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Votre avis sur Slalom ?
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un film dérangeant mais nécessaire, un film utile. Une très bonne utilisation des couleurs, une bonne réalisation et de bons acteurs.
Un film brillant. La mise en scène est très belle : décor novateur (la montagne), lumière travaillée, scènes de ski magnifiques et direction d'acteurs remarquable. L'emprise de l'entraîneur sur la jeune sportive est excellemment traitée tout comme les scènes de viol et agressions (on est toujours dans le regard de Liz). On regrettera seulement le manque de fluidité entre les séquences mais l'ensemble reste épatant.
Tous les acteurs jouent très très bien, pas de fausse note.
Le scénario est plat, parfois on s’ennuie, belles images avec de magnifiques paysages; la fin est d’une fadeur …. ou l’héroïne est seule face à elle-même.
Ça manque de rebondissements ça manque d’intrigue; on n’est pas assez pris au tripes.
On passe un bon moment sans folies 🙂
Le scénario est plat, parfois on s’ennuie, belles images avec de magnifiques paysages; la fin est d’une fadeur …. ou l’héroïne est seule face à elle-même.
Ça manque de rebondissements ça manque d’intrigue; on n’est pas assez pris au tripes.
On passe un bon moment sans folies 🙂
FaRem
"Slalom" a beau être resté dans les cartons pendant de très longs mois à cause de la crise, cela ne l'empêche pas d'être d'actualité avec ces nombreuses histoires récentes sur le milieu du sport. Le film de Charlène Favier parle de la relation inappropriée entre Lyz, jeune skieuse de 15 ans, et Fred, son prof, qui va peu à peu la faire tomber sous son emprise. La réalisatrice évite tout sensationnalisme, mais parvient quand même à rendre cette situation de plus en plus ambiguë gênante. Ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est le fait de ne pas diaboliser Fred comme pour montrer qu'il n'y a pas de profil type. Lyz est une adolescente en manque d'attention, mais jamais son comportement la fait passer pour la coupable, car une fille facilement influence comme elle ne doit jamais être considérée comme telle. Le film est donc assez sobre dans les faits et très juste dans son traitement. Les personnages sont bien travaillés et sont surtout bien incarnés. Noée Abita, comme très souvent, est vraiment convaincante dans son rôle. Bref, un bon film.
🎬 RENGER 📼
Lyz, 15ans, vient d’intégrer un lycée avec section ski-études en Savoie. Les journées d’entraînement sont intensives et la jeune Lyz doit jongler entre ses études, le sport, sa vie d’adolescente et surtout, un entraîneur qui devient de plus en plus entreprenant, voir étouffant.
Premier long-métrage (de fiction) pour Charlène Favier, qui retrouve pour la seconde fois Noée Abita, après l’avoir dirigé dans le court-métrage Odol Gorri (2018). Avec son film, la réalisatrice nous entraîne dans les tourments d’une jeune adolescente, livrée à elle-même, entre un père absent et une mère bien trop occupée par sa nouvelle vie (contrainte d’accepter un travail à plusieurs heures de route, sans compter sa nouvelle relation) et qui se retrouve embrigader sous la coupe de son entraîneur. Slalom (2021) décrit parfaitement les mécanismes de l’emprise que peut être amené à subir une victime d’attouchements ou de viol, donnant lieu à une relation toxique entre les deux individus.
Il n’empêche que, face à une mise en scène formelle et un scénario d’une certaine platitude, le film peine à décoller et à réellement nous tenir en haleine. Néanmoins, le film vaut assurément le coup ne serait-ce que pour la bluffante prestation de ses comédiens, entre la jeune Noée Abita (du haut de ses 22ans, elle s’avère parfaitement crédible dans le rôle de cet ado de 15ans) et un Jérémie Renier très troublant. Il en résulte un beau drame traitant de l’emprise psychologique et où le malaise est constamment palpable, cependant le film un manque ce petit quelque chose pour que le film nous prenne aux tripes.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Premier long-métrage (de fiction) pour Charlène Favier, qui retrouve pour la seconde fois Noée Abita, après l’avoir dirigé dans le court-métrage Odol Gorri (2018). Avec son film, la réalisatrice nous entraîne dans les tourments d’une jeune adolescente, livrée à elle-même, entre un père absent et une mère bien trop occupée par sa nouvelle vie (contrainte d’accepter un travail à plusieurs heures de route, sans compter sa nouvelle relation) et qui se retrouve embrigader sous la coupe de son entraîneur. Slalom (2021) décrit parfaitement les mécanismes de l’emprise que peut être amené à subir une victime d’attouchements ou de viol, donnant lieu à une relation toxique entre les deux individus.
Il n’empêche que, face à une mise en scène formelle et un scénario d’une certaine platitude, le film peine à décoller et à réellement nous tenir en haleine. Néanmoins, le film vaut assurément le coup ne serait-ce que pour la bluffante prestation de ses comédiens, entre la jeune Noée Abita (du haut de ses 22ans, elle s’avère parfaitement crédible dans le rôle de cet ado de 15ans) et un Jérémie Renier très troublant. Il en résulte un beau drame traitant de l’emprise psychologique et où le malaise est constamment palpable, cependant le film un manque ce petit quelque chose pour que le film nous prenne aux tripes.
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L'AlsacienParisien
C'est le film coup de poing de cette reprise ! Au milieu de ce lot de film qui joue plus la carte du divertissement et de l'expérimentation, "Slalom" fait l'effet d'une bombe à retardement. On ne se doute pas de son impact lorsqu'on s'immisce dans le quotidien de cette jeune lycéenne qui intègre une section renommée de ski-études en Savoie. Dans un milieu très compétitif, on l'observe s'investir à corps perdu en suivant les instructions de son nouvel entraineur à la lettre. Mais au fil de sa progression et de ses réussites, ce dernier va avoir de plus en plus d'emprise sur elle... Le premier long-métrage de Charlène Favier s'inspire malheureusement d'une expérience personnelle, qui fût elle-même victime de violences sexuelles dans le milieu du sport alors qu'elle était adolescente. Sans pour autant être autobiographique, "Slalom" s'empare d'un sujet fort et délicat, universel et dévastateur. Ici, le corps de la jeune femme se place au centre de chaque plan. Tiraillé entre le dépassement de soi, l'exigence sans compromis, la pression, les études, le rythme des compétitions, la gestion des menstruations, il perd pied et se déconnecte de son essence... Et c'est par le prisme de ce dévouement, de ce sacrifice au sport professionnel, de cette quête de reconnaissance qu'apparait le thème de l'emprise. Un peu naïvement, on se dit que tout va bien, emporté par l'adrénaline liée au sport, et ce, jusqu'au faux-pas, la bascule tragique qui transforme cette ascension en descente aux Enfers. Le malaise est brutal, les contradictions émotionnelles et les conflits intérieurs sont brillamment tangibles et organiques. Les mots me manquent pour exprimer le sentiment d'injustice et la violence que j'ai ressenti face à certaines scènes. D'ailleurs, les dialogues sont succincts, réduits au minimum d'échanges. Soudainement, le cadre montagnard enneigé devient pesant et menaçant, souligné par un choix de lumières ambiguë et étouffant. Noée Abita donne corps à ce personnage à la fièvre contenu et à ces situations avec beaucoup d'intensité et de vulnérabilité tandis que Jérémie Renier incarne un personnage à plusieurs facettes : attentif, autoritaire, imprévisible et agressif. La fin, nécessaire, amorce le chemin de la résilience et touche au coeur.
weihnachtsmann
L’entraîneur le dit bien à un moment : « laisse ton cerveau de côté »
Mais jusqu’à quelle limite alors doit-elle au final ne plus réagir ??? Est-ce que ce qu’elle subit doit être aussi effacé de son cerveau? Cela fait-il partie aussi de l’entraînement?
C’est ce qu’elle doit apprendre seule.
Le sujet est fort et le film montre tellement cette jeune fille impuissante jusqu’à savoir dire non mais à quel prix ???
Mais jusqu’à quelle limite alors doit-elle au final ne plus réagir ??? Est-ce que ce qu’elle subit doit être aussi effacé de son cerveau? Cela fait-il partie aussi de l’entraînement?
C’est ce qu’elle doit apprendre seule.
Le sujet est fort et le film montre tellement cette jeune fille impuissante jusqu’à savoir dire non mais à quel prix ???
Yetcha
Une histoire dure avec des relents de réalité d'après les affaires dont on entend parler de temps à autre, un Jérémie Rénier toujours au top, avec un personnage entre souffrances et pulsions, une jeune interprète touchante, à la fois fragile et forte. Un beau film, une touchante tragédie qui laisse pantois et accroché sans temps mort malgré sa lenteur.
Le sujet est fort, les acteurs excellents et les scènes de ski joliment filmées. Cependant, après un bon démarrage, le film patine un peu. Il y a fort à parier, en revanche, qu'on reverra la jeune actrice...
Un joli portrait d'adolescente avec tous les états et les doutes liés a cet age avec en plus le cote emprise malsain de son coach. Bon casting mais dommage que cela tourne un peu en rond vers la fin.
Elle a quinze ans. Elle doit être la meilleure et son entraîneur sait mettre la pression. Il n'a qu'un mot à la bouche pour ses jeunes sportifs : "Tu te donnes les moyens ou tu rentres chez toi." La tension est au comble pour la jeune Lyz qui subit en plus de la séparation de ses parents, une forme d'abandon de sa mère. Jusqu'au jour où cet entraînement à la spartiate cède à l'abus. "Slalom" est un premier film. En ce sens, on ne peut que pardonner les raccourcis du scénario, l'ambiguïté des personnages à la limite parfois de la compassion. Mais globalement, le récit se tient. Le spectateur est emporté dans la tension émotionnelle et sexuelle que subit la jeune athlète qui veut autant réussir, provoquer l'admiration de sa mère que susciter le désir chez son entraîneur.
Le film restitue avec brio l'ambivalence des deux personnages principaux. La comédienne principale brille par son authenticité dans la façon dont elle incarne la jeune sportive. Surtout, Jérémie Renier démontre une nouvelle fois son inestimable talent d'acteur. Il occupe l'écran avec puissance et magnétisme, générant chez le spectateur autant le dégoût que l'attirance, en écho finalement avec la jeune Lyz. Il passe par toutes les formes de sentiment : la toute-puissance, la culpabilité, la tendresse et la manipulation. Bref, si le film fonctionne, c'est grâce à ce duo détonnant de comédiens.
Pour autant, on pourra regretter une sorte de froideur la mise en scène. Certes, la réalisatrice abuse des musiques fortes techno, elle en rajoute dans la naïveté des personnages, mais le propos demeure globalement assez superficiel. En tous les cas, Charlène Favier démontre qu'elle compte désormais parmi les réalisateurs français talentueux.
Le film restitue avec brio l'ambivalence des deux personnages principaux. La comédienne principale brille par son authenticité dans la façon dont elle incarne la jeune sportive. Surtout, Jérémie Renier démontre une nouvelle fois son inestimable talent d'acteur. Il occupe l'écran avec puissance et magnétisme, générant chez le spectateur autant le dégoût que l'attirance, en écho finalement avec la jeune Lyz. Il passe par toutes les formes de sentiment : la toute-puissance, la culpabilité, la tendresse et la manipulation. Bref, si le film fonctionne, c'est grâce à ce duo détonnant de comédiens.
Pour autant, on pourra regretter une sorte de froideur la mise en scène. Certes, la réalisatrice abuse des musiques fortes techno, elle en rajoute dans la naïveté des personnages, mais le propos demeure globalement assez superficiel. En tous les cas, Charlène Favier démontre qu'elle compte désormais parmi les réalisateurs français talentueux.
Sylvain P
La première partie de Slalom est d'une esthétique parfaite. Les paysages de montagnes et les superbes clichés de téléphériques, de canons à neige ou de pistes sont dignes de tableaux de maître. La seconde partie commence cruement et le glauque s'installe immédiatement. L'emprise de l'entraîneur sur sa très jeune athlète, la relation ambiguë entre les deux personnages qui ont mutuellement besoin l'un de l'autre, tout est finement joué. La mise en scène des "rapports" sexuels montre bien qu'il ne la considère que comme un objet sexuel, il est complètement seul, même à deux.
Un récit initiatique troublant qui traite avec justesse et sans manichéisme, du mécanisme de l’emprise psychologique d’un prof de ski sur une adolescente, servi par une mise en scène très stylée, et portée par l’interprétation intense de la lumineuse Noée Abita et par celle impeccable de Jérémie Renier.
Ce premier long métrage séduit d'abord par son traitement semi-documentaire d'un entraînement sportif et un récit subtil autour de personnages ambigus. Le film surligne ensuite ses enjeux et devient pesant de par son manichéisme psychologique et son moralisme ostensible. Reste de superbes images de compétition et la confirmation du talent de la jeune Noée Abita.
Une oeuvre très troublante sur le harcèlement sexuel dans le monde des sports d'hiver réalisé et écrite par Charlène Favier dont c'est le premier long métrage !! L'histoire suit une adolescente qui fait sport étude dans le ski et coaché durement par un entraineur exigeant pour le championnat de France qu'elle remporte. Après cela, une petite fète mais surtout des relations sexuels qui perturbe la jeune fille et compliqué avec sa mère et ses camarades. Un film remarquable de tout points de vue , la mise en scène de la réalisatrice qui nous montre les décors de compétitions, d'entrainements intensifs avec des plans montagnardes somptueuses pour un récit qui l'est moins, plus psychologique sur le personnage principal jouée par Noée Abita dans un role pas facile dont elle s'en sort avec les honneurs et Jérémie Rénier jouant son coach mi ange mi démon avec excellence. On est pris par ce long métrage inspiré de faits réels.
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