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Obligeance française
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3,0
Publiée le 26 août 2013
J'hallucine. Ce film est un véritable ovni. Son interdiction aux moins de 16 ans est justifiée à cause de nombreuses scènes quelques peu choquantes et pornographiques... Pourtant, ce qui est étrange, c'est que ce film distille une atmosphère étrange, décalée et unique. On rentre dans un univers complètement barré, sans queue ni tête mais qui engendre une curiosité voire une sorte de fascination. Un flamant rose sous extasy.
Film culte à mort ! J'ai franchement hésité a lui mettre 4 ou 5 mais les quelques scènes "très interdites" et l'atmosphère général du film ne me le permettais pas !
Les acteurs sont à la cool, ils sont tous parfait (à l'échelle de ce que demande Waters) à savoir être des gros dégueulasses impossible à oublier une fois visionné !. Les dialogues sont simples mais efficace, toujours de mauvais goût mais culte. C'est trash au possible mais certaines scènes même dérangeantes sont drôles et surprenantes, le film est fait avec les moyens du bord mais c'est ce qui fait son charme (façon de parler) et sa réputation de série B underground. Si vous ne deviez voir qu'un film dégueulasse, violent et politiquement incorrect, ce serait Pink Flamingos.
Destiné à un public plus qu'avertit. Pas le genre de dvd que tu laisse sur la table du salon avec les mômes à l'affût ...
Difficile de savoir si j'ai aimé Pink Flamingos, ou pas. D'un coté j'ai été profondément dégoûté par cet amas d'obscénités gratuites qui ferait passer un sketch de Groland pour une émission de Bernard Pivot. A l'instar du titre décerné au personnage de Divine, Pink Flamingos est certainement "le film le plus dégouttant de la planète". Tout est réuni pour vous faire vomir : un travelo meurtrier et cannibale dont la mère est une sorte de bébé obèse et édenté de 60 ans qui se gave d’œufs toute la journée, un fils zoophile qui a mal digéré son complexe d’Œdipe, et un couple de fétichistes exhibitionnistes qui pratique l'élevage de hippie dans leur cave pour vendre les enfants à des couples lesbiens afin de financer un trafic d’héroïne dans les écoles. Ajoutons à cela des scènes avec un anus qui chante, une fellation non-simulé, quelques croix gammés, ainsi qu'un dessert fraîchement sortie des intestins d'un canidé. Et pourtant, force est de constater que l'humour noir et jusqu'au-boutiste fonctionne plutôt bien pour quiconque est capable de rire des choses les plus extrêmes. Les scènes totalement "what the fuck" finissent par devenir aussi drôle qu'elle sont choquantes, et on se surprend à attendre impatiamment quel autre ignominie, John Waters va nous servir. Pink Flamingos n'est pas un film à mettre en toute les mains, mais je ne peux que vous conseiller de regarder cette curiosité cinématographique. Que l'on aime ou pas, il faut avoir vu Pink Flamingos.
Amateur de subtilité, de raffinement et de bon goût, c'est bien le dernier film que vous aimerez et que vous devez voir. En effet, ce n'est qu'avalanche de scato, de dégueu, de délire, de grand n'importe quoi ; comme le personnage principal, le réalisateur a à défendre un titre : celui de "roi du mauvais goût absolu" et comme le personnage principal il le conserve haut la main. On ne peut pas dire que ça soit hyper-captivant, c'est filmé très maladroitement (enfin c'est toujours mieux que du Kechiche !!!), j'ai absolument pas aimé la séquence avec la poule on n'a pas à mêler les animaux comme cela dans un délire ; reste que c'est tellement underground de chez underground, sale de chez sale, répugnant de chez répugnant ne manquant pas de nous garder le "meilleur" pour la fin que ça en devient la raison d'être de ce machin sorti de nulle part.
Alors? Chef d'oeuvre du cinéma décalé ou énorme bouse cinématographique? Les opinions risquent de diverger, la seule chose qui est sûre et certaine c'est que «Pink Flamingos», roi des séances de minuit à son époque ne peut laisser indifférent tant il ne ressemble en rien à ce que l'on voit généralement. C'est un film qui déroute tant il est obscène, provocateur, vulgaire et anticonformiste. On en vient vraiment à se demander ce qui est passé par la tête de John Waters pour nous pondre un film comme ça. Est-ce qu'il était sous l'emprise de la drogue? Sans doute car l'histoire est totalement abracadabrante: un couple de pervers dispute à Divine le titre de personne la plus dégoutante de la Terre. Préparez-vous à avoir des nausées sévères car il y a certaines scènes bien cradingues (surtout la toute dernière). Préparez-vous à rencontrer toute une clique de personnages aussi fantasques les uns que les autres. En ce qui me concerne, je n'ai absolument pas adhéré au trip de John Waters, je passe mon tour...
Ces êtres gras et laids qui jacassent sans cesse , souvent dans les aigus, déploient énormément d'énergie pour tenter d'exister, mais franchement, quel intérêt?
Film culte pour beaucoup ou indigestion cinématographique pour d'autres, "Pink Flamingos" ne peut laisser indifférent. En effet dans cette histoire où un couple veut rivaliser avec la célèbre Divine et lui voler le titre de personne la plus immonde de toute la Terre, Waters ne se prive pas pour nous servir des moments immondes afin de choquer qui est sans aucun doute son but, le réalisateur révélant lui-même qu'il a lus voulu commettre un crime qu'un film. Et si certaines scènes choquent (Divine mangeant un étron, Divine prodiguant une fellation à l'acteur qui joue son fils et même un trou du cul qui se dilate en gros plan), le reste est d'un ennui à mourir, les dialogues étant complètement ineptes et alourdissant le rythme d'un film mené par des acteurs grotesques qui donnent plus envie de vomir qu'autre chose. Oui c'est voulu de la part de Waters mais ce n'est pas vraiment ce que l'on veut voir et on se lasse rapidement du film qui n'a pas grand intérêt.
Je pensais avoir tout vu ; bey apparemment non. Chez nous on a La grande bouffe, aux États-Unis ils ont Pink Flamingos (et Braindead, of course). Jamais un film n'est allé aussi loin (il m'a vraiment troublé je dois dire), ça dépasse les limites de la normalité et de l'entendement. Il faut avoir beaucoup mais beaucoup d'humour et être très ouvert d'esprit pour adhérer à toute cette vulgarité. Ce film, issu du cinéma underground, est en quelque sorte une façon de dire f*ck à tous les conformistes et puritains ; et c'est aussi (j'ai compris où le film voulait en venir et pourquoi c'est si trash) une critique exacerbée de la société. J'aime les musiques et le jeu des acteurs ; on dirait des acteurs de théâtre, c'est assez spécial. Pink Flamingos est un film qui décomplexe !
Difficile de savoir par quel bout il faut prendre ce Pink Flamingos, tant il s’acharne à persister dans le mauvais goût sans chercher à doter son intrigue d’un thème pouvant faire débat. Ce film est un non sens complet, qui emmerde toute notion de goût et qui développe un univers aux antipodes de tout message civilisé. La quasi-intégralité du film sera donc tourné vers l’aura provocant de Divine, véritable moteur du film (c’est le personnage central) qui nous gratifiera de son mauvais goût pendant de nombreuses séquences. En dehors de tout canon de morale, Pink Flamingos est un plaisir ultra coupable qui se regarde avec une certaine fascination pour le jusqu’auboutisme de la mise en scène, qui s’autorisera une séquence à nouveau scandaleuse où Divine mangera de la merde de chien sous nos yeux épouvantés. La plus mauvaise actrice du monde, nous dit le film, et probablement aussi l’une des meilleures pour son implication dans le rôle de sa vie.
En regardant Pink Flamingos, on se dit que John Waters est un peu manchot: l'image tremble, et les raccords, mais quels raccords ? On ne peut pas l'affirmer avec certitude, mais Waters filmait sans doute d'une seule main, un peu comme certains internautes utilisent une main pour écrire leurs délicats commentaires sur allociné et utilisent l'autre pour s'astiquer. Selon d'autres hypothèses moins branlantes, John filmait des substances illicites pour pouvoir fumer. Et de substances, séminales ou fécales, il en est beaucoup question dans ce film, que ce soit dans une seringue ou au cul d'un chien... Résultat aussi jouissif que les critiques négatives.
Un vrai film punk (teinté de rockabilly) et ce bien avant l'éclosion du courant musical du même nom (nous sommes en 1972 !). L'intrigue mettant en scène une galerie de personnages décalés, marginaux et complètement barrés, bien qu'amusante et très bien exploitée, est d'une minceur absolue et n'est qu'un prétexte à une surenchère de mauvais goût, totalement assumé. De l'aveu du réal' John Waters, ce film n'était que pure tentative de provocation, et il y parvient aisément ! Au menu, et sans en dévoiler trop pour ne pas gâcher le plaisir, nous avons droit à des scènes de sexe particulièrement peu orthodoxes, un exhibitionniste arroseur arrosé, un contorsionniste peu commun qui troue le cul, un cadeau extrêmement particulier d'une mère pour son fils, de la gerbe, de la merde, de la viande et un nombre incroyable d'idéologies plus que douteuses... Le tout dans une ambiance peu appétissante mais vraiment hilarante, et même si la mise en scène est plus qu'approximative (ce qui d'ailleurs apporte un "cachet" punk supplémentaire...), ce film est une vraie perle, un véritable doigt d'honneur au conformisme et à la bien-pensance. Définitivement culte...
Sans aucun doute le film le plus "Trashy" de la filmographie de la grande Divine !!!! Un chef-d'oeuvre devenu culte sans doute pour sa scène finale. Les Dreamlanders (ainsi étaient nommés les acteurs et actrices de John Waters) totalement déjantés, décalés au possible nous montrant le côté "underground", glauque et sordide des Etats-Unis et des personnages dans les 70's.Et cette manière de filmer ! : comme si c'était réalisé par des amateurs et un plus !!!!! Merci à John Waters pour cette perle ! ... Public averti !!!!
Si au niveau des images il y a bien un léger aspect rebutant, même si on est finalement pas très loin du quotidien des Rednecks américains, les dialogues quand à eux sont loin d'être à la hauteur et plombent complètement le rythme et la puissance de ce joli film.
Ni comédie ni horreur, un OVNI totalement abjecte, immonde et scatologique jusqu'au délire. De très mauvais goût et c'est dommage, car certains personnages ont tendance à redonner un peu d'intérêt au film.
13 735 abonnés
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2,5
Publiée le 5 juin 2011
La comèdie de provocation, avec le cultissime "Pink Flamingos" de John Waters, est un ènorme canular à la limite de la pornographie qui met en scène l'affrontement d'une famille monstrueuse et de ses ennemis pour le titre des plus ignobles et des plus abominables! Ici l'esprit du cèlèbre mensuel "Hara Kiri" triomphe sans retenue ni limites de censure, et l'on est rarement allè aussi loin dans l'agression visuelle, morale et tout de même comique - mais un comique nè de l'excès, de la dèmesure et du malaise! L'hèroïne, ou le hèros plutôt, est l'incroyable Divine où Waters semble se rèsumer au sous-titre qu'il a donnè à son "Pink Flamingos": "An Exercise in Poor Taste" ("Un exercice de mauvais goût"); il s'en tient en effet strictement à cette ambition: son mètrage est une sorte d'anthologie d'obscènitès de tous ordres et d'actes scatologiques, les diffèrentes sèquences ètant lièes entre elles par un humour vengeur et ravageur! On n'est pas prêt d'oublier cette scène èpouvantable où Divine ingurgite des excrèments de chien dans cet ovni des seventies mêlant images chocs et nausèabondes...