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FaRem
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3,5
Publiée le 2 mai 2019
Deux jeunes garçons dont on ne sait rien traînent dehors et s'amusent à se lancer des sortes de défis. Un après-midi normal pour des enfants de cet âge sauf que leur destin va basculer à partir du moment où ils décident d'entrer dans une carrière interdite au public. "Fauve" n'est pas facile à regarder, il y a des moments particulièrement déplaisants, mais en même temps, c'est ce qui fait que le court-métrage est réussi. La première partie est excellente par contre, j'ai trouvé la deuxième un peu décevante avec un dénouement qui m'a laissé sur ma faim. Malgré cela, c'est un bon court-métrage qui ne peut laisser indifférent avec un réalisme qui fait froid dans le dos.
J'ai adoré ce cours métrage. J'aurais voulu en voir plus. La fin est magnifique mais que se passe-t-il après ? En tout cas, l'histoire est bouleversante.
Deux adolescents jouent et se chamaillent dans un wagon abandonné puis pénètrent dans une carrière (tournage près de Thetford Mines, ville du nord de l’Estrie et connue pour héberger une des plus grandes mines d’amiante du Canada) ; ils finissent par échouer dans des sables mouvants : spoiler: l’un d’eux réussit en s’en extirper et y pousse l’autre venu l’aider ; ce dernier a moins de chance car il finit englouti. Le survivant, après avoir cherché de l’aide, en vain, s’enfuit de la carrière, bouleversé et est pris en charge par une automobiliste intriguée de le voir déambuler en pleine campagne. Elle arrête brutalement la voiture, un renardeau venant de traverser la route tandis que le gamin a les yeux embués de larmes. Fin ! Comprenne qui pourra ! Difficile de s’intéresser à l’histoire des 2 gamins en plein dans l’âge bête, à la conversation difficile à suivre pour un non québécois (débit trop rapide et accent prononcé), scénario peu crédible (spoiler: facilité à entrer sur le site minier interdit au public et agitation irréfléchie dans les sables mouvants ) et la fin absconse (spoiler: la couleur du pelage du jeune renard est-elle une référence au T-shirt orange que portait l’adolescent englouti dans les sables ?), justifiant, peut-être, le titre du film. Ou alors une référence au « Petit Prince » (1943) d’Antoine de Saint-Exupéry où la couleur des champs de blé rappellera au renard la blondeur du Petit Prince ? « Jeux de mains, jeux de vilains » aurait été plus simple.