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    Slalom
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    168 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2020
    L’intrigue de ce premier film ne se dévoile que petit à petit. Si, au début, on croit à un film sur l’excellence sportive chez les adolescents choisissant le sport/études (ici le ski), « Slalom » se mue en autre chose au fur et à mesure que les minutes passent. On est loin du simple film de sport et de compétition de ski comme « Eddie the Eagle », l’un des rares films sur ce sport, ni même du récent film québécois « Nadia, Butterfly » qui prenait place dans la compétition internationale de natation. Non ici le ski n’est que le contexte pour conter une autre histoire, bien plus sombre. En effet, Charlène Favier se sert de son passé pour exorciser ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse : celle d’un entraîneur sportif qui va influer de manière toxique sur l’héroïne encore mineure. Une sorte de relation marquée par l’emprise psychologique et des violences sexuelles plus ou moins évidentes qui emmène finalement le long-métrage vers le drame psychologique.



    Noée Abita confirme tout le bien que l’on pense d’elle depuis « Ava » et « Genèse » et elle n’a encore une fois pas froid aux yeux avec un rôle qui demande beaucoup de chair et d’investissement psychologique. Et elle ne démérite pas, semblant aimer le même genre de rôles qu’Adèle Exarchopoulos. Quant à Jérémie Rénier, il salit son image de gentil garçon dans une prestation ambigüe à contre-emploi où il se révèle sobre et juste. La relation malsaine et toxique qui s’établit entre eux est bien rendue mais manque parfois de profondeur ou plutôt d’approfondissements. Plus de scènes entre les deux personnages ou plus de clés de compréhension quant à leur ressenti n’auraient pas été de trop, notamment du côté du personnage de Fred puisque le film se concentre plus sur Liz. De la même manière la fin est trop abrupte et manque de clarté. On ne parvient pas toujours à savoir comment Liz perçoit les choses et cette relation, juste qu’elle est troublée et à cheval entre admiration et dégoût.



    La progression de leurs rapports est en revanche montrée de manière claire et réaliste, on ne tombe jamais dans l’excès ou la facilité. Le cadre de cette station de ski et la neige renforcent le sentiment d’isolement de ces jeunes qui passent leur temps à étudier et s’entraîner. La mise en scène de Favier manque un peu de caractère et la manière dont les compétitions de ski sont filmées manquent d’enthousiasme. « Slalom » contient néanmoins plein de bonnes choses pour un premier essai qui augurent du meilleur. Mais entre le récit d’apprentissage, les compétitions de sport adolescentes, les premiers émois amoureux, l’emprise adulte sur l’adolescence, les abus sexuels et l’amour possible entre un adulte et un adolescent, c’est parfois un peu chargé et trop elliptique. Comme laissé en points de suspension et pas assez creusé dans le script. Un hermétisme psychologique dommageable qui n’empêche pas d’apprécier ce petit film non dénué de qualités mais prometteur.



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    Ufuk K
    Ufuk K

    527 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2021
    " Slalom" plébiscité par la critique est un drame psychologique prenant . En effet quel plaisir de retrouver les salles obscures après 7 mois absence , j'ai beaucoup aimé cette histoire qui doit beaucoup au tandem Noée Abita et Jérémie Renier dans une histoire qui aborde des thèmes forts comme ( le harcèlement, les abus sexuels, l'orientation sexuelle, l'emprise d'une personne sur soi….) dans des séquences fortes en émotions, même si j'ai trouvé que le film faiblissait à la fin , c'est dommage.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    186 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2021
    Surpris par la qualité de ce premier film de la réalisatrice Charlène Favier. Un film d'autant plus fort pour elle, qu'il est la représentation de ce qu'elle a pu vivre elle-même à l’adolescence, puisque la réalisatrice a subi elle aussi des violences sexuelles dans le milieu du sport, qu'elle a choisi de transposer (sans que ce soit autobiographique) dans le milieu du ski de haut niveau.
    J'ai adoré la prestation de Noée Abita, pour un rôle vraiment pas facile. Elle réussit à retranscrire à la perfection l’ambiguïté, le trouble, le malaise, la pétrification et le choc que de tels actes font sur une adolescente de 15 ans, face au comportement abusif d'un adulte, couplé à un niveau d'exigence induit par le sport qu'elle pratique et le système de manipulation psychologique qui se met en place autour d'elle. C'est bien écrit et retranscrit avec une solide justesse au niveau de la trajectoire émotionnelle du personnage. On n'imagine jamais assez pourquoi les jeunes femmes "se laissent faire" ou plutôt "n'arrive pas à se défaire" lors d'un acte d'une telle violence. Et c'est là que la jeune actrice arrive avec brio à faire la démonstration par le jeu du blocage émotionnel et psychologique qui entre en jeu lorsque ces actes surviennent. Les 2 scènes spécifiques du film sont vraiment difficiles à regarder. Jérémie Renier est aussi très bon dans son rôle de coach manipulateur.

    C'est perturbant car réaliste de bout en bout, qui en plus fait écho absolu avec la vague #metoo et la dénonciation récente des abus de certains coachs dans le sport de haut niveau.
    C'est vraiment bien filmé (mis à part les scènes de descente en ski, mais ce n'est pas le réel propos du film non plus donc on passe l'éponge dessus sans problème), et la photographie qui est particulièrement bien menée. J'ai adoré les scènes où lumières chaudes et froides se mélangeaient, où le rouge/orange venait se confronter au blanc/bleu de la neige et des montagnes sur les scènes de dualités psychologiques.
    Un très très bon premier film qui annonce d'ores et déjà une nouvelle réalisatrice de grand talent dans le cinéma français !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Lyz, 15 ans, intègre un sport étude ski à Bourg-Saint-Maurice. Douée, surmotivée pour aller chercher des titres ; elle va faire le bonheur (à plus d’un titre) de son entraineur frustré par une carrière avortée sur blessure. Lyz manque cruellement de confiance en elle ; ses parents, séparés, la juge assez grande pour ne pas avoir besoin d’eux et s’occupent peu d’elle. Par le sport, les résultats et le regard de son entraineur devenu mentor, elle pense se reconstruire et acquérir cette confiance lui faisant défaut ; jusqu’aux abus sexuels. L’entraineur se réalise au travers elle ; c’est sa réussite qui l’excite sexuellement. Charlène Favier, la réalisatrice, n’en fait pas un prédateur ; il n’en est pas un. On est loin de ce que les débats et critiques autour du film laissent entrevoir. Il n’y a pas de préméditation chez lui, il abuse de sa position dominante dans un moment d’excitation et profite de la vulnérabilité de la jeune fille. Ce choix scénaristique loin de tout manichéisme rend l’histoire très troublante et permet d’éviter l’écueil du film dossier. Coup de maitre pour ce premier film de cette jeune réalisatrice passée par la Femis, on attendra de pied ferme son prochain film.
    Jérémie Renier, on connait tout son talent, donc c’est sans surprise que l’on salue sa composition sans faute. Il forme un duo avec la jeune Noée Abita que j’avais découvert dans un rôle compliqué (« Ava ») qui, ici, crève la toile. Chaque regard ou attitude font sens ; économie de mot, mais son langage corporel parle pour Lyz. Impressionante, retenez ce nom, car elle fera très vite partie des noms qui comptent.
    Pour un retour dans les salles obscures après de longs mois de disette, ce fut un très bon moment.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2022
    J’avoue être troublé par le point de vue de la réalisatrice. « Slalom » ne chausse pas de gros sabots et ne glisse pas avec autant d’évidence.
    En ce qui me concerne, pendant plus d’une bonne heure, « Slalom » déstabilise mes émotions, je ne sais pas trop quoi penser de Lyz (Noée Abita) et de Fred (Jérémie Renier), pourtant, il ne devrait pas y avoir photo, il ne devrait pas y avoir d’hésitation : Fred est un personnage toxique. Oui, son emprise et ses agressions sexuelles sur une ado sont légitimement condamnables et passibles d’emprisonnement. Point barre.
    Toutefois, la réalisatrice Charlène Favier semble s’amuser avec les sentiments du spectateur, en tout cas avec les miens. Si le but de la réalisatrice est de skier avec subtilité pour décrire une situation faussement normale, pour culpabiliser son spectateur, alors c’est réussi. Je veux penser plutôt que la réalisatrice veut décrire une situation qui n’a rien de manichéenne, il n’y pas d’un côté un méchant prédateur, Fred, et de l’autre une victime, Lyz. L’un, nécessairement faible, fragile, malade est tombé dans le piège d’une maladroite. En effet, la réalisatrice ne manque pas de nous montrer une ado qui est animée d’un trouble pour Fred. Comment interpréter la séquence du véhicule conduit sur un circuit sur glace ? On sent bien le trouble de Lyz. Elle semble espérer être embrassée par Fred. Evidemment la scène qui suit est terriblement malaisante avec un Fred incapable de maîtriser ses pulsions sexuelles en forçant Lyz à libérer de force son désir niché entre ses jambes. Mais si Fred avait tout simplement déposé un baiser délicat sans même avoir pris la précaution de demander à Lyz, aurait-on parlé de viol ? D’agression sexuelle sur mineure ?
    Je reste persuadé qu’une relation majeur-mineur existe sous le manteau. Tant que ça se passe bien, tant que la discrétion est verrouillée, tant qu’il y a tout simplement consentement, amour. Mais là, est un autre sujet… de film.
    « Slalom » ne se contente pas de slalomer entre les piquets plantés sur une piste enneigée, il slalome sur l'émotion pour finir sa course sans aucune ambiguïté : spoiler: les scènes qui suivent prouvent que Lyz est bien la victime d’un prédateur sexuel qui a abusé de son pouvoir d’entraîneur sur une athlète adolescente de surcroît.

    Mais j’irai plus loin, Lyz est victime de sa maladresse.
    Le fait de poser la question suivante : « Lyz est-elle pour autant innocente ? » signifie implicitement qu’elle a provoqué le prédateur. C’est pourquoi, je préfère employer maladresse. Oui, Liz est victime de sa maladresse.
    Il est à rappeler que Liz était enchantée de partager le même toit que son entraîneur, elle a forcé la décision et auprès de sa mère et auprès du directeur du centre étude et sport. Tout dans son attitude traduisait un trouble amoureux. Quelques scènes plus tard, la compagne de Fred quitte le domicile, cela ne semble pas déplaire à Liz.
    Bref, je me pose la question suivante ?
    Ai-je bien saisi la portée du récit ?
    Ai-je bien compris la réalisatrice ?
    Comment interpréter les signes de Lyz ?
    Une ado a le droit d’avoir un trouble amoureux pour son entraîneur, elle a le droit d’être maladroite en donnant des signes de consentement mais pour autant l’adulte ne doit pas avoir un comportement inapproprié.
    En tout cas, la relation Noée Abita et Jérémie Renier fonctionne parfaitement. Et par instants, le jeu troublant de Noée m’a troublé au point de me piéger sur le comportement parfois ambigu de Lyz.
    haring.k
    haring.k

    20 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Magnifique esthétisme, très rythmé, un film à voir pour tous les amoureux de la montagne surtout après une année sans ski. Mais surtout, une réalisation de grand talent, nerveuse, belle, malsaine parfois, arrivant à magnifier son histoire. Et enfin, des acteurs au top de leur forme, habités par leurs personnages. Une très belle surprise !
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    166 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2022
    L'emprise toxique de ce coach sur une jeune sportive est un sujet intéressant traité avec sensibilité et l'ambiance tendue dans un centre de formation bien décrite mais le rythme manque de force dans les dialogues et la réalisation avec une fin un peu banale.
    remyll
    remyll

    197 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Le film est une démonstration brillante du fait qu'il est très aisé à un entraîneur- dont l'objectif est d'obtenir rapidement des résultats de ses élèves, de faire de ces derniers des jouets manipulables et abusables à souhait. Ce film est un petit bijou.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    385 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Ce film sur le harcèlement dans le milieu sportif est fort bien traité par une réalisatrice qui connait bien le problème et l'aborde avec beaucoup de tact et de vérité. L'interprétation est aussi une force dans ce film qui rend tout à fait crédible la réalité de ce type de situation.

    Bernard CORIC
    Diane Catelan
    Diane Catelan

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    A voir absolument
    Un film touchant qui traite d un sujet sensible dans le milieu du sport au travers du ski
    Bravo Charlene
    Tom Fournié
    Tom Fournié

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Un superbe film vu en avant-première. Pas une réponse toute faite, mais bel et bien un appel au questionnement pour chacun. À voir absolument !
    defleppard
    defleppard

    394 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2021
    L'actrice physiquement n 'est pas crédible en skieuse de haut niveau avec ses cannes de serin, ceci dit le film se suit plaisamment avec une fin inachevée .. 2 étoiles et demie!
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Nous aurions beau de ne pas être familiers au ski et à son environnement, mais le premier-long métrage de Charlène Favier y trouve sa voie, une descente avec sa ligne d’arrivée et ses limites. Il est d’ailleurs probable que ce soit douloureux d’y parvenir, mais l’effort constituera une des passerelles essentielles pour que l’on allège les poids sur nos épaules, à l’image d’un exercice de squat éprouvant. C’est toute la mécanique du film qui se dessine, à travers la fonctionnalité du corps, de ses restrictions et de son expression. En nous isolant dans l’intimité d’une classe de ski compétitif, on y découvre rapidement les motifs de la collision entre une aspirante et son coach. Et par le prisme autobiographique de la réalisatrice, nous sommes là, à partager les oscillations d’une jeune adolescente, en proie à la vulnérabilité.

    Pourtant, il ne faut pas négliger ce qu’i se dégage en premier lieu du cadre, greffé à Noée Abita, qui retrouve Favier, après le court-métrage « Odol Gorri », empreint d’une dérive émotionnelle. Il s’agit donc de renouer avec ce qu’on a précédemment laissé derrière nous, entre le corps et l’esprit. La mise en scène insuffle donc le flottement nécessaire, afin que l’emprise sur ces deux entités devient le sujet d’un tout et le sujet de tout le monde. A l’heure où, l’on s’abandonne dans l’intériorisation de la douleur, mental et physique, il est temps d’ouvrir quelques plaies pour engager la thérapie par le conflit. Lyz pourrait voir son potentiel avant-gardiste de championne se dissiper à chaque slalom supplémentaire, mais ce qu’elle en tire de sa vulnérabilité, c’est bien entendu une puissance qu’elle apprendra à mesurer, à défaut de pleinement dompter. Cependant, on devine chaque présage avec une certaine curiosité envoûtante, où le spectateur se soumet également à un système de récompense qui le pousse à rester jusqu’au bout du voyage. De cette façon, la narration cultive notre empathie afin de compenser une solitude qui se ressent dans le mode de vie de Lyz et dans son objectif, visible sur le flanc des montagnes Alpines.

    En existant le jour, aux yeux d’autrui, c’est surtout dans la pénombre que son identité évolue. Dans les prémices d’une exploration sexuelle et d’autres aspects de sa féminité, elle se retrouvera par mégarde dans les crocs d’un loup, à l’instinct sauvage et à l’ambition autodestructrice. Jérémie Renier, dans la peau d’un Fred lui-même soumis à un alter-égo, qui donne le ton et la justification de ses gestes, à ne pas confondre avec l’excuse ou le pardon. Ce qui est condamnable se révèle plutôt malin dans la brutalité de séquences loin d’être fusionnelles. La toxicité de cette relation a déjà été explorée dans le cinéma de Damien Chazelle et d’autres continuerons de voir le jour, sous un angle plus authentique et cérébral. Sans un certain lissage dans les expressions des personnages, il serait très décevant de s’attarder sur la pauvreté de dialogues qui rabâche sans doute un peu trop les analogies entre la discipline sportive et la vie, mais la subtilité est bien là, dans le coin du cadre, à l’abri d’une analyse qui se tiendra dans un second temps.

    Sous la combinaison de genre sportif, « Slalom » semble plus proche du thriller psychologique, qui mène à bien les interprétations ambivalentes des protagonistes. Chacun se heurte à des fatalités qui ne nous sont pas étrangères dans la forme, mais dans ce portrait sinistre des adultes, il sera aisé de distinguer le fait de se sentir désiré ou se sentir encouragé. Entre des parents absents et un entraîneur oppressant, on recherche du punch à chaque extrémité, afin de rompre un silence qui hurle plus de détresse que de passivité. Et si le message stimule autant, c’est parce que chacune des victoires de Lyz fait l’objet d’un rejet, d’une trahison ou d’une hésitation, qui déconstruit la manipulation, qu’il convient de redouter avant de l’étouffer.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Bon moi je suis très fan de l'exellent Jeremy Renier le film commençait pas mal les acteurs sont bons , mais pour moi la petite jeune était consentente et au final à force de trop vouloir monter ou démontrer le film tourne un peu en rond , pas mal sans plus
    Desman
    Desman

    8 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Contrairement à ce qu'on pourrait penser au premier abord ceci n'est pas un film sur le sport ou le dépassement de soi, et encore moins sur le ski ou le milieu montagnard. C'est un film qui aborde de multiples thèmes, assez proches les uns des autres mais malheureusement sans vraiment les approfondir : l'adolescence, les relations adultes-ados, les relations maître-disciple, l'adultère, l'amour, l'emprise psychologique, et quand même un peu le sport de haut niveau ! On a vraiment l'impression que la réalisatrice ne sait pas où elle va et passe à côté de son sujet. Trop d'ellipses, trop de non-dits, et une orgie de gros plans sans intérêt mais qui font ressortir le visage de Noée Abita dont le jeu parait assez limité et trop statique, contrairement à celui de Jérémie Rénier qui donne une vraie complexité à son personnage. On regrette aussi le manque d'exploration des relations de l'héroïne avec ses camarades d'entrainement du même âge.
    Les rares scènes de ski et compétition sont trop mollassonnes, on ne sent même pas l'ivresse de la victoire. Heureusement il reste quelques superbes plans sur la montagne enneigée...
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