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    Pink Flamingos
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    55 critiques spectateurs

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    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 avril 2014
    John Waters me plaît quand il accouche de Cecil B Demented ou Cry Baby, c'est à dire lorsque la sagesse ou le calme ou les 2 sont revevnus après la tempête Trash et expérimentale de ses débuts. J'avoue beaucoup moins l'aimer dans Pink Flamingos ou Female Trouble... Ok, il redéfinit à lui tout seul la notion de mauvais goût puisqu'il en fait le coeur de son film dans Pink Flamingos en l'occurence. Mais il y a un problème et de taille : quand Russ Meyer a inventé un cinéma Viagra qui s'assume, John Waters produit à ses débuts un cinéma qui a l'effet symétriquement inverse : Un cinéma de la débandade. Pourtant on nous promettait du Rose et du Divin... Quel gâchis ! Et puis franchement, côté mauvais goût on est allé beaucoup plus loin depuis. Ne suffit-il pas de voir au revoir Visitor Q de Takashi Miike ?
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2008
    Le non sense, l'inversion (il y citation de Lewis Caroll)alliés au mauvais gout poussé (littéralement ? ou cul inairement ?) dans ses derniers retranchements. C'est dans son genre une performance vraiment réussie. J'avais vu avant "Desperate living" qui est peut-être un peu plus élaboré... Il faut voir de toute façon.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2013
    Bon, Pink Flamingos c’est indéniablement le type de films difficile à critiquer, car appartenant à la vague de films underground des années 70, nettement plus expérimentaux qu’autre chose. Pour autant je vais essayer de m’y atteler.
    D’abord, je souligne un casting convaincant. Divine, dans son propre rôle, n’a évidemment pas à faire un énorme effort de composition (bien que le travestissement en lui-même soit déjà une performance exemplaire ici), mais donne à son personnage toute l’exubérance, la folie, la luxure nécessaire. Excessif à souhait, il (elle ?) apporte un net plus au métrage. A ses cotés une pléiade d’habitués du cinéma de Waters. Dans l’ensemble ils ont des rôles trashs, pas si facile que cela à incarner avec naturel, et ils le font sans grande difficulté ici. Du coup l’ensemble n’a pas un caractère artificiel, comme c’est souvent le cas dans ce type de film, et on a vraiment le sentiment d’être confronté à un monde de dégénérés, mais pas si farfelu que cela !
    Le scénario tient évidemment en peu de choses, et est surtout prétexte à un déchainement de folie en tout genre. Dans l’ensemble le film est plutôt dynamique, bien rythmé, et offre quand même une trame de fond qui permet de ne pas simplement assister à une « expérience », comme c’est trop souvent le cas dans ces « OFNI » que nous offre de temps en temps le cinéma. La conclusion est d’ailleurs bien trouvée, et laisse une forte impression. Pour ma part j’ai suivi avec un certain intérêt Pink Flamingos, mais il est clair qu’il s’inscrit de très forte manière dans les années 70, et qu’aujourd’hui une large part de son propos est un peu désuète. D’autres films de la période ont moins vieilli de ce point de vue.
    Visuellement avec un budget ric-rac de 10000 dollars, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Les décors notamment se limitent à trois lieux, dont un intérieur miteux, une boutique et une caravane (je crois que c’est à peu près tout). La photographie fait franchement très amateur, mais à la limite cela lui convient plutôt bien aujourd’hui. Ca renforce nettement son coté underground, et ca lui donne une esthétique particulière qui plaide plus en sa faveur qu’en sa défaveur. Quant à la mise en scène de Waters, elle est dans la même veine. Aucun plan n’est stable, les cadrages sont très moyens, certains effets de mise en scène sont ratés (lorsque Divine tire sur la fin). Bon après il est certain qu’il vaut mieux aussi cette dimension amateure dans la mise en scène, car sinon la différence entre cette-dernière et les décors et la photographie aurait vraiment fait tache. Alors Pink Flamingos est clairement un film que je ne conseille qu’aux amateurs du genre. Ca n’a rien d’horrifique, mais c’est surtout trash. Tous les bas instincts humains sont représentés à l’écran sans détour, il y a du sexe bien crade, et un humour poisseux. Pour ma part je ne juge pas, mais il est évident que le public d’un tel film ne peut-être que très très restreint. Bonne bande son à relever aussi, variée et bien dans le ton seventies du métrage.
    En conclusion, Pink Flamingos est un film singulier, qui ne laissera personne indifférent. Après tout c’est déjà pas mal, mais il faut reconnaitre que Waters parvient à éviter la plupart des écueils de ce type de films, ne se limitant ni à la dimension expérimentale, ni à la dimension purement trash. En clair, il n’est pas complètement abscons ou idiot. S’il est destiné à un public très averti, il offre 1 heure 30 bizarre et intrigante, alors ma foi, pourquoi pas jeter un coup d’œil en connaissance de cause.
    Artriste
    Artriste

    116 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2010
    Ca à très mal viellit, c'est mal réalisé, les effets sonores sont nazes et les effets spéciaux pourris mais que c'est bon. Du grand n'importe quoi, de la pure crasse dans cette "famille" totalement déjanté. Divine joue à merveille tout comme les autres acteurs qui sont géniaux dans leurs rôles. Certaines scènes sont quasi "culte" et l'histoire est intéréssante. Seul la dernière scène bien déguelasse est inutile mais bon on est plus à un truc crade prêt.
    _Royal_
    _Royal_

    127 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2011
    Si au niveau des images il y a bien un léger aspect rebutant, même si on est finalement pas très loin du quotidien des Rednecks américains, les dialogues quand à eux sont loin d'être à la hauteur et plombent complètement le rythme et la puissance de ce joli film.
    EspritReveur01
    EspritReveur01

    1 abonné 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Ce n'est pas évident de donner une note à Pink Flamingos quand on est sain d'esprit.

    On a affaire à une escalade dans le summum de la folie et de l'horrible. Quand on pense avoir vu son quota de scènes horribles, il en pleut encore. Toutes les unes, plus malsaines que les autres. C'est pour dire... Moralement, on atteint le niveau zéro de l'empathie.

    En tout cas, la surprise est au rendez-vous et il y a de quoi ! Pink Flamingos est dérangeant et le restera mais il est quelque part un classique qui se doit d'être vu une fois, pas plus, afin de rester un minimum sain d'esprit.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2020
    "Pink Flamingos" ou le mauvais goût à l'état brut. Son auteur, John Waters, verse dans le trash, le vulgaire et le politiquement incorrect. Son film peut trouver son public mais, pour ma part, m'a plus exaspéré et ennuyé qu'enthousiasmé. C'est du "choquer pour choquer" et derrière "Pink Flamingos" c'est le vide sidéral. En dehors de l'excellente bande son, je ne vois aucune autre qualité. C'est mal joué, mal réalisé, mal scénarisé,... Bref, un film beauf sans aucun intérêt. Si seulement les personnages étaient intéressants et nous offraient de bonnes punchlines mais ça serait trop demander.
    jamesluctor
    jamesluctor

    134 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Difficile de savoir par quel bout il faut prendre ce Pink Flamingos, tant il s’acharne à persister dans le mauvais goût sans chercher à doter son intrigue d’un thème pouvant faire débat. Ce film est un non sens complet, qui emmerde toute notion de goût et qui développe un univers aux antipodes de tout message civilisé. La quasi-intégralité du film sera donc tourné vers l’aura provocant de Divine, véritable moteur du film (c’est le personnage central) qui nous gratifiera de son mauvais goût pendant de nombreuses séquences. En dehors de tout canon de morale, Pink Flamingos est un plaisir ultra coupable qui se regarde avec une certaine fascination pour le jusqu’auboutisme de la mise en scène, qui s’autorisera une séquence à nouveau scandaleuse où Divine mangera de la merde de chien sous nos yeux épouvantés. La plus mauvaise actrice du monde, nous dit le film, et probablement aussi l’une des meilleures pour son implication dans le rôle de sa vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Passé maître dans l'art de filmer le mauvais goût avec un humour noir exacerbé, John Waters est l'un des réalisateurs phares du cinéma underground américain des années 70. Avant ses films plus "populaires" comme "Hairspray" ou "Pecker", le bonhomme frappait fort avec "Pink Flamingos", long-métrage synonyme à lui tout seul des "Midnight Movies", ces films underground et d'exploitation que l'on diffusait dans des petites salles aux States à minuit. Cette odyssée dans le mauvais goût raconte l'histoire de Divine, être qualifié par les médias comme étant la "personne la plus hideuse du monde". Jaloux du titre de Divine, un couple ignoble, les Marble, va tenter de lui voler la vedette en enchaînant immondicités sur immondicités. Mais Divine ne va pas se laisser faire... Prétexte à un enchaînement d'événements vulgaires et trashs. "Pink Flamingos" est l'un des films les plus dingues qu'il m'ait été donné de voir. Certes, on peut reprocher le caractère expérimental de l'œuvre, la manière de filmer proche du documentaire fait par Waters. Les plus puritains viendront à cracher aussi sur la "dégueulasserie" de certaines scènes. Toutefois, il faut prendre "Pink Flamingos" pour ce qu'il est. Un film déjanté, emprunt d'un humour noir prononcé et de séquences obscènes mais soutenues par un 2nd degré très présent. Et quand on se prend au jeu, force est de constater que le film de John Waters est une comédie à faire réveiller nos zygomatiques jusqu'à pleurer de rire. John Waters, plus que de vouloir choquer son monde (quoi qu'il y a de ça tout de même) crée un univers bien à lui, fait d'absurde et de grotesque et ce, sans se sentir retenu par un certain politiquement correct qui abonde dans les comédies dites "trash" actuelles. "Pink Flamingos", de par son portrait de "freaks" et de scènes que jamais on aurait imaginés dans un long-métrage, est une œuvre particulière, subversive, mais qui n'en demeure pas moins un exercice de style fort réussi dans le "mauvais goût". Un ovni cinématographique comme on en fera plus jamais.
    Julien D
    Julien D

    58 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Un vrai film punk (teinté de rockabilly) et ce bien avant l'éclosion du courant musical du même nom (nous sommes en 1972 !). L'intrigue mettant en scène une galerie de personnages décalés, marginaux et complètement barrés, bien qu'amusante et très bien exploitée, est d'une minceur absolue et n'est qu'un prétexte à une surenchère de mauvais goût, totalement assumé. De l'aveu du réal' John Waters, ce film n'était que pure tentative de provocation, et il y parvient aisément ! Au menu, et sans en dévoiler trop pour ne pas gâcher le plaisir, nous avons droit à des scènes de sexe particulièrement peu orthodoxes, un exhibitionniste arroseur arrosé, un contorsionniste peu commun qui troue le cul, un cadeau extrêmement particulier d'une mère pour son fils, de la gerbe, de la merde, de la viande et un nombre incroyable d'idéologies plus que douteuses... Le tout dans une ambiance peu appétissante mais vraiment hilarante, et même si la mise en scène est plus qu'approximative (ce qui d'ailleurs apporte un "cachet" punk supplémentaire...), ce film est une vraie perle, un véritable doigt d'honneur au conformisme et à la bien-pensance. Définitivement culte...
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2020
    C'est assez compliqué de noter un tel film... C'était le but de faire un film aussi sale, aussi moche, aussi scandaleux. Mais quelque soit l'intention de l'auteur, c'est vraiment un film horrible, les plans sont moches et surtout tout est d'un mauvais gout absolu. C'est peut être une forme d'art ou que sais-je, mais je ne trouve rien à retirer de cette horreur.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Amateur de subtilité, de raffinement et de bon goût, c'est bien le dernier film que vous aimerez et que vous devez voir. En effet, ce n'est qu'avalanche de scato, de dégueu, de délire, de grand n'importe quoi ; comme le personnage principal, le réalisateur a à défendre un titre : celui de "roi du mauvais goût absolu" et comme le personnage principal il le conserve haut la main. On ne peut pas dire que ça soit hyper-captivant, c'est filmé très maladroitement (enfin c'est toujours mieux que du Kechiche !!!), j'ai absolument pas aimé la séquence avec la poule on n'a pas à mêler les animaux comme cela dans un délire ; reste que c'est tellement underground de chez underground, sale de chez sale, répugnant de chez répugnant ne manquant pas de nous garder le "meilleur" pour la fin que ça en devient la raison d'être de ce machin sorti de nulle part.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Je pensais avoir tout vu ; bey apparemment non. Chez nous on a La grande bouffe, aux États-Unis ils ont Pink Flamingos (et Braindead, of course). Jamais un film n'est allé aussi loin (il m'a vraiment troublé je dois dire), ça dépasse les limites de la normalité et de l'entendement. Il faut avoir beaucoup mais beaucoup d'humour et être très ouvert d'esprit pour adhérer à toute cette vulgarité. Ce film, issu du cinéma underground, est en quelque sorte une façon de dire f*ck à tous les conformistes et puritains ; et c'est aussi (j'ai compris où le film voulait en venir et pourquoi c'est si trash) une critique exacerbée de la société. J'aime les musiques et le jeu des acteurs ; on dirait des acteurs de théâtre, c'est assez spécial. Pink Flamingos est un film qui décomplexe !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Autant je suis complètement adepte des films délirants qui virent dans le trash, autant pour moi Pink Flamingos est un échec complet... Le film nous sert du mauvais goût de A à Z sans aucun talent, n'arrivant ni à décrocher un sourire ni à attirer l'attention. Il n'y a absolument aucune idée dans le film, juste une succession de stupidités reliées par des dialogues écrit à la va-vite (qui donnent l'impression d'être improvisés, c'est peut-être le cas). C'est extrêmement mal réalisé (bien que ça donne un certains charme au long-métrage), les acteurs jouent mal, et surtout ça n'a aucun intérêt. Ça m'a juste donné envie de revoir "The Feebles", qui lui est un chef d'oeuvre de mauvais goût.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    Film culte pour beaucoup ou indigestion cinématographique pour d'autres, "Pink Flamingos" ne peut laisser indifférent. En effet dans cette histoire où un couple veut rivaliser avec la célèbre Divine et lui voler le titre de personne la plus immonde de toute la Terre, Waters ne se prive pas pour nous servir des moments immondes afin de choquer qui est sans aucun doute son but, le réalisateur révélant lui-même qu'il a lus voulu commettre un crime qu'un film. Et si certaines scènes choquent (Divine mangeant un étron, Divine prodiguant une fellation à l'acteur qui joue son fils et même un trou du cul qui se dilate en gros plan), le reste est d'un ennui à mourir, les dialogues étant complètement ineptes et alourdissant le rythme d'un film mené par des acteurs grotesques qui donnent plus envie de vomir qu'autre chose. Oui c'est voulu de la part de Waters mais ce n'est pas vraiment ce que l'on veut voir et on se lasse rapidement du film qui n'a pas grand intérêt.
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