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Critiqueur37
14 abonnés
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0,5
Publiée le 13 septembre 2008
Encore un Disney qui ne m'a pas marqué, même si je l'ai vu plusieurs fois, j'ai toujours eu du mal à le finir, je sais pas la sauce n'a pas pris, que se soit dans le délire de l'histoire ou dans l'humour.
Un classique disney tout simplement magique ! Ce dessin-animé est incontournable grâce à ses personnages cultes, ses couleurs, ses musiques... ce film d’animation est un véritable délice pour les yeux!
Adapté du célèbre roman de Lewis Caroll, "Alice au pays des merveilles" est un grand classique Disney de 1951 qui raconte en 1h15 les aventures d'une petite fille qui s'endort et rêve de tout un état de choses étranges (un dodo, une reine de coeur coupeuse de tête, un chat invisible, un chapelier fou, un lapin toujours en retard, des fleurs qui chantent, et tout un tas d'autres choses qui sont devenues des références mythiques). Il faut reconnaitre que la créativité est véritablement au rendez-vous, on va de surprise en surprise, même en le redécouvrant pour la énième fois, et l'animation, même pour un Disney, est juste sublime, non mais regardez moi ces couleurs !! L'humour réussi et les voix (Roger Carel en VF !) rajoutent du charme à l'ensemble. Malheureusement du côté des chansons, il n'y en a pas beaucoup de mémorables, seulement "Un joyeux non-anniversaire" et "Pays du merveilleux" et encore ! De plus, il faut vraiment s'accrocher à cet univers spécial et cette succession de scènes loufoques, qui ne plait pas forcément à tout le monde. On pourrait aussi s'interroger sur une potentielle morale (écoutez vos leçons d'histoire ?) mais je ne pense pas que les créateurs du film se soient pris la tête avec ça. Pour finir, on est ici sur un des Disney les plus enfantins, même si on y voit une chenille qui fume, passé 6 ans ça devient compliqué à voir. Ensuite on regardera plutôt le film de Burton, qui est très différent à bien y réfléchir.
Je trouve alice au pays des merveilles peut etre moins interessant par rapport aux autres, parce que j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de petites scènes plutot qu'une grosse histoire. Peut etre du à son coté loufoque, en tout cas, je n'ai pas accroché.
Chose fortement surprenant au début des années 50, Disney adapte le roman décrié de Charles Lutwidge Dodgson alias Lewis Carroll. Car vous n'êtes pas sans savoir que "Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles" a été écrit par l'auteur pour une gamine de dix ans (avec qui il entretenait une relation quasi-pédophile), qu'il est rempli d'allusions aux drogues et qu'il contient bon nombre de séquences défiant toute logique. Aussi, adapter une œuvre aussi psychédélique pour des enfants était osé et si les studios Disney sont parvenus à rendre le tout un tant soit peu féérique, il n'en demeure pas moins le long-métrage le plus étrange de la firme aux grandes oreilles... C'est d'ailleurs pour ça qu'Alice au Pays des Merveilles est l'un des Disney les moins réussis, non pas visuellement mais bien scénaristiquement. Bien plus que dans le roman, tout est flou, inachevé, incertain, et comme le personnage d'Alice nous avançons les yeux fermés vers un voyage plein de couleurs et de chansons mais qui n'amène finalement à rien. Si beaucoup y voient un trip hallucinogène (justifié), d'autres peuvent y voir aussi une quête ou plutôt un passage vers l'âge adulte. Paradoxe Disney : notre blondinette d'héroïne enseigne malgré elle aux jeunes spectateurs à grandir. L'intrigue est donc bien sûr raccourcie pour les besoins de l'écran et par conséquent perd en limpidité. De plus, beaucoup trop de personnages font des apparitions, parfois éclairs, devenant de simples faire-valoirs parfois (Tweedle Dee et Tweedle Dum, le Dodo, le Chat de Chester). On reste donc souvent sur notre faim malgré cet enchaînement de courts passages mémorables et très bien réalisés comme la chute d'Alice dans le terrier, le passage dans la maison ou encore celui chez le Chapelier Toqué. Le plus regrettable viendra ainsi principalement du scénario, inadapté pour un Disney et bâclé par rapport au roman. Mais quelques chansons entêtantes et une animation de qualité ne suffisent hélas pas à rendre le long-métrage fabuleux, en faisant un Classique hélas très surestimé.
Bon, et bien je confirme une nouvelle fois mon aversion pour les Disney. Pour ne pas mourir idiot, je me devait de voir ce "classique" qu'est Alice au pays des merveilles. Mais non, ça ne passe pas.
La faute encore et toujours à ces maudites chansons que Disney se sent obliger de glisser. Ici, c'est pire ! J'ai presque l'impression que c'était du continue ! Pendant tout le film ! Brrrrr... C'est film n'est qu'une énumération de personnage loufoque, de petites saynètes avec comme prétexte le parcours d'Alice
Si on ajoute à ça le côté peu sympathique d'Alice, le résultat est que je ne prends pas plaisir à suivre son pays des merveilles. Maintenant, je concède qu'à la vue des personnages qu'elle y a rencontré, il y a de quoi perdre son calme et devenir insupportable. Mais bon, t'es chez Disney, tu dois être irréprochable et un modèle !
Alice au pays des merveilles se suit pour sa magie et ses couleurs. L'immoralité ambiante pourra satisfaire les plus vieux d'une branlette intellectuelle.
« Alice au pays des merveilles » est le 13ème « Classique d’animation » des Studios Disney. Il est devenu, au fil du temps, le film maudit de Walt Disney qui avait pourtant envisagé l’adaptation de l’œuvre de Lewis Carroll dès 1930 en prise de vue réelle avec Marie Pickford dans le rôle principal. C’est Roy Disney, son frère, qui en avait eu l’idée en constatant que les droits étaient tombés dans le domaine public. La guerre stoppe le projet qui redémarre en 1940 avec cette fois-ci la volonté de faire un film d’animation classique. Dans ce but, les droits des illustrations d’époque de John Tenniel sont acquis. Mais ceux-ci s’avèrent trop plats pour les images animées. Ils serviront donc seulement d’inspiration pour la transposition des personnages multiples qui peuplent le roman. Walt Disney est mal à l’aise qui ne retrouve pas dans les deux romans (« Alice au pays des merveilles » et « Alice de l’autre côté du miroir ») qui servent de base à l’adaptation la fluidité narrative avec laquelle il est le plus à l’aise et qu’il affectionne. Il n’arrive pas en particulier à faire vivre le personnage d’Alice qui n’est que le témoin ou la victime des attitudes et comportements nonsensiques des personnages qu’elle rencontre dans son rêve. Les scénaristes se succèdent et la folie du livre semble rapidement déteindre sur l’ensemble du studio en ébullition. Sans doute victime des angoisses et hésitations de Walt Disney, le film n’arriva pas à trouver son public. La critique reproche tout et son contraire au film. Une Alice trop peu attachante, se comportant en touriste au pays de ses rêves, des personnages secondaires fades qui ne donnent pas véritablement corps aux leçons de morale du livre, un graphisme trop réaliste ou pas assez. Walt Disney finira par désavouer le film. Ce n’est qu’au seuil des années 1970 quand les hippies peuplent les rues de Los Angeles et de San Francisco que le métrage s’insère avec bonheur dans l’imaginaire psychédélique. Le voyage lysergique a sans doute à voir avec l’entrelacs de scènes absurdes et joliment dessinées que propose le film de 1951. Une réhabilitation amplement méritée pour une œuvre qui encore aujourd’hui surprend par la hardiesse de ses dessins, la fulgurance de ses dialogues, l’inventivité des décors et la truculence poétique de nombres de ses personnages. Si « Alice » est une œuvre à part dans l’univers Disney, elle n’en constitue pas moins par son inventivité et sa hardiesse, l’une de ses plus grandes réussites qui réserve de réjouissantes surprises à chaque vision. Même sans prise de substances illicites !
Un Disney vraiment original et qui sortait méchamment des sentiers battus pour l'époque. Point de princesse ou de sorcière ici mais une petite fille aventurière et qui n'a pas froid aux yeux qui va découvrir un monde incroyable peuplé de créatures hautes en couleurs. Tantôt amusant, tantôt effrayant, cette aventure emballe petits et grands et l'ensemble est truffé de bonnes idées. Plus de 70 ans après, Alice au Pays des Merveilles demeure toujours un très bon divertissement et un Disney marquant.
Un voyage hallucinogène et déjanté dans l’imaginaire pas si merveilleux de l’enfance, doté d’un univers visuel d’une grande richesse, mais l'histoire n'est pas super captivante.
« Alice au Pays des Merveilles », classique énorme de Disney nous arrive début 1950 ! Malgré l'effort de Burton, l'oeuvre de Lewis Carroll ne trouvera jamais meilleure adaptation ! L'histoire constitue un idéal pour tout cinéaste débordant d'imagination, l'intrigue se déroulant dans un rêve... Aucun excès ne s'avèrera choquant ! En parlant d'excès, ce classique de Disney n'y va pas de mainmorte ! Certaines séquences sont énervantes, toujours actuellement, même quand on connaît le film. Le film démarre gentiment puis un effet crescendo commence à se ressentir, on en arrive à un point culminant lors de cette rencontre avec le Chapelier fou et le Lièvre de Mars ! La scène est devenue culte « Pas de place, pas de place, pas de place, pas de place, ... », les invitations répétées pour une tasse de thé, la souris qu'on doit calmer avec de la confiture sur le museau. Cette scène est volontairement bruyante, agaçante car nous assistons à un très long dialogue de sourd. Ceci dit, nous pensions alors avoir tout vu en matière de délire, absolument pas ! Lors du final, tout fout le camp, la rencontre mythique avec la reine de coeur complètement barge qui se trouve à la tête du royaume (le Roi n'ayant que peu de place, au sens figuré comme au sens propre), les crises de nerfs répétées de la Reine ponctuées par sa réplique fétiche « qu'on leur coupe la tête », la fameuse partie de croquet détournée à l'avantage de la Reine puis finalement le jugement absurde d'Alice ! Tout dégringole jusqu'au dénouement « logique » où Alice se rend compte qu'elle est endormie et que tout ceci n'était qu'un « mauvais » rêve. À côté de cette dimension cauchemardesque de l'oeuvre, on nous sert une animation et des couleurs chaleureuses ! La séquence des fleurs qui chantent, la maison du lapin blanc, tout est beau et présenté par des couleurs vives! La chenille est un passage que j'apprécie tout particulièrement, plus dans le dessin animé que dans le livre. Disney confère à ce personnage une dimension très orientale qui est, certes, flegmatique mais qui perd vite son sang-froid, une dernière colère le changera d'ailleurs en papillon ! Rappelons qu'il y eut de gros débats sur les personnages Disney qui fument. Ici, elle fume carrément de la chicha, ce qui permet d'ajouter ce petit gag des derniers sons prononcés matérialisés par des lettres ! Autre très grand personnage culte, le chat bien entendu ! Ce chat faussement sympathique qui apparaît sans cesse comme un rêve dans le rêve, dont on ne voit souvent que des parties, notamment son célèbre sourire, il prononcera cette réplique culte : « Tout le monde est fou ici ». En réalité, l'idée de faire une suite à l'histoire originale d'Alice et de mettre Burton à la mise en scène était très réjouissante ! Après un début prometteur, le film de 2010 nous ennuie très vite, ce n'est ni un Burton ni un Disney mais quelque chose qui gravite entre les deux et qui ne parvient pas à choisir une ligne de conduite. Nous retiendrons donc ce chef-d'oeuvre de 1951 comme étant l'indispensable adaptation de Carroll qui, jusqu'ici et malgré certains passages qui ont pris un petit coup de vieux, maintient sa place en haut du podium ! La partie dont je me serais bien passé, c'est cette histoire des huitres qui me parle un petit peu moins mais l'ensemble demeure génial ! Un constat étonnant quand on sait que l'oeuvre a presque 70 ans !
De nombreuses histoires accompagnent le film, toute aussi fantasques les unes que les autres. Alice fait de drôles de rêves, son imagination est débordante et elle nous en fait profiter avec chansons, drôleries, jeux et pas mal de folies poétiques. Mais les rêves peuvent souvent virer aux cauchemars dont Alice doit trouver une issue de secours.
Un Disney gentillet datant de 1951 qui vieillit bien pour son époque, les graphismes et l'animation ressemblent aux dessins animés que l'on voit de nos jours à la télévision ce qui est un point positif. Et pourtant, l'histoire de la jeune Alice croyant au monde imaginaire dans le jardin de sa mère tombant dans un trou noir et profond avait l'air passionnant , et bien, j'ai eu une reserve car la magie de ce film d'animation parait trop répétitif, de la musique par ci par là comme d'habitude chez Disney, une Alice qui grandit et rétrécit tout le long du film de façon lassante, les animaux et les objets sont trop casse tete et artificiels. Seul la scène avec la reine des cartes qui dit "Qu'on lui coupe la tete" à des valets désobéissant est interressante. J'aime bien les Disney de notre enfance, celui là m'a laissé sur ma faim.