare justesse ; tout en proposant une mise en scène sans timidité ni réserve il parvient à aborder précisément les zones d'ombre de ces moments traumatisants, qui marquent une vie. Premier long coup de poing très réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    L’équilibre et la force se jouent dans l’écriture des personnages, mais aussi dans une mise en scène joueuse, tendue et travaillée qui fait de Slalom plus qu’un film coup de poing, mais plutôt une véritable œuvre de cinéma.
    A voir !
    Cecile
    Cecile

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Un vrai fait social d'actualité sur fond de competition dans l'environnement rude de la montagne.
    Sublimé par les jeux des principaux acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Excellent premier film, touchant et plein de finesse! Bravo! On retrouve avec bonheur d'excellent acteurs, Charlène Favier s'impose d'emblée avec beaucoup de talent!
    sandrine bourgoin
    sandrine bourgoin

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    "Slalom", un film à voir pour son sujet engagé et fabriqué de façon intelligente. Pas de jugement, des faits.
    Pour toutes générations confondues (jeunes: filles comme garçons, parents, profs, entraineurs....POUR TOUT LE MONDE), parce qu'important.
    Comédiens à la perfection. Sur le fil.
    COUREZ LE VOIR !
    Clément Comet
    Clément Comet

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Chef d'œuvre. Pur pépite de mise en scène et Noee Abita s'y révèle comme une grande comédienne! A voir absolument!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Un film fait avec les tripes, une équipe de choc et des comédiens extraordinaires. Une aventure humaine hors-norme.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 115 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2021
    C'est bien, les distributeurs commencent à sortir les films au ciné en outre-mer, ça évitera l'embouteillage à la reprise et ça nous permet de voir ce film, que je n'aurais sans doute jamais vu autrement.

    Slalom a une qualité qui permet d'effacer tous ses menus défauts : il est trouble... L'histoire qui est racontée est ainsi assez malsaine avec une ado qui vit seule, qui fait tout pour être championne de ski et qui doit gérer son corps, ses premiers amours, ses amis, sa mère, son coach et à part le ski... Il n'y a rien qui va.

    L'héroïne c'est donc une ado plongée dans le monde des grands et qui doit gérer toutes les conneries des adultes autour d'elle... et si sa mère absente c'est déjà une assez grosse connerie, la plus grosse reste son entraîneur. Et c'est là qu'éclate tout le talent d'acteur de Jérémie Renier (que j'adore). Il arrive à être dans l'ambigüité, à faire en sorte que son personnage ne soit pas immédiatement détestable alors que dans le fond il a tout pour l'être et même si ça n'a pas grand chose à voir ça m'a fait un peu penser à Clint Eastwood dans Les Proies.

    On sent dès le début quelque chose de dérangeant, le gars fait venir l'ado dans son bureau, la fait se déshabiller pour qu'elle se pèse, mesure sa graisse... Il n'y a pas réellement de geste déplacé, mais l'ambiance, l'éclairage, fait qu'on sent bien que tout ça n'est pas anodin, qu'il y a un truc louche, tout ça est froid, sans complicité entre les personnages... Et en même temps on voit que l'héroïne semble un peu fantasmer sur son entraîneur, elle joue les voyeuses en le regardant nu sous la douche.

    Ce côté un peu glauque est contrebalancé avec des moments où le personnage de Renier semble réellement l'aider à progresser, où il se réjouit vraiment des victoires de sa protégée... On d'ailleurs de très belles séquences de descentes en ski qui arrivent à être envoûtantes, notamment grâce à la musique (dont l'utilisation est un des points fort du film, parce la réalisatrice sait quand la couper pour qu'elle n'empiète pas sur l'émotion) tout en étant quand même dynamiques et prenantes.

    Et donc les personnages ne sont pas unilatéraux... C'est pareil pour la copine de l'héroïne, on sent qu'elle est jalouse, mais elle offre sans doute la plus belle séquence du film tout à la fin. Et tout ça permet justement de jeter le trouble et de mettre le spectateur mal à l'aise.

    Le défaut du film vient à mon avis du personnage principal qui lorsqu'il finit (logiquement) par se renfermer à cause de tout ce qui lui arrive donne quelque chose de déjà vu et de moins original finalement que tout le reste du film qui arrive à ne pas rester dans les sentiers battus. J'ai eu l'impression de voir un passage obligé moins intéressant que tout le reste...

    En tous cas ça n'entache de rien la prestation admirable de Noée Abita (qui est bien plus âgée que son rôle) qui fait parfaitement l'ado obligée de mûrir trop vite à cause de la vie... et malgré son âge réel, elle a vraiment l'air d'avoir 15 ans ce qui rend vraiment certaines scènes encore plus gênantes...

    Et puis il faut que la réalisatrice en faisant épouser au film le point de vue de son héroïne lui permet vraiment de briller. Elle est sur tous les plans et ça permet de comprendre son trouble à elle, ses sentiments et d'être empathique pour elle. Le tout sans que ça ne soit jamais explicité de manière lourdingue... C'est une ado, elle réagit comme un ado...

    Pour un premier long métrage, ça donne envie de voir la suite.
    Cinememories
    Cinememories

    490 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Nous aurions beau de ne pas être familiers au ski et à son environnement, mais le premier-long métrage de Charlène Favier y trouve sa voie, une descente avec sa ligne d’arrivée et ses limites. Il est d’ailleurs probable que ce soit douloureux d’y parvenir, mais l’effort constituera une des passerelles essentielles pour que l’on allège les poids sur nos épaules, à l’image d’un exercice de squat éprouvant. C’est toute la mécanique du film qui se dessine, à travers la fonctionnalité du corps, de ses restrictions et de son expression. En nous isolant dans l’intimité d’une classe de ski compétitif, on y découvre rapidement les motifs de la collision entre une aspirante et son coach. Et par le prisme autobiographique de la réalisatrice, nous sommes là, à partager les oscillations d’une jeune adolescente, en proie à la vulnérabilité.

    Pourtant, il ne faut pas négliger ce qu’i se dégage en premier lieu du cadre, greffé à Noée Abita, qui retrouve Favier, après le court-métrage « Odol Gorri », empreint d’une dérive émotionnelle. Il s’agit donc de renouer avec ce qu’on a précédemment laissé derrière nous, entre le corps et l’esprit. La mise en scène insuffle donc le flottement nécessaire, afin que l’emprise sur ces deux entités devient le sujet d’un tout et le sujet de tout le monde. A l’heure où, l’on s’abandonne dans l’intériorisation de la douleur, mental et physique, il est temps d’ouvrir quelques plaies pour engager la thérapie par le conflit. Lyz pourrait voir son potentiel avant-gardiste de championne se dissiper à chaque slalom supplémentaire, mais ce qu’elle en tire de sa vulnérabilité, c’est bien entendu une puissance qu’elle apprendra à mesurer, à défaut de pleinement dompter. Cependant, on devine chaque présage avec une certaine curiosité envoûtante, où le spectateur se soumet également à un système de récompense qui le pousse à rester jusqu’au bout du voyage. De cette façon, la narration cultive notre empathie afin de compenser une solitude qui se ressent dans le mode de vie de Lyz et dans son objectif, visible sur le flanc des montagnes Alpines.

    En existant le jour, aux yeux d’autrui, c’est surtout dans la pénombre que son identité évolue. Dans les prémices d’une exploration sexuelle et d’autres aspects de sa féminité, elle se retrouvera par mégarde dans les crocs d’un loup, à l’instinct sauvage et à l’ambition autodestructrice. Jérémie Renier, dans la peau d’un Fred lui-même soumis à un alter-égo, qui donne le ton et la justification de ses gestes, à ne pas confondre avec l’excuse ou le pardon. Ce qui est condamnable se révèle plutôt malin dans la brutalité de séquences loin d’être fusionnelles. La toxicité de cette relation a déjà été explorée dans le cinéma de Damien Chazelle et d’autres continuerons de voir le jour, sous un angle plus authentique et cérébral. Sans un certain lissage dans les expressions des personnages, il serait très décevant de s’attarder sur la pauvreté de dialogues qui rabâche sans doute un peu trop les analogies entre la discipline sportive et la vie, mais la subtilité est bien là, dans le coin du cadre, à l’abri d’une analyse qui se tiendra dans un second temps.

    Sous la combinaison de genre sportif, « Slalom » semble plus proche du thriller psychologique, qui mène à bien les interprétations ambivalentes des protagonistes. Chacun se heurte à des fatalités qui ne nous sont pas étrangères dans la forme, mais dans ce portrait sinistre des adultes, il sera aisé de distinguer le fait de se sentir désiré ou se sentir encouragé. Entre des parents absents et un entraîneur oppressant, on recherche du punch à chaque extrémité, afin de rompre un silence qui hurle plus de détresse que de passivité. Et si le message stimule autant, c’est parce que chacune des victoires de Lyz fait l’objet d’un rejet, d’une trahison ou d’une hésitation, qui déconstruit la manipulation, qu’il convient de redouter avant de l’étouffer.
    traversay1
    traversay1

    3 686 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Slalom aborde un sujet délicat, à une époque où les langues se délient enfin et révèlent des affaires de violences sexuelles à l'encontre de mineur(e)s dans le monde du sport (judo, patinage, tennis, etc). Charlène Favier, sa réalisatrice, a été elle-même une victime durant son adolescence et si elle n'a pas voulu raconter sa propre histoire, elle n'en reste pas moins bien placée pour évoquer les tourments d'une très jeune fille qui subit emprise psychologique et agressions. Slalom est-il pour autant un film "dossier" ? Oui, en grande partie, car le film a clairement un message à passer mais la cinéaste le fait avec toutes les nuances possibles montrant quelles formes revêtent la domination et la dépendance, avec en outre la pression liée à l'entraînement intensif pour le sport de compétition et la découverte de son corps, pour une adolescente. Très centré sur son héroïne, Charlène Favier réussit son portrait psychologique mais échoue en partie à donner vie à son environnement qui, hormis son entraîneur, se réduit à quelques traits de caractères peu approfondis (la mère, ses camarades d'entraînement). Les compétitions en tant que telles sont platement filmées et ne participent que très peu à la dynamique du scénario. C'est le hors piste qui intéresse le plus Charlène Favier et la toxicité des relations d'un entraîneur avec une skieuse en devenir., tourmentée par les mutations de son corps. La mise en scène tire certes avantage du cadre grandiose de la montagne mais elle privilégie les gros plans pour mieux resserrer l'étreinte. Il est vrai que les deux interprètes principaux sont exceptionnels : Noée Abita et Jérémie Renier forment un duo crédible sans aucune faute de carre.
    Julie Bocquel
    Julie Bocquel

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Ce film est vraiment beau, tout ce film est basé sur cette jeune fille, et sa façon de réagir sur ce qu'elle vit. D'ailleurs, ce qui est super c'est le fait que la réalisatrice a toujours fait en sorte que Lys soit en permanence dans le champ. Ensuite, on peut parler du choix du décor qui est une vraie carte postale, ce qui embellit encore plus le film. Pour finir, ce qui m'a marqué dans ce film c'est l'histoire et la relation ambiguë entre cet entraîneur et son athlète, qui m'a particulièrement troublé, on voit qu'elle est en détresse seulement elle se refuse de voir la réalité, et essaye d'accepter, ou ne comprendre, en vain.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2020
    L’intrigue de ce premier film ne se dévoile que petit à petit. Si, au début, on croit à un film sur l’excellence sportive chez les adolescents choisissant le sport/études (ici le ski), « Slalom » se mue en autre chose au fur et à mesure que les minutes passent. On est loin du simple film de sport et de compétition de ski comme « Eddie the Eagle », l’un des rares films sur ce sport, ni même du récent film québécois « Nadia, Butterfly » qui prenait place dans la compétition internationale de natation. Non ici le ski n’est que le contexte pour conter une autre histoire, bien plus sombre. En effet, Charlène Favier se sert de son passé pour exorciser ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse : celle d’un entraîneur sportif qui va influer de manière toxique sur l’héroïne encore mineure. Une sorte de relation marquée par l’emprise psychologique et des violences sexuelles plus ou moins évidentes qui emmène finalement le long-métrage vers le drame psychologique.



    Noée Abita confirme tout le bien que l’on pense d’elle depuis « Ava » et « Genèse » et elle n’a encore une fois pas froid aux yeux avec un rôle qui demande beaucoup de chair et d’investissement psychologique. Et elle ne démérite pas, semblant aimer le même genre de rôles qu’Adèle Exarchopoulos. Quant à Jérémie Rénier, il salit son image de gentil garçon dans une prestation ambigüe à contre-emploi où il se révèle sobre et juste. La relation malsaine et toxique qui s’établit entre eux est bien rendue mais manque parfois de profondeur ou plutôt d’approfondissements. Plus de scènes entre les deux personnages ou plus de clés de compréhension quant à leur ressenti n’auraient pas été de trop, notamment du côté du personnage de Fred puisque le film se concentre plus sur Liz. De la même manière la fin est trop abrupte et manque de clarté. On ne parvient pas toujours à savoir comment Liz perçoit les choses et cette relation, juste qu’elle est troublée et à cheval entre admiration et dégoût.



    La progression de leurs rapports est en revanche montrée de manière claire et réaliste, on ne tombe jamais dans l’excès ou la facilité. Le cadre de cette station de ski et la neige renforcent le sentiment d’isolement de ces jeunes qui passent leur temps à étudier et s’entraîner. La mise en scène de Favier manque un peu de caractère et la manière dont les compétitions de ski sont filmées manquent d’enthousiasme. « Slalom » contient néanmoins plein de bonnes choses pour un premier essai qui augurent du meilleur. Mais entre le récit d’apprentissage, les compétitions de sport adolescentes, les premiers émois amoureux, l’emprise adulte sur l’adolescence, les abus sexuels et l’amour possible entre un adulte et un adolescent, c’est parfois un peu chargé et trop elliptique. Comme laissé en points de suspension et pas assez creusé dans le script. Un hermétisme psychologique dommageable qui n’empêche pas d’apprécier ce petit film non dénué de qualités mais prometteur.



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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 novembre 2020
    Ce film est une pépite, un chef d'oeuvre. Tout est parfait, la mise en scène, le jeu des acteurs, le son, la musique qui arrive toujours à point nommé. Merci pour ce moment magique.
    velocio
    velocio

    1 333 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2020
    Charlotte Favier a subi des violences sexuelles dans le milieu du sport lorsqu’elle était adolescente. C’est en 2014, alors qu’elle était à l’atelier scénario de la Femis dans le but d’écrire un premier long métrage, qu’elle a commencé l’écriture du scénario de Slalom : pour un premier film, elle avait besoin de faire appel à ce qu’elle avait de plus fort en elle et, même si "Slalom" ne raconte pas sa propre histoire, il en est incontestablement imprégné. Son film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020 et il a reçu le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme. Le film est important par son sujet mais son déroulé est trop prévisible et la mise en scène manque de relief. Heureusement, la qualité de l’interprétation et la beauté des images viennent s’ajouter au sujet pour en faire un film « fréquentable ».
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